Dossier: Esotérisme - Témoignage
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Fascinée par les médecines parallèles

Témoignage Madeleine Wehrli-Schnydrig, infirmière (Suisse)

Article paru dans l’édition spéciale de L’Avènement : « L’ésotérisme en vogue », publié avec l’aimable autorisation de Christian Willi, du comité de rédaction.

Madeleine Wehrli-Schnydrig est infirmière.
Valaisanne d’origine, elle habite à Herisau depuis 17 ans.

Durant mon école d’infirmière déjà, j’aspirais à découvrir une alternative à la médecine scientifique basée sur la chimie et les appareils médicaux. Une fois ma formation terminée, j’ai alors commencé un cours de réflexologie. Cela m’a enthousiasmée et j’ai désiré en savoir davantage. C’est ainsi que j’ai suivi plusieurs cours successifs : plantes médicinales et leurs préparations, massages corporels, kinésiologie, santé par le toucher, drainage lymphatique, fleurs de Bach, etc.

Un nouveau monde captivant

J’entrais dans un monde nouveau et captivant. J’étais avide d’élargir mes connaissances et je m’inscrivais sans cesse à de nouveaux cours. Je voulais connaître mon corps, observer ses réactions, découvrir mes sens et jouir pleinement de la vie. Je donnais une très grande importance à l’érotisme et à la sexualité. Pour être plus sensible à l’énergie universelle, je m’habillais de préférence avec de la soie. Je me nourrissais sainement, faisais beaucoup de sport, recherchais des expériences extrêmes et explorais ma créativité.

Immersion dans le Nouvel Âge

Je glissais toujours plus dans le mouvement Nouvel Âge. Je dévorais les livres de Shirley McLaine. J’ai suivi une série de conférences au sujet de l’ère du Verseau, j’ai fait faire mon horoscope et prédire mon avenir. Je me suis créé ma propre vision du monde, en m’inspirant de différentes philosophies. La réincarnation me semblait tout à fait logique et le suicide une porte de sortie envisageable.

Je croyais également à quelque chose de suprême, à une grande énergie à laquelle je participais. Je me considérais comme un microcosme, entouré et influencé par le macrocosme. Dans cette compréhension des choses, je voulais m’ouvrir à mon vrai « Moi » et m’accorder à l’énergie de l’univers. J’étais prise dans un grand tourbillon. Plus mes connaissances et mes expériences se multipliaient, plus ma soif de progresser spirituellement était grande.

Une idée a commencé à mûrir en moi, celle de me former pour devenir guérisseuse. Je voulais apprendre à activer le système d’auto-guérison dans le corps, à influencer l’âme, et à libérer l’esprit. C’est ainsi que la méditation a pris une place toujours plus importante dans ma vie.

Spirale descendante

Malgré tout, j’avais de plus en plus l’impression d’être enchaînée. Je ne trouvais pas la paix, consciente qu’il me manquait quelque chose. Afin de régler mes problèmes, je suis allée en Alsace durant un an et demi pour suivre un traitement. Je travaillais avec les couleurs et la respiration, je me servais de la pensée positive et suivais d’autres cours : morphopsychologie, pendule, etc. Je voulais m’élever dans les hauteurs, mais je me faisais aspirer par les ténèbres.

Un coup de fil salutaire

Un jour, j’ai reçu un appel du Valais qui allait changer toute ma vie. C’était ma sour Manette. Pleine de joie, elle m’a expliqué qu’elle s’était convertie à Jésus-Christ et qu’elle avait commencé une nouvelle vie. Je ne comprenais pas ce qu’elle voulait dire. Dans mon village, dans toute ma parenté et parmi mes amis, personne ne m’avait jamais parlé de conversion.

Combat

Les dix-huit mois suivants ont été pour moi un grand combat. J’aimais beaucoup ma sour et je me souciais d’elle. De ce fait, je discutais beaucoup avec elle afin de l’aider à reprendre ses esprits. Mais elle m’a montré une toute autre vision du monde. Elle m’a expliqué comment Dieu me voyait, ce qu’il avait fait pour moi par son fils Jésus-Christ et comment, dans son amour, il faisait tout pour m’attirer à lui. Dans ma quête spirituelle, je n’avais jamais rencontré autant de pardon, d’amour et de miséricorde… Afin de vérifier et d’éprouver tout cela, j’ai commencé à lire la Bible. J’examinais tous les domaines de ma vie à la lumière de la Parole de Dieu.

J’ai commencé à ne plus diriger mon intérêt sur l’idole du cosmos, mais sur Dieu seul. Le dimanche 30 avril 1989, après de longues luttes, j’ai enfin décidé de remettre les rênes de ma vie à Dieu.

Je savais que je ne pouvais pas en rester là, je voulais concrétiser ma décision. J’étais constamment troublée par une phrase de Manette : « Un demi-chrétien n’est rien. » Je voulais suivre entièrement mon nouveau Seigneur. J’ai demandé à Jésus de me donner de la force, et j’ai jeté tout ce qui, dans mon ménage, avait un rapport avec l’ésotérisme et la magie. J’ai ainsi tiré un trait sur ma vie remplie de superstitions.

Changements progressifs

Par la suite, Dieu a entrepris de me transformer, avec beaucoup de patience et sans me bousculer. Il a renouvelé mes pensées, guéri mes sentiments, corrigé mon caractère. Je suis si reconnaissante de ce que Dieu, aujourd’hui encore, me transforme au travers de ma relation quotidienne avec lui ! Non pas que je n’aie plus de problèmes, mais, en toutes choses, je demande l’aide de Dieu, pour qui rien n’est impossible. Jésus-Christ, le Fils du Dieu vivant, est devenu la réponse à mes questions et le but de ma recherche. En lui j’ai trouvé le repos, la liberté, une grande joie et la sécurité. Maintenant, ma vie a un vrai sens.

Madeleine Wehrli-Schnydrig a détruit sa littérature ésotérique dans la cheminée. Elle a ainsi marqué sa séparation claire d’avec l’ésotérisme et l’occultisme.

Actes 19.19 : « Un grand nombre de ceux qui avaient pratiqué la magie apportèrent leurs livres et les brûlèrent devant tout le monde. On calcula la valeur de ces livres et l’on trouva qu’il y en avait pour cinquante mille pièces d’argent. »

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