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De toute tribu, langue, peuple et nation

4e

Tu es digne de prendre le livre, et d’en ouvrir les sceaux ; car tu as été immolé, et tu as racheté pour Dieu par ton sang des hommes de toute tribu, de toute langue, de tout peuple, et de toute nation ; tu as fait d’eux un royaume et des sacrificateurs pour notre Dieu, et ils régneront sur la terre. » (Apocalypse 5.9-10)

Quelle perspective dans ces versets : des gens de toutes origines, sauvés par le sang de l’Agneau immolé, sont proclamés rois et sacrificateurs ! Quatre termes sont utilisés pour décrire l’universalité de cette compagnie céleste. Mais il n’est pas nécessaire d’attendre le ciel pour essayer, dès aujourd’hui, d’anticiper dans l’Église ce que nous vivrons en perfection demain :

– « De toute tribu » : Une tribu est ici un clan, un ensemble de personnes unies généralement par les liens du sang. On pourrait y voir actuellement la famille très élargie. — Que de « clans », parfois dans nos églises, où l’on se définit volontiers comme « le fils de… » ou « la cousine de… ». Ferions-nous passer parfois ces liens de famille terrestre (importants, à leur place), avant ceux de la famille céleste ?

– « De toute langue » : Babel avait divisé ; l’œuvre de Christ réunit. Le cantique nouveau chanté autour du trône le sera sans doute dans la langue du ciel. — Aujourd’hui, l’obstacle de la langue est bien réel : avez-vous assisté à un culte où vous ne saisissiez pas un mot des prières prononcées ? Pour autant, plusieurs peuvent témoigner que les liens de la foi passent au-dessus des barrières linguistiques et que « quelque chose » peut être communiqué, même quand les mots ne le peuvent pas.

– « De tout peuple » : Un peuple forme une entité spécifique, avec son histoire, sa culture, son chauvinisme parfois… Jésus est mort pour que désormais il n’y ait qu’un seul « peuple de Dieu » (1 Pi 2.9-10). — Les églises s’affichent parfois par nationalité ; c’est sans doute commode pour atténuer la barrière linguistique ou culturelle, mais la pensée de Dieu est de commencer maintenant à unir tous les peuples dans la seule organisation internationale durable : celle de l’Église universelle !

– « De toute nation » : Le mot grec a donné le terme français « ethnie ». Au ciel, plus de différences selon la couleur de peau ! Toute barrière raciale est abolie par l’œuvre de Christ (Gal 3.28). — Nous le savons, mais quelle peine avons-nous pour accepter notre frère ou notre sœur, si différent de nous, tel qu’il est !

Alors, sans attendre le ciel, relevons le défi pour que notre église locale soit ouverte à ceux avec qui nous n’avons pas de lien de famille, qui parlent une autre langue, qui ont une autre nationalité ou qui sont d’une autre race !

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Prohin Joël
Joël Prohin est marié et père de deux filles. Il travaille dans la finance en région parisienne, tout en s'impliquant activement dans l’enseignement biblique, dans son église locale, par internet, dans des conférences ou à travers des revues chrétiennes.