Dossier: L'amour et la grâce de Dieu
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Dieu a tant aimé le monde

Alexander Strauch

Cet article est un extrait du chapitre un : « Cinq moins un égale zéro » du livre Diriger avec amour, d’Alexander Strauch. Il est reproduit avec la permission des éditions CLÉ (2007).

Dwight L. Moody […] raconte comment sa découverte de la doctrine de l’amour a changé sa vie. Tout commença lorsque Henry Moorhouse, un évangéliste britannique de vingt-sept ans, prêcha dans l’église de Moody pendant une semaine. À la surprise générale, Moorhouse prêcha sept sermons d’affilée sur Jean 3.16 […] :

« Pendant six soirs, il prêcha sur ce seul texte. Le septième soir arriva, et il monta en chaire. Tous les regards étaient braqués sur lui. Il dit : “Mes chers amis, j’ai passé toute la journée à chercher un texte nouveau, mais je n’en ai trouvé aucun qui soit meilleur que cet ancien ; nous allons donc ouvrir l’Évangile selon Jean au chapitre trois et au verset seize.” […] Je me souviens de la fin du sermon : “Mes amis, dit-il, pendant toute une semaine, je me suis efforcé de vous faire comprendre combien Dieu vous aime, mais je ne peux le faire avec cette pauvre langue qui balbutie. Si seulement je pouvais emprunter l’échelle de Jacob, grimper jusqu’au ciel et demander à Gabriel, qui se tient devant la face du Tout-Puissant, de me dire combien d’amour le Père a pour le monde, tout ce qu’il pourrait répondre serait : ‘Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle.’” »

Incapable de retenir ses larmes en écoutant Moorhouse parler de l’amour de Dieu qui envoya son Fils mourir pour des pécheurs, Moody confessa :

« Jusqu’à ce moment-là, j’ignorais que Dieu nous aimait tellement. Mon cœur commença à se dégeler ; je ne pus retenir mes larmes. C’était comme si je venais de recevoir des nouvelles d’un pays lointain. Je bus le message à grandes gorgées. […] Je vous le dis sincèrement : il n’y a qu’une chose qui attire plus que toute autre chose au monde, c’est l’amour. […]

Je pris le mot “amour” et ne sais combien de semaines je passai à l’étude des passages qui le contiennent, jusqu’à ce que je ne puisse faire autrement qu’aimer les gens ! Je m’étais si longtemps nourri d’amour que j’étais pressé de faire du bien à tous ceux que je côtoyais. J’étais rempli d’amour. […]. Il est inutile de vouloir travailler dans l’Église sans amour. Le médecin et le juriste peuvent accomplir un bon travail sans amour, mais il est impossible d’accomplir l’œuvre de Dieu sans amour. »

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