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A propos de l’assurance du salut (survol)

N’abandonnez donc pas votre assurance qui comporte une grande récompense! (Héb 10.35; cf 2 Tim 3.14- 15; Héb 2.3-4).

Toutes les religions sauf le christianisme enseignent que l’homme doit mériter son salut. Or combien grande fut la révélation de Dieu manifestée aux réformateurs, alors qu’ils lisaient et étudiaient la Bible, que le juste vivrait par la foi (Rom 1.17; Ga13.11).

1. La foi: le moteur

Pour parvenir à l’assurance du salut, l’enfant de Dieu a besoin d’apprendre à vivre par la foi.

J.M. Nicole écrit: «Si la grâce de Dieu en Jésus-Christ est la seule base de notre justification, la foi est la seule condition que nous devrions remplir pour la recevoir». Croire, mais comment, et par quel moyen? Quand nous parlons de la foi il y a deux aspects;
a) L’aspect divin: la Bible nous enseigne que même la foi est un don de Dieu (Eph 2.8-9).
b) L’aspect humain: la Bible nous apprend que la foi vient de ce qu’on entend, et ce qu’ on entend vient de la parole de Christ. (Rom 10.17; cf. Héb 11.6;Es55.11).

Jésus nous apprend que seul celui qui écoute la parole et qui croit en celui qui l’a envoyé a la vie éternelle (Jean 5.24).

La prédication de cette parole, dès les origines de l’église primitive, a suscité la foi qui aboutissait toujours au salut par la repentance (cf. Act 2.38; 4.4, etc).

En résumé nous pouvons dire que, d’une part, la foi s’oppose à la vue: Heureux celui qui a cru sans m’avoir vu (Jean 20.29 cf. 2 Cor 5.7); d’autre part, elle ne s’oppose pas du tout à la connaissance, ni à la réflexion de notre raisonnement intellectuel. Car Dieu se sert aussi de ces éléments pour faire grandir notre foi (çf. Luc 24.45).

2. Le Saint-Esprit: le révélateur

La foi est due à l’intervention du Saint-Esprit dans le cour de l’être humain. C’est lui qui convainc de péché, de justice et de jugement (Jean 16.8-10).

Sans l’intervention du Saint-Esprit, l’homme serait incapable de prendre une décision en vue de son salut.

Calvin écrit: «Si le Saint-Esprit ne prend pas possession de nos pensées, Jésus-Christ ne nous sert de rien, nous n’aurions qu’une connaissance extérieure de lui et non une connaissance intérieure, celle du cour»(cf. Rom8.9, 16).

3. La repentance: une réorientation

Nous lisons dans 2 Cor 7.10: En effet, la tristesse selon Dieu produit une repentance qui mène au salut et que l’on ne regrette pas, tandis que la tristesse du monde produit la mort.

La repentance est l’action provoquée par le Saint-Esprit qui convainc de péché. Elle est accompagnée d’une profonde tristesse d’avoir offensé Dieu (Act 2.37-38). C’est une réorientation, une conversion de notre vie pour aller vers Dieu et suivre la voie qu’il nous montre. Elle est inspirée par une crainte sincère et profonde de la sainteté de Dieu. Elle découle d’une prise de conscience de notre incapacité de plaire à Dieu et d’entrer en communion avec lui tels que nous sommes.

4. La justification: le développement

Suite à notre repentance, Dieu se détourne de sa colère envers nous, Ce changement de position vient de ce que l’homme est justifié parla foi (Rom 5. 1), par le sang de Christ versé pour le pardon de ses péchés (Rom 5.9).

La garantie de la justification repose sur la déclaration de Pieu que celui qui croit en son Fils Jésus-Christ est désormais justifié. Par la mort expiatoire de Jésus-Christ, l’homme, bien qu’il soit pécheur (Rom 6.1-2), peut toutefois entrer dans une juste relation avec Dieu (cf. Jean 2.2; 2 Cor 5.21; Rom 3.24; 5.18; etc). Dans ce sens, nous devrions toujours chercher la justification en dehors de nous-mêmes. Comme le dit Calvin: «La justice de la foi est tellement différente de la justice des oeuvres; on ne peut pas établir l’une sans renverser l’autre».

5. La régénération: l’aboutissement

Par la régénération, Dieu nous a accueillis comme ses enfants adoptifs qui, en Jésus-Christ, ont passé des ténèbres à la lumière, de la mort à la vie (cf. 2 Cor 5.17; Jean 2.15-21; etc). Tout en gardant sa nature humaine, l’homme peut, lorsque Dieu le reprend à lui; entrer dans le royaume de Dieu.

On pourrait définir la régénération comme la communication de la vie divine à notre âme (cf. Jean 3.5; 10.10,28; 1 Jean 5.11-12). C’est la production d’une nouvelle création (2 Cor 5.17); cette nouvelle vie spirituelle affecte notre mentalité, notre intellect et notre volonté (cf. 1 Cor 2.14); Eph 1.18; Col 3.10; PhiI2.13;Héb 13.21).

Si un homme ne naît de nouveau, il ne peut voir le royaume de Dieu, dit Jésus à Nicodème. Tout ce plan de salut était la volonté de Dieu. L’apôtre Jean écrit: nous sommes nés de la volonté de Dieu (Jean 3,3; 1.13). 6. Conclusion

Comment reconnaître celui qui est né de Dieu? Je répondrai par une citation du même apôtre (1 Jean 2.3) : A ceci nous reconnaissons que nous l’avons connu: si nous gardons ses commandements. … Car ses commandements ne son! pas pénibles (1 Jean 5.3 b).

J.B.D.M,
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De Mooy Jan-Bert
Jean-Bert de Mooy est marié et père de deux enfants. Il est pasteur d'une église évangélique à Bulle, en Suisse romande et conférencier bien connu. Il a fait ses études à l'Institut Biblique "Emmaüs", à Saint-Légier, en Suisse romande, et a suivi des cours dans les facultés de Vaux-sur-Seine et d'Aix-en-Provence, en France. Il travaille aussi avec les jeunes et a élaboré un cours de formation biblique dans le cadre du CyFoJe (Cycle Formation Jeunesse). Il est l'auteur d'un cours sur Les Dix Commandements, disponible comme module du logiciel Bible Workshop Pro vendu par la Maison de la Bible (2004).