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Péché et péchés

Au jour où Adam désobéit à la voix du Créateur, une rupture se manifesta dans notre petit univers. L ‘homme fait usage de son droit de créature libre: il choisit. Dès ce moment, la race humaine entière est contaminée par un virus tenace, nommé « péché ». Les fruits de ce choix se font remarquer jusqu’à ce jour. Pourtant, le Créateur pouvait dire à Israël, en une semblable occurence (De. 30 : 11) : « Le commandement que je prescris aujourd’hui n’est certainement pas au-dessus de tes forces et hors de ta portée ». Mais l’homme n’a pas obéi (voir Ge. 4 : 6, 7); au contraire, il continue.

Dans les ch. 6 à 8 de l’épître aux Romains, que nous voulons parcourir pour y étudier la base du baptême chrétien, nous trouvons ce mot « péché ». Comme autrefois, aujourd’hui l’homme demeure asservi au péché; il en est même l’esclave. « Nul n’est juste devant Dieu » (Ec. 7: 20). I1 demeure dans le « mal »; une force l’y maintient – il ne peut, seul, y renoncer ou en sortir.

On appelle ce virus « le péché originel ». Dans les chapitres désignés ci-dessus, il est rendu par deux formes. Au singulier, « péché » caractérise cette maladie dans son ensemble. Au pluriel « péchés » désigne les mauvais fruits de cette maladie: fautes, crimes, désobéissances, etc. (voir Ex. 20: 12-17; Ro. 1 : 28-30; Ga. 5: 17-21 et d’autres encore), en fait toute résistance aux lois divines.

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