Série: Les enquêtes du Béréen - Etude biblique
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5. L’épître de Jacques (suite et fin)

L’EPITRE DE JACQUES (suite et fin)

L’épître de Jacques, nous l’avons souligné dans notre précédent article (voir P. No 14) , nous exhorte à mettre la Bible, parole de Dieu, en pratique. Cette fois, nous voulons mentionner quelques impératifs que Jacques nous donne, en rappelant que, pour mettre la Parole en pratique, il faut premièrement la lire et la connaître, ceci à l’encontre de tant de gens qui parlent de Dieu et de sa Parole, sans connaître Dieu, sans avoir lu sa Parole, et qui prennent leurs désirs pour les pensées de Dieu.
Dieu nous a révélé, par son saint Livre, ce que nous devons savoir. Ne cherchons pas sa pensée dans une religion, dans une philosophie ou dans une contemplation quelconque, mais cherchons-la où elle se trouve: dans la Bible. Acceptons les enseignements divins tels qu’ils sont. Ce sera notre premier acte de foi, une première mise en pratique de la Parole. Acceptons, par la foi, ce que Dieu nous dit et croyons que, si ses promesses se réalisent, ses jugements aussi se réaliseront un jour. Etudions la Bible en groupe ou isolément, et Dieu, par son Esprit, nous conduira dans ses plans et dans ses pensées, et nous affermira chaque jour dans la foi tout en nous révélant la personne admirable de Jésus-Christ, son Fils.
Jacques a donc écrit cinq chapitres pour éveiller la conscience de ceux qui prétendent avoir la foi et dont la vie semblerait prouver le contraire. Aussi son épître est-elle parsemée d’affirmations percutantes :

« Qu’il demande avec foi, sans douter; car celui qui doute est semblable au flot de la mer, qui est agité et poussé çà et là par le vent » (1, 6). « L’homme qui doute » est une loque poussée çà et là, un promeneur indécis, toujours affairé, mais qui marche sans aucun but.

« Heureux celui qui endure la tentation; car, après avoir été mis à l’épreuve, il recevra la couronne de vie que Dieu a promise à ceux qui l’aiment » (1, 12). Couronne qui vaut toutes les médailles olympiques de tous les temps !

« Si quelqu’un croit être religieux et ne tient pas sa langue en bride, il se trompe ainsi lui-même et sa religion est vaine » 1, 26) .Celui qui sème le bon grain et des mauvaises herbes dans le même champ ne doit pas s’attendre à cueillir un jour des fruits.

« Tu crois qu’il y a un seul Dieu; tu fais bien; les démons le croient aussi, et ils tremblent » (2, 19) .Ce court verset, un modèle de concision, dit bien qu’il ne suffit pas de croire que Dieu existe pour être sauvé, mais qu’il faut croire en lui, en son Fils mort et ressuscité (Héb. 2, 2-4) .

« la foi, sans les oeuvres, est morte » (2, 26) .Une foi morte! Cela ne nous fait-il pas réfléchir ?

« De la même bouche sortent la bénédiction et la malédiction! Il ne faut pas, mes frères, qu’il en soit ainsi. Jaillit-il d’une même fontaine de l’eau douce et de l’eau amère ? .(3, 10-11). Un robinet d’où coulent bénédiction et malédiction… Seul l’homme est capable d’une telle combinaison !

« Ames adultères, ne savez-vous pas que l’amour du monde est inimitié contre Dieu ? Ainsi, celui qui veut être l’ami du monde devient l’ennemi de Dieu » (4, 4). Une fois de plus, Dieu nous place devant un choix, et de ce choix dépendra notre avenir, non seulement terrestre, mais aussi et surtout céleste… ou infernal !

« Ainsi donc, celui qui sait faire le bien et qui ne le fait pas, commet un péché » (4, 17) Une sérieuse mise en garde qui devrait abolir tout abstentionnisme dans notre vie spirituelle et pratique.

« Quelqu’un est-il dans la joie ? »(5, 13) .Les chants joyeux, qui montent de coeurs heureux: joie que seule une vie nouvelle peut procurer et que seul un homme régénéré peut connaître.

En plus de ces affirmations, et de nombreuses autres que nous vous laissons découvrir ou redécouvrir, Jacques n’hésite pas à placer, dans un même exemple, Abraham et une prostituée (Jacques 2, 23-25) .Il nous montre qu’il n’y a, devant Dieu, lorsque la foi est une réalité vivante, point d’acception de personnes. C’est un tableau bien à notre portée que celui de Rahab (Josué, ch. 2 et 6). Ce récit est propre à nous encourager et à renforcer notre foi souvent si chancelante. Devant le mal flagrant, Jacques n’hésite pas à employer les grands moyens. Et s’il le fait, ce n’est pas pour choquer ses lecteurs, mais pour les éveiller, pour les secouer de leur torpeur.

Un trait particulier de l’épître de Jacques: il soutient le pauvre et parle avec une grande sévérité de certains riches. Chap 2, 2-7 et surtout chap 5, 1-6. Chrétien n’est pas synonyme de pauvreté. Et il faut le souligner, beaucoup de riches ont utilisé leurs biens d’une façon magnifique. Ils n’auront pas à rougir de l’utilisation qu’ils auront faite de leur richesse. Mais toute l’Ecriture nous met en garde contre certaines richesses, et Jacques en particulier souligne des faits attristants, d’autant plus qu’ils ont été commis par des gens qui prétendent avoir la foi. I Jean 2, 28 nous montre que nous pourrons être confus à l’avènement du Seigneur et cette confusion viendra aussi de l’utilisation que nous aurons faite des richesses que le Seigneur nous a confiées. Dans cette pensée, soulignons le jugement qui s’élèvera contre nous: Jacques 5, 3 « leur rouille s’élèvera en témoignage contre vous… ». Et l’exhortation de Mat th. 6, 19-21 est plus actuelle que jamais: « Ne vous amassez pas des trésors sur la terre où la teigne et la rouille détruisent, et où les voleurs percent et dérobent; mais amassez-vous des trésors dans le ciel, où la teigne et la rouille ne détruisent point, et où les voleurs ne percent, ni ne dérobent. Car là où est ton trésor, là aussi sera ton coeur ». La Bible forme vraiment un tout qui nous exhorte et nous encourage. Dieu veut notre bien et il sait mieux que nous ce qu’il nous faut. A nous de saisir les promesses divines par la foi afin que la constatation d’Hébreux 4, 2 ne s’adresse jamais à nous: mais la parole qui leur fut annoncée ne leur servit de rien …».

Enfin, si l’épître de Jacques est particulièrement vivante, c’est parce que l’auteur utilise beaucoup d’images (une douzaine environ: miroir, mer, chevaux, navires, etc., etc.) et veut par ces exemples non seulement attirer toute notre attention mais veut aussi rendre son écrit compréhensible par tous.
En guise de conclusion nous répéterons une fois encore l’exhortation principale qui nous est soulignée dans cette épître :

Une foi sans oeuvres est une foi morte. Si donc nous prétendons avoir la foi, montrons-le dans nos actes journaliers, car la foi n’entre pas seulement en jeu dans les éventuelles grandes actions de notre vie, mais aussi et surtout dans nos activités quotidiennes.

Amis lecteurs, nous espérons que cette courte étude vous poussera à lire la Parole de Dieu, à la méditer et à la mettre en pratique. Vous verrez alors les promesses de Dieu s’accomplir.


* * *



Pensée

ET LUI… !
Sa renommée se répandait de plus en plus, et les gens venaient en foule pour l’entendre et pour être guéris de leurs maladies. Et Lui, Il se retirait dans les déserts et priait (Luc 5, 15-16) .

ET NOUS… ?
Quand nous regardons le monde avec nos yeux nous sommes pauvres. Quand nous regardons le monde avec les yeux de Christ nous sommes riches.


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