Etude biblique
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Sauvée en devenant mère

l Tim. 2 : 15 ; Genèse 3

La traduction de ce passage donne une idée que ce verset n’enseigne certainement pas. Dieu n’a vraiment qu’un chemin pour sauver des pécheurs de l’enfer et leur donner accès au ciel et à la vie éternelle.

Pour comprendre ce verset, nous devons considérer le paragraphe tout entier dès le verset 8. Là, Paul nous montre que les hommes ont une place à remplir dans l’enseignement public, place dont les femmes sont exclues.

Cependant

Le verset de l Tim. 2 15 qui nous occupe est en relation directe avec les précédents le mot « cependant » du début le rend évidant. La traduction littérale donne ceçi : « Elle sera sauvée (au singulier) au travers de l’enfantement, si elles persévèrent (au pluriel) sagement dans la foi, dans la charité et dans la sanctification ».

Il ne peut y avoir aucun doute qu’en utilisant l’expression (1 Tim, 2 : 15) « au travers de l’enfantement », l’apôtre pensait à la promesse de Dieu incluse dans la sentence adressée au serpent (Genèse 3 : 14-15) : la postérité de la femme blessera le serpent à la tête (soit mortellement), tandis que le serpent ne blessera la femme qu’au talon. A la naissance de Caïn (Gen. ch. 4), Eve, qui avait parfaitement compris la promesse divine, crut que ce jour était arrivé, et elle s’exclama : « J’ai fait l’acquisition d’un homme avec le secours de l’Eternel ». Elle ne pouvait savoir qu’elle se trompait quant à l’heure de la délivrance et que cet événement ne se présenterait que des millénaires plus tard.

M a i s        b é n é d i c t i o n

En ce qui concerne les souffrances de la femme, Paul à quelque chose à à ment si pour la ajouter à ce verset 14: un encouragement et un avertissement. Si, pour les Femme (ce terme étant pris dans un sens collectif), à cause de sa transgression, un service dans l’enseignement comporte des restrictions, c’est toutefois à la femme même qu’une promesse a été faite. C’est par elle et non par l’homme que Dieu donnerait à l’humanité une postérité qui vaincrait celui qui avait séduit la femme. Cette promesse a été complétée beaucoup plus tard, selon Esaïe 7 : 14 : « Le Seigneur lui-même vous donnera un signe ; le voici : la vierge concevra et mettra au monde un fils et elle lui donnera le nom d’Emmanuel ».

Car, comme à l’enfantement sont liées la condamnation et les souffrances réservées à la femme, ainsi dans les paroles adressées au serpent se trouve pour la femme une lueur d’espoir, par le moyen d’une future naissance – un chemin de salut pour toute l’humanité. Il lui était réservé d’apporter, lors d’un unique enfantement le seul être, né de l’Esprit, soit le second Adam, l’Oint de Dieu. Quelle faveur !

Avant même que Dieu condamnât la femme, Il avait déclaré que ce serait au travers d’elle que naîtrait CELUI par lequel l’homme retrouverait le chemin de l’arbre de la vie. Adam aurait pu mépriser sa compagne. Mais c’est à elle que Dieu réservait la promesse. Il lui redonnait, aux yeux de son époux, la place qu’Il lui destinait : « une aide semblable à lui » !

La sentence de Genèse 3, concernant aussi bien Adam qu’Eve, était certes une lourde condamnation, mais Dieu la transformait en vallée de bénédiction. Mari et femme, coupables tous deux, n’avaient plus qu’à incliner la tête, et, cheminant côte à côte, à lever les yeux vers le ciel, vers CELUI qui allait s’offrir dans la personne de son Fils pour ouvrir à l’homme la voie « plus étroite » qui mène à la vie éternelle.

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