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Cosmogonies humaines et Livre de la Genèse

Dans le livre de la Genèse, la description de l’apparition des cieux et de la terre est unique en son genre dans la littérature des hommes. Les théories de la formation de l’univers (appelées cosmogonies), qu’ont imaginé les hommes, sont fort différentes. Elles ont varié à maintes reprises au cours des siècles et des événements. Nous désirons en rapporter trois, afin de montrer la différence entre ce que peut imaginer l’homme « naturel » (non conduit par l’Esprit de Dieu) et ce que nous enseigne la Bible, le Livre dicté par l’Esprit de Dieu. Nous prions donc le lecteur de relire les deux premiers chapitres de la Genèse et de les comparer à ce qui suit.

A titre de comparaison, voici, en bref, trois « cosmogonies » originaires d’Europe, d’Asie et d’Amérique.

Allemagne. -Commencement de l’humanité: Il y avait tout d’abord un géant, nommé YMIR, qui fut mis à mort par ODIN (ou Wodan ou Wotan) et ses frères. bien que ces derniers eussent été ses parents par leur mère. Le monde fut extrait du cadavre de ce géant YMIR De son sang a été formée la mer; de son crâne, le ciel et de son cerveau les nuages… Sombre histoire que celle de la formation de ce monde. Le mal est déjà là !

Inde. -Le monde est divisé en trois vastes régions. Au centre, tout en or, le mont Mérou. A son sommet brille la ville du bienheureux Brahmâ. Le serpent CESHA – en qui se résout, se fond, Bhagavat (Vichnou), quand le distinct se confond et disparaît dans l’indistinct – soutient le monde sur le vide. Sur Cesha repose la grande tortue; la carapace de la tortue supporte les éléphants, qui à leur tour soutiennent la terre! Le mont Mérou est porté par d’autres éléphants. Dans un des sept cieux, celui de Saturne, réside le Dieu suprême, le grand Brahmâ. – C’est clair, n’est-ce pas !

Pérou. – Les dieux péruviens étaient au nombre de quatre. L’aîné des quatre frères gravit la montagne et lança des pierres dans toutes les directions pour s’attribuer le pays tout entier. Le cadet, ambitieux et rusé, voulait dominer seul. Il emprisonna l’aîné dans une caverne. Puis, astucieux, il précipita son second frère dans la vallée, et le transforma en pierre. Le troisième s’enfuit: c’est Viracocha. Vainqueur, le cadet bâtit Cuzco et d’autres villes et se fit adorer comme fils du soleil, sous le nom de Manco Papac. De ce fait, les Incas descendraient en droite ligne du grand condor éblouissant, le Soleil! – Mais où va-t-il ?

En général, l’homme NON conduit par l’Esprit de Dieu a cherché à connaître, à comprendre les origines, le commencement de la terre, de l’humanité. Presque toujours, il l’a découvert en lui, en sa propre force! Il a donné gloire à sa propre nature (comme le Péruvien décrit ci-dessus) .Dès les jours anciens, il s’est rendu compte qu’il n’était pas heureux de son sort, qu’il avait peur, qu’il pouvait trembler: tromperie, tragédie, haine, meurtre, guerre, lutte pour la première place. Il a cherché à se consoler, à se donner du courage en s’attribuant une origine glorieuse. D’autres, comme en Inde, ont cru trouver la solution finale dans un état de béatitude parfaite, dans le « nirvâna », là où la personnalité humaine doit se dissoudre et s’effacer, évitant ainsi la responsabilité de l’être créé devant son Créateur, esquivant le devoir de rendre compte de ses pensées et de ses actions.

« LES ORGUEILLEUX imaginent des faussetés » (Ps. 119: 69). C’est bien ce que vit Dieu: « L’Eternel vit que l’imagination des hommes était mauvaise » (Gen. 6 : 5). En comparant la majesté, la netteté, l’ordonnance du récit de la création selon la Genèse, ch. 1 et 2, avec les hypothèses, les superstitions, les imaginations des hommes, n’êtes-vous pas placé en face d’un choix, de quelque chose de grand, de sublime ? « Dieu parle et la chose existe » (Ps. 33 : 9). Les cosmogonies modernes ont des points de ressemblance avec celles des Grecs et des Hébreux. Les termes seuls sont différents.

De toute manière, l’homme cherche à éviter de rendre compte de sa vie. Il met le Créateur de côté et veut donner gloire et prééminence à la créature – se disant sage !

Dieu a un but.

Quand le chrétien lit ces premiers versets de la Bible, il comprend qu’il fait partie de cet immense tout qu’est l’univers voulu tel quel par Dieu. Il comprend aussi qu’il n’est pas un simple numéro, mais une créature que Dieu aime, dont il s’inquiète, qu’il aimerait attirer à LUI. Etant instruit par cette Parole, le chrétien sait que Dieu ayant été au commencement, sera aussi à la fin. En conséquence, il sait qu’un jour viendra où il aura à rendre compte: un jour où le DOIT s’effacera par la grâce de Jésus-Christ, où l’AVOIR paraîtra.

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