Série: Brèves pensées sur la vie du prophète ELI - Etude biblique
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3. Elie et Achazia

Brèves pensées sur la vie du prophète ELIE (3)

2 Rois 1

Le chapitre 21 du premier livre des Rois nous montre Elie prononcer, avec courage et hardiesse, le jugement de Dieu sur Achab et Jézabel. Une fois de plus, il obéit aux ordres de l’Eternel (17-19), et cela malgré tous les dangers qu’une telle démarche comportait. Une plénitude d’obéissance : Dans le chapitre qui nous occupe actuellement, nous voyons Elie à nouveau obéir à deux reprises: « Mais l’ange de l’Eternel dit à Elie, le Thischbite : Lève-toi, monte à la rencontre des messagers du roi de Samarie, et dis-leur: Est-ce parce qu’il n’y a point de Dieu en Israël que vous allez consulter Baal-Zébul, dieu d’Ekron ? C’est pourquoi ainsi parle l’Eternel: Tu ne descendras pas du lit sur lequel tu es monté, car tu mourras. Et Elie s’en alla » (3-4) et « L’ange de l’Eternel dit à Elie: Descends avec lui, n’aie aucune crainte de lui. Elie se leva et descendit avec lui vers le roi » (15). Si nous considérons toute sa carrière, nous pouvons compter sept ordres que Dieu lui adressa (I Rois 17: 2-4, 8-9; 18: 1; 19: 15-18; 21: 17-19 ; Il Rois 1 : 3-4, 15) , et Elie sut obéir à ces sept ordres! Une plénitude d’obéissance! Malgré sa défaillance relatée en I Rois 19 où nous le voyons fuir devant la colère de Jézabel sans avoir reçu d’ordre de son Dieu, on peut dire que sa vie fut caractérisée par une plénitude d’obéissance. Une plénitude d’obéissance! Cette expression résume bien la vie d’Elie et la vie de ce pieux serviteur du temps passé doit nous inspirer et nous servir d’exemple; dans un temps comme le nôtre où le relâchement est général, souvenons-nous que foi et obéissance sont inséparables. Le pseudo-chrétien se contentera de dire qu’il a la foi et d’observer certaines formes de culte; il se cachera derrière l’apparence de la piété, tandis que l’authentique croyant ajoutera à la foi l’obéissance et prendra à coeur l’invitation que Jésus adressa à Pierre « Toi, suis-moi ! ». Il s’agit donc de suivre Christ et il sera nécessaire de porter son opprobre. Sur un tel sentier, le croyant connaîtra sans cesse les désapprobations du monde, mais qu’importe, il sera associé à son cher Sauveur aujourd’hui rejeté et méprisé par le monde, il honorera son Dieu et c’est la seule chose qui est importante. Et voici un critère pour ceux qui veulent suivre résolument ce chemin et obéir à la manière d’Elie: « Soit donc que vous mangiez, soit que vous buviez, soit que vous fassiez quelque autre chose, faites tout pour la gloire de Dieu. (I Cor. 10: 31). Tout faire pour la gloire de Dieu! Je veux aller à tel endroit, je me propose de faire telle visite, je forme un projet, je pense m’associer à telles personnes, mais est-ce vraiment pour la gloire de Dieu ? Le Seigneur pourra-t-il m’accompagner dans le lieu où je vais ? Pourra-t-il m’approuver ? Est-ce que j’ai reçu un ordre de sa part ? C’est en cultivant la dépendance, en passant du temps à genoux, en regardant sans cesse au Seigneur seul, que nous répondrons à l’exhortation précitée de faire tout pour la gloire de Dieu. Certes, nos faiblesses et nos infirmités nous humilieront plus d’une fois; il nous arrivera d’errer, mais si nous sommes réellement attachés au divin cep (Jean 15), nous porterons un fruit qui glorifiera le Père. Achazia, ennemi déclaré de Dieu et de son ambassadeur.

Fils d’Achab, ce roi marcha dans la triste voie de son père et de sa mère ; ce fut un serviteur de Baal; voyez ce qui nous est dit de lui en I Rois 22 : 52-54. Dieu répondit à son iniquité par deux jugements: tout d’abord, Moab se révolta contre Israël (1), et il fit une chute qui le rendit malade (2). Ces solennels avertissements lui furent-ils salutaires ? Nullement. Il n’y avait aucune place pour l’Eternel dans le coeur d’Achazia, il ne passa pas par la repentance, mais se tourna, pour son malheur, vers Baal-Zébul. C’est alors que, sur l’ordre de l’Eternel, Elie intervint pour annoncer au roi qu’il mourrait parce qu’il avait envoyé des messagers consulter une idole au lieu de se tourner vers Dieu. Il est remarquable de voir à quel point Achazia est obstiné dans son opposition à Dieu et à son ambassadeur. A trois reprises il envoie un chef de son armée et ses cinquante hommes pour se saisir du prophète; quel endurcissement et quel aveuglement! Un tel acharnement dans le mal nous permet de comprendre quel degré d’iniquité le monde atteindra durant la dernière semaine de Daniel. Deux témoins seront alors suscités et frapperont la terre de jugements comparables à ceux que Moïse et Elie exercèrent en leur temps (voir Apoc. 11).

Donc, deux chefs et cent hommes connurent la mort dans cette affaire ; mais dès que l’homme se repent et s’humilie, Dieu accorde le salut. Le troisième chef fléchit les genoux devant Elie et s’humilie, il est sauvé lui et ses cinquante hommes. De même, les Ninivites se repentirent à la prédication de Jonas et le jugement ne tomba pas sur eux. Dieu est un Dieu saint qui ne peut supporter le mal et le juge; il est aussi un Dieu d’amour qui aime à faire grâce au pécheur.

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