Témoignage
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De la magie à la lumière

tiré avec autorisation du Journal « Jeunesse Libérée » no 164

Boulanger-pâtissier de métier, j’ai très tôt bifurqué pour me retrouver facteur des postes. Enfant, j’ai été élevé à la catholique, Mes parents nous obligeaient à aller à l’Eglise, mais eux s’en dispensaient. Futés comme des renards, nous arrivions cinq minutes avant la fin, juste pour nous faire voir, à la sortie, par la famille et les proches. L’hypocrisie ambiante, que je partageais, m’a dégoûté du milieu religieux. Dès l’âge de dix ans, je me demandais qui j’étais et quels étaient le pourquoi et le comment de la vie. J’étais toujours en compagnie de gens plus âgés que moi; à leur contact j’ai appris beaucoup de choses, mais mes questions essentielles restaient sans réponse.

A vingt ans, j’ai rencontré un adepte de la magie noire. Cela m’a tout de suite accroché, du fait qu’il avait des réponses à tout et prétendait expliquer l’inexplicable. Comme je suis curieux de nature, je suis très vite passé de l’intérêt à la pratique de la magie blanche. J’ai touché un peu à tout: à l’astrologie, la psychologie, la psychanalyse, le pendule, la radiesthésie, la cartomancie, la télépathie, l’hypnose, etc. j’en passe et des meilleures (ou des pires!). En sport, j’étais mordu de rugby. Je me plaisais à servir de disc-jockey (DJ) dans les discothèques. Malgré cela, j’étais dépressif et complexe.

Aveugle se croyant clairvoyant

J’en reviens aux sciences occultes où il faut toujours être sous la protection d’un Maître.

Ce qui m’a frappé c’est qu’il y a beaucoup de citations de la Bible dans les livres de magie. Ainsi, dans la magie blanche, il y a dix commandements, lesquels sont presque les mêmes que ceux de la Bible, au point que je croyais travailler pour Dieu et pensais faire du bien à mon prochain. Je parlais beaucoup de sciences occultes autour de moi. Mes collègues m’avaient surnommé « Magie Blanche-Magie Noire » bien que je n’aie jamais pratiqué cette dernière. Un jour, un collègue, appelé familièrement « Petit-Jean », m’a dit: « Maurizio, tu as les yeux ténébreux ». Cela m’a fait un choc énorme car on se connaissait très peu. Je ne lui avais jamais parlé de ces choses. Comment avait-il découvert mon penchant pour l’occultisme? En fait, Petit-Jean connaissait beaucoup de choses sur les sciences occultes, non parce qu’il les avait pratiquées, mais parce qu’il savait ce qu’en disait la Parole de Dieu. Il me dit: « Mets-toi au service du Seigneur et tu connaîtras toutes les ruses du diable ». A partir de là, j’ai commencé à réfléchir.

En 1992, j’ai fait équipe avec Petit-Jean. Je venais de prendre mon service avec une heure d’avance, pour terminer plus vite le tour des boîtes aux lettres et, avoir ainsi du temps pour parler de la Bible avec lui. Par elle j’ai été convaincu que j’étais dans l’erreur.

J’avais un autre copain, Luc, qui lui aussi était chrétien. Pendant six mois il m’a cassé les pieds pour que je vienne avec lui dans une assemblée évangélique. J’ai enfin cédé mais, ce samedi après midi, j’avais d’abord un match de rugby. J’écoutais toujours du hard-rock avant un match pour me motiver à tout casser et accroître mon agressivité sur le terrain. On était remontés à bloc et sûrs de gagner. On a été écrasés 44 à 4, avec en prime, deux côtes flottantes fêlées, le trapèze du dos ramené au centre et des coups de boules (têtes) plein la figure. Je ne vous dis pas l’envie qui me restait pour aller ce soir-là à la réunion!

Bouée de sauvetage

A deux mains, j’ai pris mon courage et mes blessures et j’y suis quand même allé.

Luc était au rendez-vous. Je lui ai raconté ce qui venait de m’arriver, que je n’étais venu que par respect pour la parole donnée, mais qu’il ne fallait pas compter sur moi pour chanter. Il y avait plus de mille personnes qui toutes chantaient. Et moi, qui étais entré à contrecour, je me suis mis, comme je pouvais, à chanter avec elles. Un jeune a ensuite tendu témoignage, précisant qu’il avait touché à la drogue et fait partie du milieu. Il racontait qu’une petite voix intérieure lui disait: « Paul, ce n’est pas ça que tu cherches vraiment et ton vide intérieur est toujours là! ». Au fur et à mesure qu’il parlait, je me rendais compte que mon histoire n’était pas très différente de la sienne car, moi aussi, j’avais tout essayé pour combler mon vide intérieur. Après avoir fini son témoignage, il ajouta: « Celui qui veut changer de vie, se repentir et se convertir de ses péchés, qu’il lève la main ». Je l’ai levée, sans oser regarder autour de moi, car je me sentais sale, même très sale. Je me suis senti pécheur devant Dieu.

J’ai regretté ma vie passée, je me suis repenti et je me suis converti, non pas à une religion mais à Jésus-Christ. En lui j’ai mis ma confiance pour avoir le pardon de tous mes péchés. J’ai cru qu’il avait pris ma place dans la perdition, par sa mort sur la Croix et qu’il m’offrait la sienne, dans un salut éternel que garantissait sa résurrection.

Je m’y suis accroché, comme à la seule bouée de sauvetage que l’on jette à un naufragé. Je venais d’ouvrir la porte à Dieu qui, ce soir-là, est entré dans ma vie. Celle-ci a changé d’un coup.

J’ai jeté tous mes livres occultes mais aussi tous les objets associés à ces pratiques: statuettes, gris-gris, anneaux magnétiques, etc.

Mes péchés ont vidé les lieux et le vide intérieur a été rempli par l’amour de Dieu.

Avant cette formidable expérience j’avais trois complexes: celui d’infériorité, celui de me croire trop petit et celui de m’estimer trop gros.

Jésus m’ayant accepté comme je suis, j’ai pu aussi m’accepter moi- même. Depuis lors je suis heureux, vraiment heureux, heureux de vivre.

Je n’ai qu’un seul regret: ne pas avoir connu Jésus avant; cela m’aurait évité bien des chemins difficiles.


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