Dossier: L'Apocalypse
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7 messages pour l’Église d’aujourd’hui (Apocalypse 2 et 3)

Avant de donner ses révélations à Jean, Jésus lui apparaît dans l’éclat de sa gloire comme le Fils de l’homme prêt à exercer le jugement (1.10-16). Le Seigneur commence par purifier sa propre maison (1 Pi 4.17). C’est pourquoi le disciple voit le Seigneur « au milieu de sept lampes d’or » qui représentent sept assemblées de la province d’Asie.

Ces sept églises n’étaient pas les seules existantes à cette époque. Nous ne savons pas pourquoi elles furent choisies par le Seigneur pour recevoir un message de sa part ; c’est la souveraineté du Seigneur qui n’a pas besoin de justifier ses choix. Toutefois, le chiffre sept représente dans l’Écriture un ensemble complet. Nous pouvons comprendre que le Seigneur a en vue l’Église dans son ensemble. Il choisit ces assemblées parce que leur situation historique présente un trait spécial propre à caractériser un état particulier de l’Église à un moment donné et dans un contexte donné.

Jésus connaît parfaitement ces sept églises. Il apprécie, positivement ou négativement ou les deux à la fois, les « œuvres » de chacune d’entre elles. Rien n’est caché à l’omniscience du Seigneur, à ses yeux « comme une flamme de feu » (1.14), qui pénètrent jusque dans l’intimité, une intimité qui va faire rougir certaines de ces églises. À travers les sept lettres, Jésus ouvre, en quelque sorte, les cœurs et dévoile la vie des Églises et des membres qui les composent.

C’est pourquoi les messages aux sept églises ont reçu plusieurs applications :

1. une application locale, historique, destinée aux églises auxquelles ils sont adressés ;

2. une application aux églises de tous les temps qui devront discerner pour elles-mêmes les pièges ou les travers dans lesquels elles sont tombées ;

3. une application personnelle, à chaque croyant, invité à être « celui qui a des oreilles pour entendre », un « vainqueur » : l’église est ce que sont les membres qui la composent… ;

4. selon certains, une application prophétique, livrant un panorama où sont projetées les phases successives de l’histoire de la chrétienté jusqu’à l’enlèvement de l’Église.

Notre étude de ces lettres sera thématique ; elle ne suivra pas l’ordre des 7 lettres, et distinguera trois groupes, pour développer trois thèmes successifs :

– Le premier est composé d’Éphèse, Pergame et Thyatire, car ces trois églises reçoivent à la fois des encouragements et des reproches.

– Le second groupe est composé de Smyrne et Philadelphie : ces deux églises ne reçoivent que des félicitations et des encouragements.

– Le troisième groupe est composé de Sardes et Laodicée, car ces deux églises ne reçoivent que des reproches.

1. LA FAUSSE IMPRESSION D’ÊTRE PARVENU (ÉPHÈSE, PERGAME ET THYATIRE)

Éphèse (2.1-7)

Le Seigneur met en avant le zèle de l’église d’Éphèse, sa piété, sa fidélité, son dévouement. On peut imaginer ces chrétiens faisant du porte à porte, distribuant des traités (s’ils en avaient eu !), profitant de toutes les occasions, favorables ou pas, pour annoncer la bonne nouvelle de Jésus-Christ.

La communauté d’Éphèse prend aussi courageusement parti contre tout ce qu’elle discerne être contraire à la pensée de Dieu : « Tu ne supportes pas les méchants… » Quelle église aujourd’hui ne désirerait pas recevoir de tels éloges ? Et pourtant, cette impression d’être parvenu à une certaine maturité est remise en question par la dure déclaration de Jésus : « Mais ce que j’ai contre toi, c’est que tu as abandonné ton premier amour. » (2.4)

En effet, malgré son discernement, sa fidélité et son zèle au travail, l’amour s’est progressivement refroidi. Les œuvres peuvent subsister même lorsque l’esprit de foi qui les avait engendrées s’évanouit. Et cela ne s’appelle pas autrement que de l’activisme. Plus l’amour pour Dieu se refroidit, plus l’activisme grandit pour compenser et devient la préoccupation première, faisant naître un esprit religieux qui éloigne davantage encore de ce premier amour. Et Jésus n’hésite pas à qualifier cette perte de péché dont il faut se repentir.

Le manque de patience, de tolérance, de compréhension envers les autres peut être une première alerte de cette asphyxie spirituelle qu’est le manque d’amour (cf. 1 Jean 4.20-21). Et il y a essentiellement trois domaines qui y conduisent : l’égoïsme, la lassitude et la convoitise. Une vie de fidélité ne suffit pas pour être agréable à Dieu et pour épanouir sa foi : il faut avant tout cultiver une relation d’intimité avec le Seigneur : c’est lui la source de tout vrai amour.

Pergame (2.12-17)

Jésus souligne la consécration de l’église de Pergame : « Tu retiens mon nom, et tu n’as pas renié ma foi. » Ne pas renier la foi, c’est demeurer attaché aux enseignements de la Parole. On imagine sans peine les luttes spirituelles des chrétiens de Pergame et la nécessité de prendre les armes de Dieu et particulièrement « l’épée de l’Esprit à double tranchant », la Parole de Dieu, que Jésus utilise en se présentant à cette assemblée (2.12b).

Mais il lui est reproché de s’attacher à « la doctrine de Balaam, qui enseignait à Balak à mettre une pierre d’achoppement devant les fils d’Israël » (2.14). Pour comprendre, il faut remonter très loin dans le passé, lorsque le peuple hébreu est près d’arriver en terre promise. Balaam, appelé par Balak, le roi de Moab, pour maudire le peuple de Dieu, ne peut pas faire autrement que de bénir ce peuple (Nom 22-24). Alors Balaam donne à Balak un conseil plus vicieux, qui deviendra la « doctrine de Balaam » : essayer de détruire le peuple par l’intérieur en le faisant tomber dans l’idolâtrie pour que Dieu, cette fois, soit obligé de le maudire (Nom 25 ; 31.16).

Le piège est ici celui du compromis. En effet, lorsqu’une église commence à accepter en son sein les pensées et les comportements du monde — peut-être dans le but de ne pas choquer ce dernier pour mieux l’évangéliser — elle se trouve confrontée à plus ou moins court terme à différentes tentations, voire à des déviations doctrinales. Puisse l’Église ne pas emboîter ce pas pour rester « à la mode », mais montrer une réelle différence afin d’interpeller ce monde. Un bateau sur la mer, c’est normal ; mais lorsque la mer est dans le bateau, alors il y a grand danger. De même l’Église dans le monde, c’est normal ; mais le monde dans l’Église, c’est la catastrophe ! Lorsqu’un chrétien, ou une communauté, s’interroge pour essayer de justifier une désobéissance ou éviter la discipline ou la repentance, c’est « Balaam » qui frappe à la porte et pas le Saint-Esprit !

Thyatire (2.18-29)

Thyatire reçoit le message le plus long. Ses progrès étaient tellement marqués qu’ils font dire à Jésus que ses « dernières œuvres sont plus nombreuses que les premières ». L’amour pour Dieu et pour les frères ne s’était pas refroidi, à l’inverse d’Éphèse, et il produisait dans l’église une activité saine et constructive1.

Mais ces paroles d’encouragement ne s’appliquent pas à tous ceux qui étaient à Thyatire. En effet, Jésus lui reproche de laisser « la femme Jézabel, qui se dit prophétesse, enseigner et séduire mes serviteurs » (2.20). Jézabel était l’épouse païenne du roi d’Israël Achab, plus de 800 ans avant : elle l’excitait à faire le mal (1 Rois 21.25) et entraînait le peuple dans l’idolâtrie, avec ses prophètes de Baal. Elle symbolise ici l’esprit diabolique de domination et de permissivité scandaleuse, au nom d’une spiritualité et d’une foi chrétiennes. Et nous sommes invités à le discerner et à le condamner fermement. Cet esprit peut se démasquer lorsque quelqu’un prétend dire par « prophétie » : « Dieu m’a dit que… »

À travers Éphèse, Pergame et Thyatire, Jésus nous alerte simultanément sur trois dangers qui peuvent d’ailleurs se combiner : la religiosité, la compromission et l’esprit de domination. « Que celui qui a des oreilles entende » ce que l’Esprit lui révèle, et agisse maintenant, en conséquence !

2. LA FIDÉLITÉ À TOUTE ÉPREUVE (SMYRNE ET PHILADELPHIE)

Smyrne : la fidélité dans la souffrance (2.8-11)

La voie de cette fidélité avait été montrée quelques décennies plus tôt par les martyres d’Étienne, puis de Jacques, le propre frère de Jean (Act 12.1) et bien d’autres à leur suite. Le don de leur vie fut la preuve, s’il en fallait une, de l’excellence des révélations qu’ils avaient reçues, car qui donnerait lucidement sa vie pour un mensonge ou une utopie ?

Jésus annonce un temps de persécution, limité dans le temps (« dix jours »). L’histoire profane témoigne que durant deux siècles environ, on porta contre les chrétiens toutes sortes d’accusations. C’étaient les prétextes pour justifier les persécutions. Ainsi des milliers furent torturés et tués (cf. Héb 11.35-38).

Cette lettre à Smyrne montre la difficulté du témoignage et de la vie en Christ. Pourtant, malgré ce pessimisme, Jésus veut encourager son église : « Ne crains pas ce que tu vas souffrir. » Non, dit Jésus, ne crains pas les blasphèmes, les pertes de biens, l’appauvrissement, les moqueries, les calomnies, la torture et même la mort. Tertullien, un père de l’église, qui vécut au iie siècle, au temps de ces épreuves et qui mourra aussi martyr, a dit : Semen est sanguis christianorum (le sang des chrétiens est une semence). En effet, paradoxalement, la persécution a été un moyen extraordinaire pour répandre l’Évangile ; on le voit déjà dans le livre des Actes des Apôtres (Act 8.1-4). Il est facile aujourd’hui en Occident d’entendre ces paroles, car nous vivons en paix. Mais qu’en serait-il si nous devions traverser des persécutions aussi effroyables que celles des premiers siècles ? Ou celles dont sont l’objet nos frères et sœurs ailleurs dans ce monde au xxie siècle ? Aurions-nous autant d’audace et de foi pour accepter sans rechigner ces paroles de Jésus : « Sois fidèle jusqu’à la mort » ?

Toute épreuve — dans le cas de Smyrne, la persécution — est un moyen de fortifier la foi. Car il est si facile de dire : « J’ai la foi », lorsque tout va bien. Acceptons de nous soumettre à la souveraineté de Dieu en lui faisant confiance. Et nous serons le parfum2 de Christ au milieu des épreuves (cf. 2 Cor 2.14-17).

Philadelphie : la fidélité dans la faiblesse (3.7-13)

Comme pour Smyrne, aucun reproche n’est adressé à cette église : « Je connais tes œuvres… tu as peu de puissance », littéralement : « une petite puissance ». Mais la force de cette faible et petite communauté de Philadelphie résidait dans le fait qu’elle s’appuyait sur la parole de Christ. Et une conséquence immédiate de cette attitude est de ne pas avoir renié le nom de Jésus. C’est pourquoi le Seigneur a honoré leur fidélité en leur ouvrant une porte « que personne ne peut fermer », qui semble être l’occasion de répandre l’Évangile (cf. 1 Cor 16.8-9).

Garder la Parole n’est pas seulement l’avoir à la maison sur une étagère, mais la chérir dans son cœur, l’estimer à sa valeur. Pourtant, force est de constater qu’aujourd’hui la Bible a bien du mal à s’imposer, même parmi les chrétiens. On ne prend plus le temps. On attend d’avoir envie. Cette façon de vivre nous influence aussi, peut-être sans que nous nous en rendions compte, dans notre vie de piété et particulièrement dans le domaine de la méditation de la Parole de Dieu. Nous sommes donc invités aujourd’hui à réfléchir, sérieusement et objectivement, au temps que nous passons à lire et méditer la Bible et nous laisser avertir et convaincre par le Saint-Esprit.

3. LE RÈGNE DE L’HYPOCRISIE (SARDES ET LAODICÉE)

La particularité des messages à ces deux églises, c’est le ton dur du Seigneur, qui ne mâche pas ses mots. Jésus met le doigt sur une grave attitude qui se retrouve dans les deux : l’hypocrisie. Et la définition même de l’hypocrisie nous est donnée à Sardes : « Tu passes pour être vivant, et tu es mort. » L’hypocrisie n’est pas autre chose que de paraître ce qu’on n’est pas.

Sardes (3.1-6)

Sardes se conformait au monde qui l’environnait, et la richesse qui s’étalait avait pris le pas sur la foi et la dépendance en Dieu seul. Les croyants de Sardes ne combattaient plus ; ils étaient devenus spirituellement des « morts vivants ». L’Église semble avoir été éclaboussée par l’esprit d’embourgeoisement de la ville3 qui lui a fait perdre de vue l’essentiel. Alors à quoi cela sert-il d’être estimé par ceux qui voient les œuvres extérieures si l’on est condamné par Celui qui voit les œuvres du cœur qui, elles, condamnent pour l’éternité ? Le chef de l’Église ne se laisse pas tromper par nos apparences.

Au cours de son ministère, Jésus a été confronté à l’hypocrisie des responsables religieux (cf. Mat 23.27-28 ; 7.21-23). Il a condamné toute profession de foi lorsqu’elle n’est que verbale et dénuée de vérité, c’est-à-dire de réalité dans les actes de chaque jour, et il continue à le faire.

Laodicée (3.14-22)

Le message de Jésus à l’Église de Laodicée montre que l’hypocrisie va plus loin que le simple fait de paraître. Elle éloigne de la présence de Dieu et finit par le rejeter, le mettre dehors.

Jésus interpelle l’église de Laodicée : « Voici je me tiens à la porte et je frappe, si quelqu’un entend ma voix et ouvre la porte, j’entrerai chez lui, je souperai avec lui et lui avec moi. » (3.20). Comment le Seigneur peut-il être à la porte de son église ? En général, ce verset est utilisé pour l’évangélisation ; c’est juste dans l’esprit général de l’Écriture, mais ce n’est pas le sens premier de ce passage dans son contexte. En effet, Jésus s’adresse ici, dans un dernier élan d’amour, à son église et non au monde. Et par cette douloureuse affirmation, il ne laisse aucune ambiguïté possible quant à la triste réalité de la situation de l’église.

Le contexte aide à comprendre la force du message : Laodicée était réputée pour son commerce, son industrie textile et son école de médecine spécialisée dans les maladies des yeux4. Enfin, Laodicée était une ville très riche. Contexte qui ressemble à s’y méprendre à celui des pays dits industrialisés d’aujourd’hui, où nous retrouvons ces trois dominantes : l’importance du commerce, l’efficacité de la médecine et la puissance de l’argent.

Si Jésus s’adresse à l’église de Laodicée avec autant de sévérité, il n’a pas épuisé, pour autant, ses moyens de grâce à son égard. Avant de rejeter définitivement cette église en la vomissant de sa bouche — Dieu ne rejette pas l’individu mais le système dans lequel s’est enchevêtrée l’église — Jésus offre encore à chacun de ses membres une possibilité de sortir de cet état d’inconscience et de sa torpeur spirituelle par un dernier appel.

On peut admirer dans la cathédrale Saint-Paul à Londres un tableau de Holman Hunt illustrant ce verset qui représente Jésus couronné d’épines et frappant à la porte. L’artiste avait achevé son œuvre, lorsque quelqu’un lui fit remarquer : « Mr. Hunt, vous avez oublié la poignée de la porte.

– Non, répondit le peintre. Relisez Apocalypse 3.20. Ce n’est pas au Seigneur mais au pécheur d’ouvrir la porte. Aussi la poignée ne se trouve-t-elle qu’à l’intérieur. »

L’ouverture de la porte a un nom : le réveil. Le réveil commence lorsque l’individu écoute et fait à nouveau entrer Jésus dans sa vie. Beaucoup conçoivent le réveil sous forme d’un mouvement de l’Esprit de Dieu, accompagné d’expériences particulières, d’émotions fortes, de dons puissants, avec une croissance quantitative de l’Église. Mais le réveil, ce n’est pas le ciel qui descend : c’est le plancher qui s’effondre, et brise l’orgueil en démasquant le péché. Jésus propose trois conseils à Laodicée, en étroite relation avec l’état économique et sociologique de la ville : – au lieu de l’or des banques, son or épuré :  le Seigneur veut nous faire comprendre la nécessité de nous séparer de tout ce qui ne le glorifie pas dans notre vie et que nous gardons, peut-être secrètement, comme des richesses ; – au lieu du commerce du textile, son propre vêtement blanc : la blancheur du vêtement fait allusion à la sanctification basée sur la repentance, cette profonde tristesse que l’on éprouve lorsque l’on a offensé Dieu ou quelqu’un et qui n’est pas du tout une faiblesse ; la faiblesse, au contraire, est de s’accommoder de son péché, de son état et de trouver des prétextes pour y demeurer ; – au lieu du baume des oculistes, son propre collyre : la restauration spirituelle passe aussi par une vision renouvelée et un regard fixé sur Jésus (Héb 11.1 ; 12.3).

TROIS FILS ROUGES

Trois expressions sont communes aux sept lettres :

1. « Je connais tes œuvres. »

2. « Que celui qui a des oreilles pour entendre, entende ce que l’Esprit dit aux églises. »

3. « À celui qui vaincra ! » : cette expression-ci est suivie de promesses faites au vainqueur. Vous noterez le singulier (chacun est mis devant ses propres responsabilités) et le verbe « vaincre » (la vie avec Jésus n’est pas toujours facile, particulièrement aujourd’hui dans un monde en constante transformation). Les pièges dénoncés par Jésus aux églises se présenteront aussi sur notre route. Nous sommes avertis. Tenons-nous sur nos gardes et soyons vainqueurs !

1 Le « service » dont il est question (en grec diaconia) désigne tout travail, toute bienfaisance, surtout en faveur des pauvres. 2 « Smyrne » dérive du grec smurna qui signifie myrrhe. La myrrhe était une résine au goût amer, importée d’Orient en ce port de la mer Égée, pour en faire du parfum. 3 La ville de Sardes était construite sur une colline qui s’élève au-dessus du fleuve Pactole. Sardes était célèbre pour sa richesse et son luxe grâce à l’abondance d’or que le fleuve roulait dans son lit. Mais petit à petit, la cité s’est endormie en se repliant sur elle-même. Comme pour les autres églises, les caractéristiques locales ont influencé l’état moral des croyants. 4 Les oculistes appliquaient un collyre fameux que l’on fabriquait à l’aide d’une poudre nommée « baume de Phrygie ». Nombreux aussi étaient les malades qui cherchaient un soulagement par les eaux thermales tièdes de cette ville.

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Travier Frédéric
Frédéric Travier, bientôt la cinquantaine, est cévenol et diplômé de l’Institut Biblique Emmaüs (CH). Il est en service, à plein temps, dans l’œuvre de Dieu depuis 1988 : après avoir exercé une charge pastorale durant 12 ans, il est actuellement pasteur-évangéliste au service des églises francophones et directeur de l’Institut Biblique (concours pour enfants). Il est aussi l’auteur de la biographie de l’évangéliste André Adoul (éditions Impact).