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Vendu à la drogue

Dans la société moderne, il est courant d’estimer que la vie n’a ni sens, ni but. La science qui était jusqu’à ce jour une excellente servante de l’homme est devenue sa maîtresse. Elle place dans ses mains de telles puissances qu’il ne saura les contenir !

Face à ces forces, qui demain peuvent être déchaînées, notre jeunesse a l’impression que la civilisation actuelle paralyse leur individualité et l’expression de leurs sentiments, qu’elle étouffe tout enthousiasme. En revanche, par l’usage des drogues, il leur semble pouvoir dominer leurs sentiments d’infériorité, trouver le chemin vers une fraternité nouvelle, secouer leur mécanisme d’auto-défense, chasser les angoisses de la vie et éliminer la peur de la mort.

C’est une tromperie. Les stupéfiants créent une fausse impression d’euphorie, de soulagement, de béatitude qui ne peut être dissipée facilement. Assez souvent, une tendance religieuse apparaît dans le subconscient, et l’intéressé croit s’élever vers Dieu, et même voir Dieu ! En certains pays, des personnes adonnées à ces drogues se rencontrent » et forment des églises. C’est pour le moins surprenant. Ils sont convaincus que l’emploi de ces toxiques joue un rôle fondamental dans leur vie religieuse et profane.

L’usage de la drogue n’est pas une caractéristique de notre époque. Elle a été utilisée depuis des milliers d’années, mais son emploi a augmenté considérablement, surtout dans notre monde post-chrétien. La confiance dans ces ingrédients supplante la foi en un Dieu Créateur. L’homme est ainsi fait qu’il cherche instinctivement un baume de remplacement. Mais que sera le réveil ?

L’usage plus ou moins prononcé de ces drogues non seulement tue la force morale de larges couches de la population, mais il est la cause de maladies mentales, de perte d’assurance en soi, d’incapacité de prendre des décisions, de manque d’ambition et de courage pour étudier et travailler. A la base, il sape les valeurs morales chrétiennes. Il est dangereux parce que souvent il est présenté comme une expérience inoffensive, ou comme un nouveau moyen de s’amuser. Par ailleurs, c’est une arme souvent utilisée dans les services d’espionnage ! En somme, un problème que l’on ne peut écarter à la légère.

Parmi la jeunesse, l’esprit d’aventure, le désir d’essayer la nouveauté, de tâter un brin d’excitation conduisent à en faire l’expérience. L’idée de goûter à la drogue a été popularisée par la musique « rock », par ses nombreuses références à ces produits. L’influence des amis, la répugnance de rester en arrière, à être vieux jeu, a grand effet sur un jeune. Le mépris de l’autorité, l’absence de discipline paternelle, la dissolution de la famille sont aussi couramment la cause d’un défoulement par ces moyens.

Une fois créé l’attrait de la drogue, la victime fera tout pour en obtenir. Par malheur, à ce moment-là « la passion de l’excitant devient si forte que nourriture, santé, habillement ne comptent plus guère. Bloc-notes pour déclarations médicales, provisions volées chez le médecin ou dans les pharmacies, argent dérobé aux amis, tout est bon…

En ce qui concerne la vieille génération, les obligations du travail, du gagne-pain, les pressions économiques sont largement responsables de cette passion. Les ennuis, les mariages brisés sont mis en avant comme cause primordiale de cette habitude qui va dominer la vie de l’esprit et parfois ruiner le corps.

Le tabac était inconnu au premier siècle de notre ère; il n’en est pas question dans la Bible. L’usage de cette feuille séchée est fort mauvais pour la santé; de plus certaines drogues peuvent (ou doivent) être utilisées comme le tabac. Le trafiquant de drogues a tout intérêt à ce qu’il y ait de nouvelles victimes. Comme pour les narcotiques et autres stupéfiants, l’usage du tabac peut devenir une passion: « Fuis les passions de la jeunesse » (II Tim. 2 : 22). Ce sont des moyens de l’Ennemi pour détourner l’homme de la recherche de la vie éternelle. Son but: détruire l’âme et le corps: « C’est pourquoi faites mourir ce qui dans vos membres est terrestre: la débauche, l’impureté, les passions » (Col. 3: 5). Fuyez les drogues, renoncez au tabac: « l’amour du monde est inimitié contre Dieu » (Jacq. 4: 4).

DROGUE ET SORCELLERIE

Il est intéressant de noter qu’il était coutume chez les anciens sorciers d’administrer des drogues et des potions magiques, cela faisait partie intégrante de leurs activités. Dans certains cas le sorcier les absorbait lui-même avant de prononcer ses formules magiques et incantations (c’est certainement encore le cas aujourd’hui). C’est probablement pour cette raison que la Bible condamne sévèrement, entre autres choses, la sorcellerie.

Le mot grec employé pour sorcellerie dans le Nouveau Testament est « pharmakeia » (d’où est dérivé le mot pharmacie) ; il signifie « soins médicaux par le moyen de drogues ». La version de la Bible dite des Septante traduit aussi le mot hébreux « kiphseph » pour sorcellerie par le terme grec « pharmakeia ». Ce mot (emploi de drogues dans la sorcellerie, la magie ou l’enchantement) apparaît dans Apoc. 9: 21 et 18 : 23. « Pharmacois » (trafiquant de drogues) est mentionné dans Apoc. 21 : 8 et 22: 15. Dans chaque cas, le sorcier et la sorcellerie sont placés dans la même catégorie que les meurtriers, les voleurs, les menteurs, les idolâtres et les fraudeurs. Il n’y a pas de place pour eux dans le royaume éternel.

Il n’est pas surprenant que l’abus des drogues ait augmenté de façon si effrayante de nos jours. Si cela est caractéristique des temps de la fin, comme l’indique l’Apocalypse, la seule conclusion que nous devons en tirer est que nous allons atteindre rapidement cette période !

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Ce dernier paragraphe est adapté du livre « How much longer ? » par le Dr Fred. A. Tatford, auteur de nombreux ouvrages sur la prophétie biblique. M. Tatford montre avec quelle rapidité nous avançons vers l’apogée de notre civilisation et vers le jugement annoncé par l’Ecriture, ceci face à la recrudescence du mal dans tous les domaines. Nous recommandons aussi la série de livres de poche des « petits prophètes », études prophétiques par notre frère Tatford. Pour la littérature en langue anglaise, s’adresser à l’Institut Emmaüs, 1806 Saint-Légier (Suisse).

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