Etude biblique
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Le droit d’aînesse

Genèse 25 : 27-34.

Il n’est pas la garantie de la prospérité matérielle

Esaü, après l’avoir vendu, ne connut jamais la pauvreté. Au contraire, il posséda beaucoup de biens. Il eut une armée de 400 hommes, redoutable pour l’époque. Le pays d’Edom lui fut donné ; il le gouverna et l’exploita. Rien ne nous fait penser qu il eut de gros désappointements. Tout ce que le monde pouvait donner, il le possédait. Ses larmes (Hébr. 12 ; 16) furent vite essuyées par la satisfaction de n’avoir rien perdu de tout ce que son coeur aimait. Il mourut après une vie facile, en paix et âgé.

Il n’est pas une immunité contre les épreuves de la vie

Dès que Jacob fut en possession de ce droit, une longue et violente opposition s’abattit sur lui. Il dut fuir la maison paternelle. Domestique chez un parent, il y passa les années les plus favorables de sa vie. Boîtant de la hanche, il dut se prosterner devant son frère. Il ensevelit Rachel, la femme de sa jeunesse, eut de pénibles dissensions dans son foyer et fut privé de ses enfants, si bien que lorsqu’il fut présenté au Pharaon d’Egypte qui l’interrogea, il répondit : « Les jours des années de ma vie ont été peu nombreux et mauvais ».

Le droit d’aînesse est un héritage spirituel

A perpétuité, il établit son possesseur prêtre de sa famille et de la tribu. Celui-là possède le privilège d’être le dépositaire et le communicateur des secrets divins. Il constitue un anneau dans la chaîne des descendants qui donnera le jour au Messie. Il jouit de la puissance avec Dieu et avec les hommes ; il tient fermement le flambeau de l’espérance messianique. Il hérite les promesses faites à Abraham. Il a le droit de se tenir en compagnie de l’aristocratie spirituelle. Pèlerin de l’éternité. il ne possède rien sur la terre, parce que le ciel lui est réservé.

Quel droit ?

Sur le même plan, un plus bel héritage, toutefois, est réservé à ceux qui soupirent après la délivrance du péché.
Nés sur cette terre qui fut humectée par les larmes du Seigneur Jésus-Christ, ils peuvent renaître dans la famille spirituelle. Leur rédemption a été opérée par le sang de la croix du Calvaire. Ayant reçu et accepté leur Sauveurs ils ont le droit d’être introduits dans la famille de Dieu ; d’être pardonnés, sauvés et justifiés ; de réclamer et posséder le Saint-Esprit ; de se tenir aux côtés du Fils dans Sa gloire ; d’être vainqueurs à jamais, avec Christ, sur toutes les puissances de l’ennemi.

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