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Votre argent

Le Créateur nous dit ceci dans sa Parole: «Ne vous amassez pas des trésors sur la terre, où les vers et la rouille rongent, et où les voleurs percent et dérobent; mais amassez-vous des trésors dans le ciel, où les vers et la rouille ne rongent pas, et où les voleurs ne percent ni ne dérobent. Car où est ton trésor, là aussi sera ton coeur». (Matt. 6, 19- 21 ). Et aussi: «Les églises de Macédoine, éprouvées par de grandes afflictions, ont, dans l’abondance de leur joie et dans leur pauvreté profonde, répandu largement les richesses de leur libéralité» (II Cor. 8, 2).» Dieu est puissant pour vous combler de toutes ses grâces, afin que vous n’ayez pas seulement en tout temps et en toute chose tout ce qui vous est nécessaire, mais pour que vous ayez encore en abondance de quoi faire toutes sortes de bonnes oeuvres» (II Cor. 9, 8).
Comment faut-il comprendre ces enseignements dans la pratique? La Banque du ciel n’est pas tout près! Une chose est certaine, Dieu bénit le chrétien qui sonde sa Parole et cherche le chemin.
Le point de départ est facile. Si nous sommes honnêtes devant Dieu, il est aisé de déterminer quelle est la part de notre argent qui appartient au Seigneur! La réponse est claire: TOUT lui appartient, et nous lui appartenons, corps, âme et esprit. Tout ce que nous avons est à lui: notre capacité de travail, notre mentalité, notre intelligence, la santé de notre corps, notre case, notre champ, notre commerce, notre porte-monnaie. C’est lui qui nous a créés, qui nous a donné la vie, qui la prolonge, qui recueillera notre esprit à notre dernier souffle ici-bas, qui nous accordera une demeure éternelle.
D’après l’Ancien Testament, l’Israélite devait donner aux sacrificateurs un dixième de ses revenus pour le service divin. Or, nous ne sommes plus sous la loi de Moïse, mais sous celle de la grâce, par Jésus-Christ.

Que devons-nous donner?
Dans le Nouveau Testament (I Pierre 4, 10), nous sommes appelés des «administrateurs» ou des «dispensateurs», ou encore des «économes», comme dans Luc 16, 2. Ces mots désignent le même emploi ou le même travail. Ce dernier exemple nous fournit quelques traits de la vie d’une famille riche du commencement de notre ère. Chaque ménage avait d’ordinaire au moins deux serviteurs. L’un, le pédagogue; s’occupait des enfants, de leur éducation et de leurs «écoles». L’autre, l’économe, recevait de son maître une certaine somme d’argent pour subvenir aux dépenses de toute la famille: nourriture, habillement, travaux d’entretien extérieurs et intérieurs de la maison. Il payait aussi ce qu’il dépensait pour lui-même. A date déterminée, il rendait compte à son maître de la gestion des biens (sommes d’argent) à lui confiés.
C’est l’image de ce qui se passera pour nous, chrétiens. Un jour, nous aurons à rendre compte de l’emploi fait de l’argent de notre Maître.

Faire part de ses biens?
Comme nous l’avons vu au commencement de cet exposé, Dieu ne veut pas que nous manquions du nécessaire, que nous soyons vêtus comme des mendiants. Il est indiqué de se conduire honnêtement, sagement, dans le milieu où l’on se trouve, tenant compte de la population dont on fait partie: brousse, montagne, campagne, ville, cité industrielle. Une chose nous est certainement demandée: le chrétien doit faire tous ses efforts pour être propre! Selon les exemples notés ci-dessus, il est devenu dépositaire (économe) de l’argent que Dieu lui a confié, que ce soit peu ou beaucoup. Selon I Cor. 16, 2, il faut, pour dépenser cet argent, observer trois règles simples:
1. Donner régulièrement (chaque premier jour de la semaine).
2. Donner proportionnellement au gain, selon la bénédiction divine.
3. Donner systématiquement, c’est-à-dire de manière à avoir quelque chose à donner en cas d’urgence.
Dieu aime celui qui donne joyeusement; cela est bien facile, puisque nous sommes appelés à donner l’argent d’un autre. Pour nous encourager, Dieu nous dit en outre que celui qui sème abondamment (question d’argent) récoltera d’autant plus. Il nous avertit aussi que si nous semons peu, notre récolte, soit notre bénédiction, sera réduite.
D’ailleurs, ne croyez pas que Dieu dépend de nous, autrement dit qu’il ne peut se passer de nous! L’argent et l’or lui appartiennent. Mais il nous offre la possibilité de participer à ce service à cause des immenses bénédictions qui en découlent. Faites du bien autour de vous; il y a des pauvres partout. Pensez aussi à vos conducteurs spirituels. Appuyez l’évangélisation dans votre pays. Que votre main gauche ne sache pas ce que fait la droite!



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