Dossier: Les médias
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POUR UN EMPLOI INTELLIGENT DES MEDIAS

« Je ne mettrai rien de mauvais devant mes yeux. » (Ps 101.3)
« Ouvre mes yeux, pour que je contemple les merveilles de ta loi ! » (Ps 119.18)

1. Les écrans sont-ils devenus nos maîtres ?

Nous sommes passés très rapidement de l’époque de la radio et du téléphone à celle de l’audio-visuel. Si, il y a quelques années à peine, la société connaissait surtout deux écrans (la télévision et le cinéma), aujourd’hui les écrans se multiplient et envahissent notre vie quotidienne. Comment les chrétiens vont-ils faire face à un tel déferlement d’images, d’idées et d’influences ?

Vers une nouvelle identité ?

Les médias1, dans tous les domaines, ont entrepris de jouer un rôle clé dans la réussite de nos vies. à tous ceux qui recherchent fiévreusement le bonheur, ils proposent des recettes et des normes nouvelles. Le processus se fait en deux temps : d’abord, on commence par discréditer les vieilles valeurs, taxées de ringardes (le couple, la famille, la foi chrétienne, etc.) ; puis on propose à l’individu désenchanté de se construire une nouvelle identité à travers le sport, la musique, la réalisation de soi, etc.

Pour embrigader l’individu dans ce processus, les médias et leur grande prêtresse, la pub, tablent sur quatre mots d’ordre principaux qui sont des piliers du culte individualiste du plaisir :
– l’instinct de groupe : faites comme tout le monde !
– le culte du héros : identifiez-vous à une personnalité du show-biz ou du sport !
– la prééminence de la nouveauté : ne restez pas en arrière, ne soyez pas ringard !
– l’attrait du plaisir immédiat : éclatez-vous maintenant !

Ces quatre mots d’ordre, qui correspondent aux « valeurs actuelles », se retrouvent dans de nombreux slogans publicitaires : « Faites comme chacun. Imitez la star X. Soyez in. Roulez fun. Achetez la marque A : c’est un must ! » Mais on peut facilement le discerner : un tel discours est profondément irréel. Il tente désespérément de concilier l’individualisme le plus extrême avec le conformisme le plus universel. L’identité nouvelle envisagée par nos médias serait-elle donc désirable ? S’agit-il de valeurs mûrement réfléchies, susceptibles de donner sens à la vie ? Faut-il vraiment adopter la « pensée unique » diffusée sur les écrans ?

La pression de l’« économiquement correct »

Les médias exercent une pression sur les consciences en s’infiltrant dans l’intimité de chacun ; ils génèrent en nous des pulsions exacerbées. Ils nous plongent dans un monde artificiel par la pub et par les nouvelles technologies de communication. La stimulation des désirs ne connaît plus de limites. L’imaginaire débridé outrepasse l’expression naturelle des sentiments humains. Tout semble permis.

Ainsi, notre civilisation, qui s’était patiemment efforcée de définir l’exercice de la liberté individuelle en valorisant le respect de l’égalité, de la solidarité et de la raison, bascule maintenant dans l’individualisme, la libéralisation, la réussite, la mondialisation, au prix de l’exclusion des autres et même de celle de son prochain immédiat.

Il est évident que notre société hédoniste (et ses médias) caresse l’égoïsme individuel dans le sens du poil. Dominés par leurs pulsions, nos contemporains n’ont plus le loisir de réfléchir en profondeur et d’aiguiser leur esprit critique. Ainsi deviennent-ils des proies faciles pour tous les marchands de plaisir.

La pression du « politiquement correct »

Celui qui croit pouvoir s’informer grâce à la télévision (par exemple à travers le journal télévisé) et pense être informé objectivement en puisant directement à la source, se trompe lourdement. Une quantité impressionnante de sélections, de filtrages et de trucages ont été préalablement opérés au gré de toutes sortes de partis pris politiques, idéologiques ou religieux.

Parmi des dizaines de milliers de faits, une sélection très restreinte est ensuite présentée à l’écran. On a procédé à ce tri   selon des directives précises, et en éliminant des centaines d’événements du même ordre et de la même importance, mais les critères de cette sélection ne sont jamais ouvertement révélés.

La pression du « socialement correct »

Sous prétexte d’améliorer la sécurité, la communication, et la cohésion sociale, le monde médiatique nous appelle à modifier nos comportements et à consentir au règne universel des écrans (que nous retrouvons au travail, à la maison, à la gare, chez le médecin, à l’hôpital, à l’école… et bientôt dans les rues de toutes les grandes villes d’Europe, où des caméras surveilleront la population en permanence). On peut douter des bienfaits de cette évolution.

D’une part, depuis que les écrans ont fait leur apparition, on a plutôt constaté une baisse de l’aptitude à communiquer ; les statistiques des drames familiaux nous le prouvent.
– Les écrans renforcent l’isolement de l’être humain ;
– Beaucoup d’enseignants d’écoles secondaires se plaignent de ce que les enfants aient subi des dégâts à cause de la télévision ou d’Internet2, et soient devenus incapables de penser d’une manière suivie, cohérente et critique.3
– L’écran a valorisé l’autonomie de l’individu aux dépens de ses relations avec les autres, qui peuvent être perçues comme contraignantes.

D’autre part, les défenseurs du « tout médiatique », qui font d’une attitude d’ouverture la pierre de touche du « socialement correct », ne se préoccupent guère du contenu moral de cette « ouverture ». À qui ou à quoi faut-il être ouvert ? Aux sports extrêmes, à la Gay Pride, à la vie sexuelle style Loft story ? Au dernier amour de sa vedette préférée, au look de Madonna ? En vérité, on nous presse d’être ouverts à n’importe quoi, sauf à l’essentiel, et ceci au nom de la liberté !

Une course sans fin ?

Si nous prolongeons notre réflexion sur les médias, nous réalisons que nous assistons, ces dernières années, à un maximum de changements en un minimum de temps. D’où cette question : où courons-nous ? Jusqu’à quand l’homme pourra-t-il supporter cette fuite en avant ?

La multiplication des cas d’épuisement (le fameux burn-out ), l’augmentation de la consommation d’alcool, de drogues et d’anxiolytiques traduisent bien ce mal-être dont les médias sont aussi coupables.

Même les acteurs économiques commencent à partager cette révolte et à se rendre compte que cette accélération du temps ne peut que nuire à la production : « Le secteur du business s’est imposé un rythme que lui-même n’arrive plus à suivre », constate Markus Simon, chef du Web service au Crédit suisse. « Plus vite, plus haut, plus loin : l’homme a sombré dans la folie de la vitesse », renchérit Ruth Hafner.4

Quand l’homme stressé d’aujourd’hui se déclare à bout de souffle, n’est-il pas en fait « à bout d’esprit » ? L’élévation du tempo comprime l’esprit et cette compression transforme notre psychisme en fusil à air comprimé. On ne s’étonnera donc pas de vivre une explosion de la violence, une croissance constante des dépressions, ces signes qui jalonnent la course de notre époque, elle-même largement influencée par les films hollywoodiens.

2. Pour un emploi intelligent des médias

Le message de la Bible

Tout d’abord, revenons au message biblique. La Bible condamne plusieurs péchés qui sont complètement banalisés sur les écrans, entre autres le péché de convoitise et le péché de violence.

 Le péché de convoitise

Puisque nous parlons des médias et de l’image, nous devons forcément rappeler l’importance de l’œil humain. C’est par le regard que le mécanisme de la tentation se met en route. Or, savez-vous que « l’œil » ou « les yeux » reviennent 735 fois dans la Bible ?
– ève « vit que l’arbre était bon à manger, agréable à la vue et propre à donner du discernement. Elle prit de son fruit et en mangea » (Gen 3.6).
– Akân a « vu dans le butin un manteau de Chinéar, d’une rare beauté, ainsi que deux cents sicles d’argent et un lingot d’or » (Jos 7.21).
– Le roi David, « comme il se promenait sur le toit de la maison royale, aperçut une femme qui se baignait et qui était très belle » (2 Sam 11.2)

Notre regard n’est jamais neutre5. Chaque chrétien désireux de conformer sa vie à la Parole de Dieu a une immense responsabilité : celle de veiller sur la maîtrise de son regard et de ses pensées, pour ne pas tomber dans la convoitise.

Le péché de violence

Le psalmiste avertit : « L’ éternel sonde ceux qui sont justes, mais il déteste le méchant et l’homme épris de violence » (Ps 11.5). Tuer son prochain n’est pas un geste naturel. La télévision brutalise et désensibilise les enfants comme un sergent-major brutalise et désensibilise ses recrues pendant la guerre !

Nous sommes en train d’élever des générations de barbares qui associent violence et plaisir, comme les Romains applaudissaient et continuaient de manger lorsque des chrétiens se faisaient massacrer.   Or la Bible dénonce cette violence omniprésente : celui qui regarde des images violentes est déjà en porte-à-faux avec le sixième commandement (Ex 20.13).

Quatre facettes des médias du point de vue chrétien

Notre génération est celle des écrans. Il est donc impératif que les chrétiens apprennent à vivre dans ce nouveau monde sans perdre le sens de leur mission ! Nous sommes le sel de la terre, nous sommes là pour redonner goût à la vie. De ce fait, la question qui nous préoccupe est : comment utiliser notre temps sans mettre devant nos yeux des images ou des écrits qui tuent la vie spirituelle?

1. De toute évidence il y a des émissions profanes qui sont en pleine contradiction avec l’éthique chrétienne.

Je fais allusion, par exemple, aux films qui encouragent les citoyens à s’habituer à la violence et à l’immoralité sexuelle.   La violence met en évidence nos mauvais désirs qui sont le résultat direct de notre nature pécheresse (Rom 3.10-12). Voilà pourquoi Dieu déteste celui qui se livre à la violence.

Le chrétien, en tant que « sel de la terre », doit lutter contre la prolifération de la violence dans notre société. Mais nous devons aussi proposer des alternatives à la génération montante. Par exemple, créer des médias chrétiens qui stimulent notre foi en Jésus-Christ et qui soient édifiants pour les églises.  

2.   Il y a des médias profanes qui sont en accord avec l’éthique chrétienne.

Nous pouvons citer ici des reportages intéressants sur l’histoire des pays, des émissions sur la nature, ou certains documentaires scientifiques.

Aujourd’hui, on parle beaucoup de divertissement, mais le chrétien a pour vocation de vivre à la gloire de Dieu. Il ne vit plus pour lui-même mais pour le Seigneur (Gal 2.20). Faisons de nos loisirs un sujet de prière en cherchant premièrement à nous investir pour l’avancement du royaume de Dieu, quitte à renoncer à des plaisirs éphémères (Rom 12.1,2).

Il n’est donc pas interdit de suivre une émission intéressante à la TV pour s’instruire, mais il faut la regarder en se disant : « Si Jésus-Christ était là, avec moi, devant mon écran de PC ou de TV, est-ce que je continuerais à regarder ? » Si vous pouvez répondre « Oui », alors continuez ! Si vous dites « Non », alors cessez de regarder car vous risquez d’être manipulés, voire contaminés par ce que vous voyez.

3.   Il y a des médias chrétiens qui produisent des émissions d’évangélisation.

Le monde des images est devenu incontournable, y compris pour l’ église de Jésus-Christ. Notre responsabilité est d’annoncer l’évangile à notre « génération-écrans ». Il est très réjouissant de savoir qu’il y a de plus en plus de films chrétiens de bonne qualité, pour annoncer l’évangile à nos contemporains.6 Et si l’image est bien faite, elle peut toucher son auditoire d’une façon extraordinaire. Dieu cherche des jeunes hommes et des jeunes femmes prêts à se former en vue de communiquer l’évangile par ces nouveaux moyens. Cependant, bien que la « forme » de l’annonce du message puisse changer, nous devons toujours respecter le « fond » du message. Ne changeons pas son contenu !

4.   Il y a des médias chrétiens qui produisent des émissions d’édification.

De plus en plus de sites chrétiens voient le jour sur le Net : des écoles bibliques, des facultés de théologie, des églises, des œuvres missionnaires, etc., offrent des cours ou des études bibliques solides par correspondance, ou simplement la possibilité de consulter des documents intéressants pour l’édification du corps de Christ.7  

Mais bien qu’Internet ait supprimé les distances, ces nouveaux médias ne peuvent pas remplacer l’intimité émotionnelle et affective d’une rencontre entre plusieurs personnes. Gardons-nous d’une église purement « virtuelle ».

3. Conclusion : Soyons lucides et responsables !

Face à des médias qui ont réussi à nous mettre sous la pression du culte de la nouveauté, nous, chrétiens, avons besoin, plus que jamais, de réfléchir à nos points de repères, en nous enrichissant par l’enseignement de la Bible et son message rédempteur. Soyons donc responsables : responsables de notre comportement face à notre environnement actuel et responsables face à notre mission de proclamation de la bonne nouvelle (Mat 28.19-20).
– Soyons conscients de ce que nous regardons. Retenons ce verset du Ps 101 placé en exergue : « Je ne mettrai rien de mauvais devant mes yeux. » Cela veut dire : si je navigue sur le Net, ou si je me trouve devant l’écran de la télévision : « Seigneur Dieu, aide moi s’il te plaît à éteindre l’image au bon moment ; Seigneur, empêche-moi de souiller mon âme avec des images qui m’éloignent de toi. »
– Faisons attention à ce qui nourrit nos pensées : « Au reste, frères, que tout ce qui est vrai, tout ce qui est honorable, tout ce qui est juste, tout ce qui est pur, tout ce qui est aimable, tout ce qui mérite l’approbation, ce qui est vertueux et digne de louange, soit l’objet de vos pensées. » (Phil 4.8)
– N’hésitons pas à fuir, si besoin est : « Fuis les passions de la jeunesse et recherche la justice, la foi, l’amour, la paix, avec ceux qui invoquent le Seigneur d’un cœur pur. » (2 Tim 2.22)
– Recherchons la sanctification pratique : « Ce que Dieu veut, c’est votre sanctification ; c’est que vous vous absteniez de l’inconduite ; c’est que chacun de vous sache tenir son corps dans la sainteté et l’honnêteté,             sans se livrer à une convoitise passionnée comme font les païens qui ne connaissent pas Dieu. » (1 Thes 4.3-5)

Face à de telles paroles, nous avons de quoi réfléchir, n’est-ce pas ? La liberté en Christ implique une certaine autonomie de chaque être humain pour qu’il ait la capacité de penser par lui-même en se libérant des identités de surface créées de toutes pièces par les modes éphémères telles que les médias nous les proposent. Comme le dit Rom 12.2, « ne vous conformez pas au monde présent, mais soyez transformés par le renouvellement de l’intelligence, afin que vous discerniez quelle est la volonté de Dieu : ce qui est bon, agréable et parfait ». Cette responsabilisation d’esprit ne peut s’éveiller qu’en écoutant la Parole infaillible de Dieu pour nous éduquer dans la justice de Dieu (2 Tim 3.16). Ainsi nous pourrons gérer nos écrans et nos loisirs de façon responsable et à la gloire de Dieu.

1 Les « médias » désignent ici un vaste réseau de communication   qui comprend la littérature, la radio, la télévision, les vidéos et DVD, les jeux virtuels, Internet et le dernier né, la photophonie. Cet article ne procède pas à une analyse approfondie de ces gigantesques moyens de communication audio et audio-visuels. Mon objectif est de vous   sensibiliser à l’impact qu’exercent les médias dans nos vies.
2 Des penseurs et des docteurs en conviennent :
– « L’exposition des enfants et des jeunes à la télévision est un facteur causal dans la moitié environ des homicides qui sont commis aux États-Unis, soit dans quelque 10 000 cas chaque année. » (David Grossman, « Comment la télévision et les jeux vidéos apprennent aux enfants à tuer », Jouvence, 2000, p. 14.)
– L’écrivain Christian Bobin écrit : « Quand on regarde la télévision. par exemple : tu es là, dans ton fauteuil ou devant ton assiette, et on te balance un cadavre suivi du but d’un footballeur, et on vous abandonne tous les trois, la nudité du mort, le rire du joueur et ta vie à toi, déjà si obscure, on vous laisse chacun à un bout du monde, séparés d’avoir été aussi brutalement mis en rapport avec un mort qui n’en finit plus de mourir, un joueur qui n’en finit plus de lever les bras, et toi qui n’en finis pas de chercher le sens de tout ça. » (Christian Bobin, L’Inespérée, Gallimard, Paris, 1994, p. 24-25.)
– Liliane Lurçat, docteur en psychologie à Paris, dit : « La télévision est une voleuse d’enfance. » En vrac, elle lui reproche d’éloigner l’enfant du réel, d’induire une dépendance et de provoquer des phénomènes d’imitation. Exagéré ? « On a tout de même vu des enfants sauter par la fenêtre parce qu’ils se prenaient pour leur héros préféré », rappelle-t-elle ! (Liliane Lurçat, Coopération, n° 35, 27 août 1997, p. 8-9.)
3 Récemment, une jeune fille me disait qu’elle regardait régulièrement des émissions comme Loft Story. à ma question sur sa motivation, elle a répondu : « Je sais, les propos sont banals, voire parfois à la limite de la débilité. Mais c’est rassurant. Et tout le monde en parle. Il faut être de son temps ». Sois de ton temps ! Bien des jeunes ont intériorisé ce nouveau slogan. Ce genre de comportement cautionne une certaine paresse intellectuelle et dispense de réfléchir. L’actualité proposée par les médias devient alors un lieu de vérité absolue : « ça vient de sortir, une foule de gens s’y conforment, on en parle, donc c’est important de voir. » Mais cet état d’esprit est couronné par une absence de marque : celle de l’esprit critique.

4 J. de Coulon, Les enfants du veau d’or, résister à l’ordre marchand par l’éducation, Desclée de Brouwer, Paris, 2002, p. 114.
5 Cf. l’article de Jan-Bert de Mooy, « La télévision », Promesses, 1995.
6 Par exemple, le DVD « L’Espoir », qui fait le tour de la Bible en 80 minutes (www.lespoir.fr).
7 Par exemple, les sites comme celui de Promesses, www.promesses.org, celui des Éditions Clé qui éditent la Bible On-line, www.unpoissondansle.net, ainsi que des moteurs de recherche comme www.topchretien.com ou www.laquarium.org.

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De Mooy Jan-Bert
Jean-Bert de Mooy est marié et père de deux enfants. Il est pasteur d'une église évangélique à Bulle, en Suisse romande et conférencier bien connu. Il a fait ses études à l'Institut Biblique "Emmaüs", à Saint-Légier, en Suisse romande, et a suivi des cours dans les facultés de Vaux-sur-Seine et d'Aix-en-Provence, en France. Il travaille aussi avec les jeunes et a élaboré un cours de formation biblique dans le cadre du CyFoJe (Cycle Formation Jeunesse). Il est l'auteur d'un cours sur Les Dix Commandements, disponible comme module du logiciel Bible Workshop Pro vendu par la Maison de la Bible (2004).