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Un trésor sans prix

Vie pratique

Le trésor d’une personne peut avoir peu de prix aux yeux d’une autre. Effectivement, chacun de nous use de ses propres critères de valeur. Ce sont les yeux qui font la différence : « L’œil est la lampe du corps. » (Mat 6.22) Celui dont la vision embrasse les dimensions invisibles et éternelles de la vie verra autrement que celui qui n’en perçoit que les dimensions temporelles. Cette réalité est illustrée par les réponses données à Jésus par Zachée d’une part, et par le « jeune homme riche » d’autre part. Les deux étaient riches des biens de ce monde. Zachée a compris que ce qui est temporel ne peut pas être préféré à ce (ou Celui) qui est éternel. Le jeune homme riche a compris que quelque chose lui manquait dans la vie, mais comme beaucoup aujourd’hui, il a fixé les yeux sur les choses temporelles, au détriment de la richesse éternelle.

Un grand nombre de pratiques religieuses et culturelles du peuple de Dieu de l’Ancien Testament ont préfiguré les réalités de l’ère de l’Évangile. Ainsi en a-t-il été du concept de droit d’aînesse. Les Écritures indiquent que, dans la « famille » de Dieu, c’est à Jésus que revient l’honneur du droit d’aînesse. Il est dit de lui qu’« il est l’image du Dieu invisible, le premier-né de toute la création » (Col 1.15), et qu’« il est la tête du corps, de l’Église ; il est le commencement, le premier-né d’entre les morts, afin d’être en tout le premier. » (Col 1.18) L’honneur suprême qui a été glorieusement conféré à Jésus a été conçu pour la gloire de Dieu à travers nous, ses créatures. Quand nous nous réjouissons de la richesse de sa grâce en Christ, cela plaît à notre Père céleste et son nom est glorifié. Le but de toute la révélation de Dieu à l’homme est que nous puissions connaître la grandeur infinie de sa puissance. Ce n’est que par révélation qu’il nous devient possible de participer à cette promesse glorieuse. Jésus s’en est réjoui : « Je te loue, Père, Seigneur du ciel et de la terre, de ce que tu as caché ces choses aux sages et aux intelligents, et de ce que tu les as rév???élées aux enfants. » (Mat 11.25) Il ajoute un peu plus tard : « Mais heureux sont vos yeux, parce qu’ils voient, et vos oreilles, parce qu’elles entendent ! Je vous le dis en vérité, beaucoup de prophètes et de justes ont désiré voir ce que vous regardez, et ne l’ont pas vu, entendre ce que vous entendez, et ne l’ont pas entendu. » (Mat 13.16,17)

Beaucoup de non croyants investissent tous leurs espoirs dans des temps meilleurs : ils appellent de leurs vœux une sorte de « royaume » bienheureux sur la terre. Mais pour nous, les Écritures nous encouragent à croire que, dès à présent, nous avons été délivrés de la puissance des ténèbres et transportés (plantés) dans le royaume de Christ (Col 1.13). Paul a déclaré que « si quelqu’un est en Christ, il est une nouvelle créature. Les choses anciennes sont passées ; voici, toutes choses sont devenues nouvelles. » (2 Cor 5.17) Ces deux passages, parmi beaucoup d’autres, montrent clairement que Jésus tient en réserve un grand trésor, d’inestimable valeur, pour tous ceux qui sont fidèles, pour tous ceux qui ne sont pas prêts à vendre leur héritage éternel pour un morceau de nourriture terrestre (cf. Gen 25.31-34).

Ce trésor, le don du salut, a été acquis pour nous à un prix énorme, car « ce n’est pas par des choses périssables, par de l’argent ou de l’or, que vous avez été rachetés de la vaine manière de vivre que vous aviez héritée de vos pères, mais par le sang précieux de Christ, comme d’un agneau sans défaut et sans tache. » (1 Pi 1.18-19) Dans un sens, il est impensable qu’un tel sacrifice ait été consenti pour nous, pécheurs indignes et misérables. Néanmoins, il a été accompli. Ce qu’il a vraiment coûté à Dieu, à Jésus, et à tout le ciel, nous ne le comprendrons que dans le monde à venir. La clarté de notre compréhension de ce trésor dépend de la qualité de notre foi, comme Paul le rappelle avec instance aux Éphésiens :

« [… ] Je fléchis les genoux devant le Père [… ] afin qu’il vous donne, selon la richesse de sa gloire, d’être puissamment fortifiés par son Esprit??? dans l’homme intérieur, en sorte que Christ habite dans vos cœurs par la foi ; afin qu’étant enracinés et fondés dans l’amour, vous puissiez comprendre avec tous les saints quelle est la largeur, la longueur, la profondeur et la hauteur, et connaître l’amour de Christ, qui surpasse toute connaissance, en sorte que vous soyez remplis jusqu’à toute la plénitude de Dieu. » (Éph 3.14-19)

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