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L’ascension, quelle signification aujourd’hui?

Dans les statuts des églises évangéliques, nous lisons, sous le titre «Confession de foi»: «Nous croyons à l’incarnation du Fils de Dieu, à son sacrifice expiatoire pour l’humanité pécheresse, à sa résurrection corporelle d’entre les morts, à son rôle de médiateur en tant que sacrificateur et intercesseur , à son prochain avènement et son retour en vue de l’établissement visible de son royaume.»

L’ascension nous place devant cette réalité de l’achèvement du salut en Jésus-Christ, son oeuvre expiatoire, sa mort et sa résurrection. Le Seigneur a clairement dit que son royaume n’est pas de ce monde (Jean 18.36); mais en annonçant son départ à ses disciples, il leur a parlé de la réalité de son royaume préparé pour tous ceux qui placeront leur foi en lui (Jean 14.1-4; 5.24; etc).


L’ascension, c’est le départ en vue de son glorieux retour! Car n’oublions pas que même si le Christ règne maintenant dans nos coeurs, son royaume n’a pas encore atteint son plein épanouissement, puisque nous ne régnons pas encore avec lui (2 Tim 2.12). Pour l’instant, nous sommes encore exposés à mille tentations, épreuves, persécutions, batailles et tourments. Nous avons été sauvés en espérance (Rom 8.24), mais nous n’en touchons pas encore tout le bénéfice.

Néanmoins, nous fondons notre espérance sur la grâce qui nous sera apportée pleinement lors de l’avènement de notre Sauveur, qui trouve sa force dans sa résurrection et la preuve dans son ascension ( 1 Cor 15.16-19 ; Act 1.11).

C’est à notre avantage que Jésus-Christ quitta cette terre, car en attendant, nous ne sommes pas seuls; le consolateur est près de nous et en nous (Jean 14.17) .Son départ était nécessaire pour deux raisons: a) pour nous préparer une place (Jean 14.2-3); b) pour nous donner une puissance, celle du Saint-Esprit (Act 1.8).

Par cette présence du Saint-Esprit, nous pouvons nous détacher du monde présent et nous concentrer sur le royaume à venir (Rom 8.5,9; 15.13; Jean 17.15-16); ceci d’autant plus que nous vivons dans des temps difficiles et dangereux (2 Tim 3.1-5).

En résumé, Jean Calvin a dit: «Si nous cherchons le salut, le seul nom de Jésus-Christ nous enseigne qu’il est en lui. Si nous désirons les dons du Saint- Esprit, nous les trouvons dans son onction. Si nous cherchons la force, elle est dans sa seigneurie. Si nous demandons la rédemption, sa passion nous la donne. Si nous voulons échapper à la malédiction, la croix nous procure ce bien. La mortification de notre chair se trouve dans son sépulcre, la nouveauté de vie dans sa résurrection, et l’héritage céleste nous est assuré par son ascension. En somme, puisque tous les biens sont réunis en lui, c’est à ce trésor qu’il faut puiser pour être rassasiés, à l’exclusion de toute autre source.

J.-B. D. M.
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De Mooy Jan-Bert
Jean-Bert de Mooy est marié et père de deux enfants. Il est pasteur d'une église évangélique à Bulle, en Suisse romande et conférencier bien connu. Il a fait ses études à l'Institut Biblique "Emmaüs", à Saint-Légier, en Suisse romande, et a suivi des cours dans les facultés de Vaux-sur-Seine et d'Aix-en-Provence, en France. Il travaille aussi avec les jeunes et a élaboré un cours de formation biblique dans le cadre du CyFoJe (Cycle Formation Jeunesse). Il est l'auteur d'un cours sur Les Dix Commandements, disponible comme module du logiciel Bible Workshop Pro vendu par la Maison de la Bible (2004).