Dossier: Vivre la souffrance
Share on FacebookShare on Google+Tweet about this on TwitterShare on LinkedInEmail this to someonePrint this page

Veux-tu être guéri?

La situation

Lors d’une fête juive, Jésus monte à Jérusalem et passe près d’un réservoir d’eau (Jean 5). Là, se trouve un homme infirme depuis 38 ans. Il attend que l’eau soit agitée pour s’y précipiter car il sait que la personne qui s’y jette la première reçoit la guérison, quelle que soit sa maladie. Mais cet homme est malheureux : étant handicapé, il ne peut se jeter à l’eau lui-même. Il a besoin d’une aide. Jésus lui demande alors : veux-tu être guéri ?

Une question fondamentale

Aujourd’hui, 2000 ans plus tard, Jésus me pose la même question. Il désire avant tout que je sois guéri du péché, de moi-même, de mes faiblesses, de mon caractère… C’est une question de volonté : ai-je le désir d’être guéri du péché en lui demandant pardon pour tous mes actes manqués ? Ai-je le désir d’être guéri de mes accès de colère, de mes médisances, de mes jalousies, de mes querelles, de déviances, de l’estime exagérée que j’ai de moi-même, etc ? Je n’y parviens pas par moi-même.

La guérison de l’âme

La guérison du péché est offerte à tous ceux qui la demandent et à n’importe quel moment : nul besoin d’être le premier, d’attendre la prochaine occasion, ou l’aide d’un tiers ! Ici et maintenant, je peux m’adresser directement à Dieu : "Guéris-moi… et je serai guéri, sauve-moi, et je serai sauvé" (Jér 17.14).

La guérison du corps

"Veux-tu être guéri", c’est aussi une demande que je puis adresser à Dieu alors que la souffrance physique, la maladie fait son oeuvre. Je sais qu’Il est puissant et qu’Il peut agir miraculeusement, où Il veut et quand Il le veut. Mais toujours, ma demande exprimée avec foi, comme celle du Seigneur peu avant la Croix, contiendra cette phrase qui me remet à ma juste place, mais qui autorise Dieu à agir "toutefois que ce ne soit pas ma volonté, mais la tienne qui soit faite" (Luc 22.42).

Il n’y avait personne…

Dans la réponse de l’infirme se trouve aussi un constat qui me fait trembler "je n’ai personne" (Jean 5.7). Combien souhaitent la guérison du péché mais n’ont personne pour leur montrer le chemin ? Combien souhaitent la guérison physique mais ne sont entourés que "de gens de petite foi" qui les découragent de prier dans ce sens ? Le groupe des anciens interpellé pour venir prier au chevet d’un malade se déplacera-t-il ? (Jac 5.14). "Il n’y a personne", c’est aussi le constat qu’aucun homme avant Jésus-Christ n’avait pu accéder à cette demande de guérison. Il n’en est pas autrement aujourd’hui, seul Jésus-Christ peut nous sauver et nous guérir : en êtes-vous convaincu ? Je l’espère ! Ainsi, lorsque vous rencontrerez quelqu’un qui vous dira "je n’ai personne", vous pourrez le mettre en communication avec Celui qui guérit.

Share on FacebookShare on Google+Tweet about this on TwitterShare on LinkedInEmail this to someonePrint this page
Dossier : Vivre la souffrance
 

Bourgeois Nathanaël
Nathanaël Bourgeois est membre de la rédaction de Promesses et Président de la Fondation Promesses. Il est impliqué dans l’enseignement biblique au sein de son église locale à Ballaigues, auprès de la jeunesse et dans la formation biblique « Byblos » en Suisse romande.