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Retrouver le chemin vers Dieu

L‘IDÉE d’un premier auteur et d’une source unique de toute existence, « en qui nous avons la vie, le mouvement et l’être, dont nous sommes la race, et qui n’est pas loin de chacun de nous », est profondément empreinte dans la nature spirituelle et morale de l’homme.

La plupart des hommes ont une croyance, ou plutôt un sentiment qu’il existe une divinité, une justice immanente, une idée que tout ne se termine pas ici-bas. Mais quand cette idée reste enfouie à l’état de sentiment vague, dans les derniers replis de la conscience, lorsqu’elle ne devient pas chez l’homme un principe qui anime sa vie entière et règle toutes ses actions, elle est infructueuse. Les hommes la perdent de vue ; ils finissent par transférer ce sentiment de la divinité aux objets qui agissent puissamment sur leurs sens, et en viennent à diviniser la nature. C’est ce que nous enseigne le chapitre premier de l’épître aux Romains.

L’homme est devenu peu à peu étranger à Dieu par suite de sa corruption intérieure, de son péché. Il a connu Dieu puis il ne l’a pas glorifié comme Dieu ; et il ne lui a pas rendu grâces. Que doit faire l’homme qui en est à ce stade et qui voudrait retrouver le chemin de Dieu ? L’exemple de la conversion de dernière minute du brigand sur une croix à Golgotha nous montre la clémence de Dieu, le désir de retrouver le chemin du cœur d’un homme.

UNE PAGE D’HISTOIRE :

Répondant à une question, un chrétien de première heure, Théophile d’Antioche, disait ceci : « Dieu, c’est l’Être qui de son souffle anime l’univers. S’il le retire, l’homme est plongé dans le néant ».
 « Tes paroles, ta respiration même rendent témoignage de Lui —et tu ne le connais pas ! C’est que ton âme est aveuglée et ton cœur endurci. »
Dieu est visible pour ceux qui peuvent le voir, c’est-à-dire pour ceux qui ont l’œil de l’âme ouvert. Tous ont des yeux, mais chez quelques-uns ils sont obscurcis et ne peuvent voir le soleil. Or, si les aveugles ne voient pas, le soleil en éclairera-t-il moins le monde de sa lumière ? La faute en est donc à vos propres yeux.
 « Et toi de même, ô homme, tu as couvert de ténèbres les yeux de ton âme par le péché. »
L’homme doit conserver son âme pure comme un miroir clair et sans défaut. De même que la rouille détruit l’éclat d’un miroir de métal, le péché ternit l’âme, et dès lors l’homme ne peut plus voir Dieu.
 « Cependant, si tu le veux, tu peux être guéri. Abandonne-toi au médecin, il ouvrira l’œil de ton âme et de ton cœur. Mais qui est ce médecin ? C’est Dieu qui guérit et vivifie par sa parole. »

Christ disait à la femme pécheresse : « Va et ne pèche plus ». Au pécheur endurci : « Ne pèche plus ». C’est là le premier pas. L’homme qui, par son péché, s’est éloigné de Dieu et s’en rend compte doit mettre toute sa volonté à désirer la délivrance du péché. Il doit montrer à Dieu qu’il veut, avec violence, le retrouver. Dieu, pour sa part, veut voir et savoir s’il peut compter sur celui qui vient à lui.

Certes, l’homme seul ne réussira pas à abandonner son chemin de corruption. Mais s’il est résolu dans sa décision, bientôt il ne sera plus seul. Le Père viendra à sa rencontre… il est plein de compassion, de miséricorde.

Celui qui se confie en Dieu, par l’oeuvre de Jésus-Christ et qui en reçoit confirmation en son cœur, éprouve qu’il se trouve en relation personnelle avec un Dieu, qui n’est plus pour lui un Dieu caché, mais un Dieu qui agit, qui a une influence sur la nature humaine et qui se manifeste aux hommes par une révélation réelle et vivante. C’est une impression que le païen devenu chrétien ressent fortement et qu’il exprime avec joie.

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