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Une espérance vivante

Dieu, dans son Livre, nous enseigne un fait à venir qui dépasse notre compréhension, notre intelligence humaine: le retour sur la terre de Celui qui est le fondement du christianisme, le retour de Christ. Qu’en pensez-vous personnellement ? Qu’il soit venu, un jour, pour payer la dette de l’homme envers son Créateur, vous l’admettez, n’est-ce pas ? Vous l’acceptez ? Bien. Mais qu’un Être revienne du ciel sur la terre! Pouvez-vous saisir ce fait ? « Ce Jésus qui, du milieu de vous, a été enlevé dans le ciel, en reviendra de la même manière que vous l ‘y avez vu monter » (Actes 1 : 11).
De tout temps, des hommes de Dieu ont annoncé une période exceptionnelle, un jour de paix, de joie, de justice, d’amour sur la terre. Le Juif attend ce jour de gloire; alors sa nation sera à nouveau celle de la révélation de Dieu, celle qui portera le drapeau, qui annoncera le pardon de l’Eternel.
Le chrétien aussi appelle ce jour de ses voeux, car il justifiera sa foi, son attente, sa vive espérance. Ce jour aura

un prélude, un début :
Jésus-Christ reviendra tout d’abord pour son église. Ce rendez- vous ne sera pas sur la terre, mais, comme nous l’avons vu plus haut, sur les nuées, dans les airs. Cette promesse est répétée dans I Thes. 4: 13-18. Quand cela se produira-t-il ? Nous ne le savons pas. Jésus-Christ dit expressément que Dieu, le Père, se réserve de donner l’ordre en temps voulu par Lui, « à un signal donné ». Chaque jour, nous pouvons attendre cet événement. C’est heureux que nous n’en sachions pas l’heure. Notre responsabilité est de bien nous conduire jusqu’au jour de son retour. « Tenez-vous prêts; car le Fils de l’homme viendra à l’heure où vous n’y penserez pas » (Luc 12: 40).

Ainsi les croyants,
de tous les siècles, transférés dans le ciel, assisteront à une séance peu ordinaire. Il ne sera plus question de loi, de péché, de manquements, toutes choses réglées devant Dieu par le sacrifice de Jésus-Christ sur la croix (Héb. 10 : 17) .Tout au contraire, ce sera une séance de récompenses. L’obéissance à la Parole de Dieu sera la base d’appréciation. Avons-nous construit en bois, en chaume, ou en dur, en pierres, en tuiles cuites ? Notre ouvrage va-t-il subsister ? Avons-nous combattu le bon combat, achevé la course, gardé la foi ? (II Tim. 4 : 7).

La récompense
sera en fonction du résultat. Les uns seront tristes en constatant leur vie passée à la poursuite de la vaine gloire de ce monde, à la recherche de la convoitise de ce siècle qui passe… et il ne reste rien! D’autres, plus obéissants à la Parole éternelle, plus fidèles dans l’amour du Christ, plus reconnaissants à Celui qui a livré son âme à la mort, regarderont en face le Seigneur et recevront ce qui leur est dû. Ils entendront Celui qu’ils ont aimé leur dire: « Cela va bien, bon et fidèle serviteur, entre dans la joie de ton Maître ». Pour tous, un événement plus glorieux encore les attend :

Les noces de l’ Agneau
L’église tout entière, tous participeront, comme épouse, au banquet des noces de Jésus-Christ (Apoc. 19 : 9) .Car Il se présentera devant Dieu, le Père, et dira: « Me voici, moi, avec les enfants que Dieu m’a donnés » (Héb. 2 : 13) .Pour tous les rachetés, vie éternelle et glorieuse avec Christ, leur Maître et Sauveur: ils régneront avec lui !

Et plus encore !
La terre elle-même, dit la Parole, sera « délivrée elle aussi de la servitude de la corruption » (Rom. 8 : 21) .Par ces mots, nous comprenons qu’elle ne sera plus assujettie au prince des ténèbres, à l’adversaire de Dieu; délivrée, elle aura part à « la liberté glorieuse des enfants de Dieu ». Ce jour-là sera un jour de paix, de justice. Cette libération aura des effets inattendus: la terre, maudite à cause d’Adam (Gen. 3 : 17) , mais délivrée à ce moment-là des forces de séduction, donnera son fruit sans peine. N’ayant plus à manger son pain à la sueur de son visage, l’homme libéré aura le temps de regarder en haut, d’adorer Celui qui est le vrai, le seul bon Maître: « Le plus petit parmi les hommes, comme le plus grand, tous connaîtront le Seigneur » (Jérémie 31 : 34) .

Notre espérance est une espérance vivante,
c’est-à-dire de VIE. Car Christ est l’auteur d’un salut éternel (Héb. 5: 9). Dieu nous a appelés à sa gloire éternelle (I Pi. 5 : 10) .« C’est pourquoi, frères, appliquez-vous d’autant plus à affermir votre vocation et votre élection. Ainsi, vous ne broncherez jamais, et l’entrée du Royaume éternel de notre Seigneur et Sauveur vous sera LARGEMENT accordée » (II Pi. 1: 10-11).

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