Etude biblique
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D’eau et d’esprit

« Si un homme ne naît de nouveau, il ne peut voir le Royaume de Dieu » « Si un homme ne naît d’eau et d’Esprit, il ne peut entrer dans le Royaume de Dieu » (Jean 3 : 3, 5) : conséquence de la ruine morale de l’homme. Satan avait dit à la femme: « Vous ne mourrez point ». Dieu avait averti: « Au jour où tu en mangeras (du fruit de l’arbre de la connaissance du bien et du mal), tu mourras certainement.

Quoi que l’on puisse dire de la mort, le plus clair et le plus simple est qu’il s’agit d’une séparation complète et éternelle d’avec le Créateur. A l’homme d’en apprécier l’importance !

Le remède ? L’évangile ouvre un chemin pour sortir de cet état de séparation d’avec Dieu: « naître de nouveau ». Autrement dit, de cette condition de « mort », aux yeux de Dieu, revenir à la vie spirituelle, à la vie de l’esprit, ce qui permet le retour à la communion avec le Créateur, Dieu – qui est Esprit.

« Comment cela peut-il se faire ? », disait Nicodème (Jean 3 : 9).

La Bible enseigne que les hommes ont préféré les « ténèbres à la lumière, parce que leurs oeuvres étaient mauvaises » (v. 19). Ose-t-on encore dire aujourd’hui que « quiconque fait le mal hait la lumière » ? Et que de ce fait-là, il est exclu qu’il puisse avoir part au Royaume de Dieu, à la vie éternelle en présence du Créateur ?

Tous ont péché! Ce n’est pas par plaisir que cette notion, ce blâme dirions-nous, doit être présenté à un interlocuteur, à un auditeur. Aujourd’hui, plus que jamais, on n’aime pas l’entendre. La psychologie, la psychanalyse, la médecine trouvent des explications, des excuses, des justifications. Notre siècle, par sa dialectique, ses raisonnements, cherche à éliminer jusqu’au mot de péché.

Comment admettre que des chrétiens avertis puissent laisser de côté la base même du salut, de l’oeuvre de foi – la repentance envers Dieu ? Car l’homme reste le même et toute notre science ne le change pas. Qui doit crier « impur, impur », comme au temps de la nation d’Israël ? Qui dira que c’est à cause même du péché que Dieu les appelle ? Faudrait-il ne point brusquer ceux qui s’intéressent à la vie éternelle ? Faudrait-il ne point les inviter à sonder leurs voies ? Faudrait-il craindre de les « culpabiliser » ?

L’oeuvre de la foi est aussi, par nécessité, le regard dirigé vers le Christ, le Fils de Dieu, qui a payé notre dette envers son Père. C’est un appel à regarder à lui, Lui qui est descendu des cieux pour réaliser l’amour du Père. Cette vérité est plus facile à proclamer, à exprimer que la précédente, mais le premier pas ne saurait être écarté… Le laisser de côté ouvre la porte à l’Ennemi de Dieu. Celui-ci est capable d’imiter (nous disons bien d’imiter, non de réaliser) les expériences d’un vrai christianisme: la joie, la paix du salut, les charismes, le zèle pour l’évangile et pour les offrandes! Copier à s’y méprendre, oui, mais il ne donne pas la vie !

Ces deux expériences forment ce que l’on appelle la conversion. A vrai dire, à ce moment-là, la conversion est l’affaire de l’homme. Il allait vers la mort, car il était « mort » (quant à Dieu). Maintenant, réalisant ce qui s’est passé, – la repentance, plus l’oeuvre de l’Esprit dans son coeur – il fait demi-tour, une conversion et se dirige vers la vie éternelle. C’est l’intéressé lui-même qui doit faire ce choix et le sceller par un acte de sa volonté, puis s’en remettre à Dieu, à Christ et à l’Esprit-Saint.

Il est nécessaire de préciser qu’il ne doit pas seulement goûter « le don céleste » (Héb. 6 : 4, 5), mais il doit faire preuve de décision et montrer désormais « le même zèle pour conserver jusqu’à la fin une pleine espérance » (Héb. 6 : 11).

S I  votre conversion n’a pas comporté cette double expérience,
S I  votre arrivée (?) dans le christianisme n’a pas été accompagnée de souffrance, de pénitence (vraie),
S I  vous ne possédez pas l’assurance présente, actuelle du salut éternel, alors
R E V O Y E Z   V O T R E   C H R I S T I A N I S M E   !
Recherchez Dieu! Dites-lui que vous voulez être disponible devant sa face, que vous désirez vous attendre à l’Esprit-Saint pour vous convaincre de péché, de vos péchés. Et vous les confesserez devant LUI. Il vous répondra. Il vous enseignera !
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