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Les villes de refuge

Dans le livre de Josué au chapitre 20, v. 1 à 9, nous voyons que Dieu s’est adressé à Josué, pour que les Israélites établissent les villes de refuge dont Il avait parlé précédemment à Moïse (Nomb. 35 v. 9-11 et Deut. 4 v. 41-43); trois étaient situées à l’est du Jourdain et trois à l’ouest.
Toute personne en Israël ayant commis un crime involontairement était exposée à la vengeance du plus proche parent de la victime, qui était en droit de la tuer. La seule possibilité d’échapper à la mort consistait à se réfugier au plus vite dans une des cités dont il est question dans ces passages de la Bible.
Nous trouvons là une image remarquable de ce que Christ est pour tout homme. Par le péché, nous sommes voués au châtiment de Dieu, mais si nous acceptons Jésus comme notre Sauveur, nous sommes alors définitivement à l’abri et cela d’une façon encore plus totale que l’homicide, car par Jésus-Christ nous avons obtenu le pardon de tous nos péchés, alors que seuls ceux qui avaient tué par mégarde pouvaient se réfugier dans ces localités.
Ces villes de refuge sont comme un diamant, dont chaque face nous révèle un aspect de la personne du Fils de Dieu.

Kedes
Kedes est située au nord de la Palestine, dans le territoire de la tribu de Nephtali. Le nom de cette cité signifie «saint». L’auteur de l’épître aux Hébreux peut écrire de Christ: «Un tel souverain sacrificateur nous convenait, saint, innocent, sans souillure, séparé des pécheurs» (Héb. 7, v. 26). Sa sainteté était si évidente qu’Il a été le seul homme qui a pu dire lors d’une controverse: «Qui est celui qui me convainc de péché?» (Jean 8, v. 46).
Les démons eux-mêmes s’écriaient: « Tu es le Saint de Dieu» Marc 1 , v. 24. L’évangile de Luc nous Le présente comme l’homme saint et parfait dans tous Ses actes. Dans la gloire, Il est encore «Le saint, le véritable» (Apoc. 3, v. 7).
La totale sainteté de Christ a au moins deux conséquences pratiques pour nous.
A) Non seulement le Sauveur a lavé tous les péchés de ceux qui croient en Lui, par Son sacrifice à la Croix, mais Il nous a encore revêtus de Sa justice. Si donc nous sommes en Lui, Dieu nous considère saints, comme l’est son Fils (Héb. 2, v. 11). «II nous a été fait sagesse de la part de Dieu, justice et sainteté et rédemption» (1 Cor. 1, v. 30).
Quelle paix pour le croyant de pouvoir dire: «Ma sainteté c’est Jésus-Christ», sachant que «Dieu est justice en justifiant celui qui est de la foi de Jésus».
B) Jésus est aussi notre parfait modèle et l’Ecriture nous invite à maintes reprises à L’imiter (Héb. 12, v. 2), à vivre comme Lui a vécu. Il a été sur cette terre Dieu pour l’homme, afin de faire de nous des hommes pour Dieu. Vivons chaque jour dans Sa communion pour être remplis de Lui et qu’Il puisse agir pleinement au travers de nous.
Souvenons-nous que l’Eglise, c’est Jésus-Christ présent ici-bas dans et par ceux qui sont à Lui. C’est à la fois notre privilège et notre responsabilité.

Sichem
Sichem est bâtie à l’extrémité d’une vallée, au milieu des collines d’Ephraïm. D’un côté se dresse le mont Ebal et de l’autre le mont Garizim, d’où les bénédictions et les malédictions de la loi furent proclamées à Israël (Deut. 11, v. 29; 27, v. 12-13). Cette localité est mentionnée pour la première fois dans la Bible en Gen. 12, v. 6-7. Abraham y dormit et y dressa son premier autel. C’est aussi dans cette région qu’a eu lieu le dialogue de Jésus avec la femme samaritaine, rapporté au chap. 4 de l’évangile de Jean.
Cette ville s’appelle maintenant Naplouse. Elle est actuellement située dans la partie de la Jordanie occupée depuis juin 1967 par Israël.
Sichem signifie «épaule». A) Nous remarquons qu’en Esaïe 53, v. 4, Il était dit prophétiquement de Jésus: «Certainement Il a porté nos péchés et s’est chargé de nos douleurs». En Luc 15, v. 5, le Bon Berger, lorsqu’il a trouvé Sa brebis perdue», la met sur Ses épaules tout joyeux».
Dans le livre de l’Exode au chap. 28, v. 12, 21, 29 et 30, nous voyons dans le sacrificateur portant sur son coeur les noms des fils d’Israël gravés sur 12 pierres précieuses une belle image de Christ portant chaque croyant devant Dieu. Le texte biblique précise «II portera les noms, en souvenir, devant l’Eternel, sur ses deux épaules».
Moïse a dit en Deut. 1, v. 31 en rappelant au peuple ce qu’avait été la traversée du désert: «Tu as vu que l’Eternel, ton Dieu, t’a porté, comme un homme porte son fils, pendant tout le trajet que vous avez parcouru». Tout cela était vrai, malgré les nombreux et graves péchés commis.
La grâce divine n’a ni bornes, ni limites. Si coupables que nous soyons, en dépit de tout, Dieu est amour à notre égard. Cette grâce nous précède dans le chemin de la vie chrétienne, elle est une source intarissable, toujours fraîche et désaltérante.
B) Jésus est le sûr fondement d’Esaïe 28, v. 16, la pierre d’angle sur laquelle repose tout l’édifice de l’Eglise (1 Pier. 2, v. 4-8). Esaïe 9, v. 6 déclare que «Le gouvernement est sur Son épaule» et Col. 1, v. 17 nous révèle un Christ à l’échelle cosmique: «Toutes choses (l’univers tout entier) subsistent par Lui». L’Eglise et le cosmos reposent sur Lui.
Il a été l’homme «doux et humble de coeur», mais Il était en même temps le Dieu si grand que «Les cieux des cieux ne peuvent le contenir» (1 Rois, 8 v. 27). Il a été aussi grand dans Son abaissement volontaire qu’Il l’est dans Sa gloire éternelle.



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