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Le Saint-Esprit (6)

Nous croyons que le Saint-Esprit, troisième personne de la Trinité, présent de toute éternité, a été envoyé dans le monde, d’une manière toute spéciale au jour de la Pentecôte.

Selon la promesse divine, il demeure avec le croyant; il est en lui (Jean 16: 13-14).

Il n’abandonne ni l’église, ni le plus faible des saints. Il est toujours présent pour témoigner de la présence de Jésus. Il cherche à attirer l’attention sur la personne de Christ, afin que le chrétien ne regarde pas à lui- même, ni à ses expériences.

Dans le sens décrit ci-dessus, l’oeuvre du Saint-Esprit dans ce monde cessera lorsque Jésus reviendra pour enlever son épouse, l’église.

Certainement, son travail dans une parfaite communion dans la Trinité divine ne sera pas terminé. Le ch. 4 de l’Apocalypse nous le décrit dans sa plénitude en présence de Dieu le Père, éclairant une scène éternelle.

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Les dons de l’Esprit

R. Pache

Qu’est-ce qu’un don de l’Esprit ou don spirituel ?

C’est la qualification donnée par l’Esprit à chaque croyant individuel en vue du service dans le cadre du Corps de Christ.

Paul nous explique cela en employant l’image du corps et de ses membres (I Cor. 12). Le corps est un et a plusieurs membres, divers mais tous indispensables, car chacun d’eux remplit une fonction qui complète celle des autres. Il en est de même des croyants: ils sont le corps de Christ et Ses membres, chacun pour sa part; ils reçoivent chacun de l’Esprit le don particulier qui correspond à leur fonction (I Cor. 12: 27, 11).

Quels sont les divers dons spirituels ? Remarquons tout d’abord que l’Esprit est un, et que tous les croyants reçoivent le même Esprit sans distinction. Mais l’Esprit qui appelle à divers ministères communique les différents dons suivants (1 Cor. 12: 4, 8-10, 28) : 1. le don de sagesse, v. 8.
2. le don de connaissance, v. 8.
3. le don de foi, v. 9.
4. le don des guérisons, v. 9.
5. le don des miracles, v. 10.
6. le don de prophétie, v. 10.
7. le don du discernement des esprits, v. 10.
8. le don des langues, v. 10.
9. le don d’interprétation des langues, v. 10.
10. le don de l’apostolat, v. 28.
11. le don de l’enseignement (docteur), v. 28.
12. le don de secourir, v. 28.
13. le don de gouverner, v. 28.
Enfin, nous trouvons encore :
14. le don d’être évangéliste, Eph. 4: 11.
15. le don d’être pasteur, Eph. 4: 11.
16. le don de la libéralité, Rom. 12: 8.

I1 se peut que l’on trouve ailleurs la mention d’autres dons, et il n’est pas dit que cette énumération soit complète. Quelle que soit la tâche à laquelle Dieu nous appelle, Il donnera aussitôt par l’Esprit la qualification voulue.

Qui choisit le don que nous devons recevoir ?

Puisqu’il est écrit: « Aspirez aux dons les meilleurs » (I Cor. 12: 31) , vais-je pouvoir m’arrêter à celui qui me plaît le plus; et dire à Dieu: « Seigneur, je veux à tout prix ce don-là. Je prierai, je lutterai, j’attendrai jusqu’à ce que je l’aie reçu » ? Bien des personnes ont agi ainsi, et sont tombées dans le découragement (quand elles n’ont pas perdu la foi) , parce qu’elles n’étaient pas exaucées. S’il ne tenait qu’à nous de choisir, n’aimerions-nous pas tous gouverner, par exemple ? Le ministère de la parole ne plaît-il pas à beaucoup, au point que si les croyants n’ont pas à parler dans l’Eglise, ils pensent qu’ils n’ont rien à faire ? Si dans le corps tout était bouche, cela ferait une belle cacophonie! Non, c’est Dieu seul, c’est l’Esprit qui décide souverainement quelle qualification nous est nécessaire pour un ministère que Lui seul connaît d’avance: « Un seul et même Esprit opère toutes ces choses, les distribuant à chacun en particulier comme Il veut » (I Cor. 12: 11). Héb. 2: 4 parle aussi des dons du Saint-Esprit « distribués selon Sa volonté ». Si nous nous mettons entièrement à la disposition de Dieu, Il saura bien nous révéler la tâche qu’Il veut nous confier, et nous communiquer le don par lequel nous pourrons l’accomplir.

Un don est accordé à chaque enfant de Dieu.

Dans le corps, il n’y a pas de membre ni d’organe inutiles. Dans le Corps de Christ chaque croyant reçoit un don en vue de la fonction qui lui est dévolue. « Le même Dieu opère tout en tous. Or à chacun la manifestation de l’Esprit est donnée… Un seul et même Esprit opère toutes ces choses, les distribuant à chacun en particulier comme Il veut… Vous êtes le Corps de Christ et vous êtes ses membres chacun pour sa part (I Cor 12 : 6-7, 11, 27).
Quel privilège de savoir que par la grâce de Dieu, nous sommes bons à quelque chose, et que le Seigneur, comme son Eglise, ont besoin de nous !
Au plus humble des croyants, au plus illettré, au plus jeune converti le Saint-Esprit accorde un don. Savez-vous quel est le vôtre ? Si vous l’ignorez c’est que très probablement, vous ne vous êtes jamais mis à la disposition de Dieu et ne lui avez pas permis de vous montrer où et comment Il désire vous utiliser. Ne voulez-vous pas aujourd’hui même réparer cette faute, et demander à Dieu de vous employer pour sa cause ? Il vous montrera ce que vous devez faire, et le don qu’Il vous destine se manifestera et se développera de lui-même, si vous obéissez.

Encore une fois, peu importe que vous n’ayez pas « un des dons énumérés ci-dessus, au chapitre 2, pourvu que vous en ayez un, même caché, qui vous vienne de Dieu. Mais assurez-vous que vous n’êtes pas un membre parasite ou paralysé dans le Corps de Christ.

Les croyants ne reçoivent pas tous les mêmes dons.

Premièrement, le même individu n’a pas tous les dons à la fois, comme dans le corps, l’oeil, l’oreille, la main n’exercent pas plus d’une fonction. « A l’un est donné par l’Esprit une parole de sagesse; à un autre, une parole de connaissance, à un autre, la foi…», etc. (I Cor. 12: 8-10). « Comme nous avons plusieurs membres dans un seul corps, et que tous les membres n’ont pas la même fonction, ainsi nous qui sommes plusieurs, nous formons un seul corps, et nous sommes tous membres les uns des autres. Puisque nous avons des dons différents, selon la grâce qui nous est accordée…» (Rom 12 : 4-6).

Il résulte de ceci que nous ne pouvons pas nous attendre à recevoir un certain don par le simple fait que d’autres le possèdent autour de nous. Si tous n’ont pas tous les dons à la fois, il est clair aussi que tous ne reçoivent pas les mêmes dons: « Tous sont-ils apôtres ? Tous sont-ils prophètes ? Tous sont-ils docteurs ?. etc. (I Cor. 12: 29-30). Sachons donc: premièrement, rester dans l’humilité, et nous réjouir du don qui nous est accordé, quel qu’il soit; deuxièmement ne pas regarder aux dons des autres, mais chercher à discerner personnellement la volonté de Dieu et tout attendre de Lui.

Y a-t-il des dons plus importants que les autres ?

Oui, car Paul dans son énumération dit: « Dieu a établi dans l’Eglise premièrement des apôtres, secondement des prophètes, troisièmement des docteurs », etc. (I Cor. 12: 28). II semble donc établir une gradation dans l’importance des différents dons. Cela est apparent aussi lorsqu’il compare le don des langues à celui de la prophétie, qu’il met au-dessus du premier : « Je désire que vous parliez tous en langues, mais encore plus que vous prophétisiez. Celui qui prophétise est plus grand que celui qui parle en langues, à moins que ce dernier n’interprète… Dans l’Eglise, j’aime mieux dire cinq paroles avec mon intelligence, afin d’instruire aussi les autres, que dix mille paroles en langues » (I Cor. 14: 5, 19).

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