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Le baptême chrétien

Pour les églises chrétiennes, le baptême est un problème. Il a été résolu de différentes manières. Notre petit cahier d’études « Promesses » est indépendant de toute communauté chrétienne; il n’est donc pas lié à des règles ecclésiastiques ou à un cadre quelconque. I1 ne sera ainsi le porte-parole d’aucune église.

Pourquoi soulever cette question ? Simplement parce que tous les enseignements de l’Ecriture sont importants dans la foi et que nombre de jeunes croyants et étudiants en théologie cherchent à être au clair à ce sujet. Il faut remarquer que cette question est l’objet d’un renouveau d’intérêt pour de nombreux cercles chrétiens.

Une chose est absolument certaine: le baptême chrétien est un ordre divin, et de ce fait une bénédiction assurée pour celui qui obéit. Bien compris, il est aussi une preuve visible de communion très intime avec Jésus-Christ. « Nous avons été baptisés EN Jésus-Christ, car c’est EN sa mort que nous avons été baptisés » (Ro. 6 : 3).

Le baptême est un acte d’obéissance envers Dieu. Or, de nombreux chrétiens n’obéissent pas volontiers à ce commandement (ne seraient-ils pas vraiment des chrétiens ?). Ils s’y opposent en prétextant qu’il n’y a aucune nécessité à ce rite, que l’on peut fort bien vivre en chrétiens sans avoir à se soumettre à cette règle. Ou encore, disent-ils, puisqu’il n’y a pas unanimité entre chrétiens à ce sujet, laissons de côté cette question.

Le verset cité plus haut: « c’est en sa mort que nous avons été baptisés » est de première importance. De Jean-Baptiste, il n’a jamais été dit chose semblable: « Moi, je vous baptise d’eau, pour vous amener à la repentance » (Mat. 3 : 11), ce qui est bien différent. « Mais, lui, il vous baptisera de Saint-Esprit et de feu ». Pour mieux en découvrir le sens, il faudrait lire « En sa mort » par « en entrant, avec lui, dans sa mort » ou encore mieux, semble-t-il, « en entrant, avec lui, dans l’expérience de sa mort ». Participer à la mort du Fils de Dieu, c’est à cela que nous sommes invités. En apprendre la signification et à nous en souvenir.

C’est ainsi que nous sommes appelés à entrer dans la connaissance profonde de l’oeuvre de Christ, afin d’en saisir la valeur réelle et éternelle. Celui qui baptise doit connaître la valeur de cet acte d’obéissance. On doit instruire le jeune chrétien, mais on ne saurait lui demander de se rendre compte de tout ce qui est inclus dans cet acte, ni de tout ce qui en découle. Peu à peu il apprendra. C’est une condition pour grandir dans la connaissance des privilèges qui sont la part de tout enfant de Dieu.

Connaître est, en effet, un privilège et aussi une responsabilité. Il est exact que « la connaissance enfle » comme il est écrit dans I Co. 8 : 1, mais la phrase n’est pas finie: « mais l’amour édifie! ». Connaissance et amour ne sont pas opposés l’un à l’autre. Si connaître tend à rendre orgueilleux, ce n’est le cas que si la connaissance est seule à régner. Mais si elle est conjuguée avec l’amour, alors un effet durable peut être constaté. Il est donc utile de garder en mémoire que la connaissance de la doctrine chrétienne est très utile pour obéir à Dieu, mais qu’elle doit être précédée d’amour. « Mais si quelqu’un aime Dieu, celui-là est connu de Dieu » (I Co. 8: 3).

C’est à ce niveau que nous aimerions amener la question du baptême: comment apprendre à aimer Dieu et Jésus-Christ et par cela même, comment travailler pour lui avec cet amour ? Comment un tel amour peut-il être développé ?

C’est là que la connaissance peut jouer un rôle; sans connaissance comment allumer un feu ? Celui de l’amour en particulier ? On peut apprécier un auteur sans l’avoir rencontré, mais en lisant un de ses ouvrages. On peut apprécier une autre personne sans la connaître beaucoup; c’est pourtant un chemin pour l’amour. Si l’on prend soin d’entretenir des relations plus fréquentes, on peut apprendre à s’estimer. On peut aussi cesser toutes relations… Cependant, en général, quand il y a peu de contacts, l’amour reste superficiel, tandis qu’une profonde connaissance peut ouvrir la voie à un vrai amour.

Nos rapports avec Dieu et avec son Fils peuvent être considérés dans la même perspective. Dieu nous est dévoilé comme étant de plus en plus notre Père céleste. Il nous est devenu très proche. Jésus devenu homme est en quelque sorte encore plus près de nous. Mais nous pouvons ne nous intéresser que superficiellement à lui: les rapports sont tièdes. Par contre, la connaissance de sa vie, de sa personne, de son caractère, de ses buts nous conduit à l’aimer toujours plus. C’est le voeu que forme l’apôtre Paul: « Ce que je demande dans mes prières, c’est que votre amour augmente de plus en plus en connaissance et en pleine Intelligence » (Ph. 1 : 9). Jean s’exprime dans le même sens: « Si vous gardez mes commandements, vous demeurerez dans mon amour » (Jn 15: 10). Le fait même d’obéir aux commandements porte un fruit qui rapproche et lie dans l’amour.

C’est ainsi que la connaissance des expériences de la vie de Jésus nous rapproche de lui. Son amour pour nous – le don de sa vie – nous conduit à en rechercher le but. Et lorsque nous apprenons que sa mort nous apporte la vie, nous voudrions savoir pourquoi nous sommes invités à être baptisés, puisque c’est

en sa mort que nous devons l’être.

Connaître Christ nous conduit donc à l’aimer. « Laissez venir à moi les petits enfants et ne les en empêchez point. « Ne sommes-nous pas tous des petits enfants qui ont besoin d’amour ? Et n’est-ce pas avec un tel besoin que nous sommes engagés à l’étude de la Parole et du baptême en particulier ?

Lorsque Pierre fit son premier discours (Ac. 2 : 38), il invita la foule à se repentir et à se faire baptiser au nom de Jésus. Il en fut ainsi lors de la prédication de Philippe à Samarie: un bon nombre crurent et furent baptisés (Ac. 8: 16). De même pour l’Ethiopien venu à Jérusalem pour adorer: il crut et se fit baptiser sans tarder (8 : 38). Ce dernier baptême est un exemple pratique; les deux hommes, l’Ethiopien et Philippe descendirent dans une rivière. Philippe baptise l’Eunuque, puis ils remontèrent hors de l’eau. Dans l’original, le mot baptiser signifie « immerger, plonger (sous l’eau) ». Nous verrons ce que cela nous apporte.

Au dernier jour ici-bas, avant de s’élever dans les nuées, le Seigneur Jésus donna cet ordre aux disciples: « Allez, faites de toutes les nations des disciples, 1es baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit ». Qui doit être baptisé ? En un mot, et selon la Parole, celui auquel le Saint-Esprit a rendu le témoignage d’être un enfant de Dieu, celui qui veut être disciple de Christ.

Le baptême ne sauve pas. Il n’a pas une vertu quelconque. Il ne lave pas les péchés. Il n’est pas un sacrement. C’est un acte d’obéissance intervenant après la conversion, premier devoir du converti. « Que tardes-tu ? Lève-toi, sois baptisé et lavé de tes péchés, en invoquant le nom du Seigneur », disait Ananias à Paul (Ac. 22 : 16). « Humiliez-vous devant le Seigneur » écrivait Jacques (4: 9-10). C’est de cette manière qu’ont agi ceux qui précédemment ont accepté la parole de Jean-Baptiste et plus tard celle de Jésus.

* * *
La valeur symbolique du baptême nous est donnée par les ch. 6 à 8 de Romains. Nous ne citerons que les versets indispensables à une étude sommaire des oeuvres de Dieu qui accompagnent la foi naissante, la nouvelle naissance et l’entrée d’une âme dans le Royaume céleste. Ce changement de Maître n’est pas un leurre, une tromperie, c’est une réalité. La Parole nous montre que Dieu tient à cette obéissance de la part du chrétien. C’est une fête, un jour de joie. Nous sommes invités à garder présents dans notre mémoire les faits dont le baptême est l’image, le symbole.

Nous soulignons le mot chrétien, car il y a dans le monde d’autres baptêmes. La question la plus importante à ce sujet est de savoir au nom de qui est opéré le baptême. Le Nouveau Testament nous donne deux exemples, que nous citons brièvement. Les disciples baptisèrent les nouveaux croyants au nom de Jésus-Christ, du Seigneur ou du Seigneur Jésus (voir Actes 2: 38; 8: 16; 10: 48; 19: 5). Le Juif et le prosélyte ont été les premiers à accepter l’offre du salut; ils étaient, à ce moment-là, des croyants en Dieu. Ils ne changeaient pas de Dieu, si nous pouvons dire ainsi. Ils ne reniaient pas Dieu. Au contraire, leur foi était augmentée; mais, et c’était un grand pas, leur foi nouvelle incluait le Fils de Dieu, le Christ. Ils furent donc baptisés au nom de Jésus-Christ. Cela nous semble très raisonnable.

Quant aux croyants des Nations, ils furent baptisés au NOM de Dieu le Père, de Dieu le Fils et du Saint-Esprit (Mt. 28 19), car le changement de foi, de filiation incluait les trois personnes de la trinité divine. Ils renonçaient à leur dieu païen, ou à leur athéisme, et leur foi nouvelle était en Dieu, le Créateur des cieux et de la terre, dans le Fils de Dieu et dans le Saint-Esprit. « Faites de toutes les nations des disciples, les baptisant… .; le texte est précis. Notre dette est envers Dieu; notre Rédempteur est le Christ; notre pédagogue est l’Esprit-Saint.

Nous écrivions plus haut que le baptême n’est pas un sacrement, au sens général admis. Il n’est pas utile pour le salut, autrement dit il n’apporte pas le salut; il ne produit, ni n’augmente la grâce dans le coeur de l’homme.

Il est un acte d’obéissance envers Dieu. Il est un témoignage envers le monde. Bien réalisé par le chrétien, il demeure une source constante de joie dans la foi.

Le baptême est ainsi un symbole, une figure, une image de l’oeuvre de Dieu et du Christ à la croix et représente de ce fait le départ de la vie chrétienne de chaque croyant, « la nouvelle naissance ». Le croyant est invité à passer par les eaux du baptême pour obéir, témoigner et se souvenir.

Une personne nouvellement née à la foi chrétienne ne peut être avertie de tout ce que le baptême signifie; mais au cours de la vie chrétienne, elle en apprendra le sens, la signification. Ce qui au premier abord est utile à connaître, est que le Christ est venu pour sauver des pécheurs, et cela par amour. En retour, notre acte d’obéissance sera donc aussi un acte d’amour – pour LUI.

Nous relèverons, dans les ch. 6, 7 et 8 de l’épître aux Romains, les versets qui se rapportent au baptême. Que veut représenter le baptême ? En une brève phrase : toute l’oeuvre de Dieu et de Christ à la croix, au tombeau, à la résurrection. Toute l’oeuvre de Dieu et de Christ dans la personne de l’homme devenant croyant. Toute l’oeuvre de Dieu et de Christ pour vaincre la mort et ouvrir le chemin pour la vie éternelle (Dan. 12: 2).

CHAPITRE 6
v. 3:

Ignorez-vous que nous tous qui avons été baptisés en Jésus-Christ, c’est en sa mort que nous avons été baptisés.

Christ est mort sur la croix. « C’est pourquoi Christ, entrant dans le monde, dit: Tu n’a voulu ni sacrifice, ni offrande. Mais tu m’as formé un corps… Alors j’ai dit : Voici, je viens… pour faire, ô Dieu, ta volonté » (Hé. 10 : 5 ss). Dieu a considéré la mort de son Fils. Il en a pris acte. De même, Dieu considérant l’homme devenu croyant en Jésus, voit cet homme dans la même perspective, c’est-à-dire, l’homme meurt comme son Fils. La foi chrétienne l’amène à être identifié (rendu semblable) à Christ dans sa mort, en entrant avec lui dans l’expérience et le bénéfice de sa mort.

Ainsi donc, sur le bois maudit, Dieu le Fils, l’Oint de Dieu, meurt… Il remet son esprit au Père. Pour celui qui met sa confiance dans le Fils, Dieu opère. Tout vivant qu’il est, le chrétien meurt au monde; il n’est plus du monde! C’est un fait, une réalité. Le chrétien ne s’en aperçoit pas; c’est un acte de Dieu.

Christ a versé son sang. Dieu a estimé que la valeur du sacrifice de la vie de son Fils est telle que l’homme qui y ajouterait foi passe à son tour par une mort semblable. Il meurt, mais sa dette envers Dieu pour les péchés passés est entièrement payée: Dieu a pardonné – le sang de Christ nous purifie de tout péché. C’est l’oeuvre de Dieu, pour nous, chrétiens, c’est la joie du salut, c’est la paix qui inonde le coeur.

v. 4 :

Nous avons donc été ensevelis…

Puis Christ a été enseveli, placé dans un tombeau. Avec lui, nous sommes ensevelis dans l’eau du baptême, qui nous recouvre. Le baptême par immersion est l’image, le symbole de la mort de Christ et de notre mort.

A nouveau, Dieu, à l’image de son Fils, considère le croyant comme enseveli – autrement dit, le croyant disparaît du monde dans lequel il est né. Il était citoyen de la planète Terre – il ne l’est plus. Il est mort à la Terre, comme Christ, qui ayant remis son esprit à Dieu sur la croix, est mort. C’est l’oeuvre de Dieu; par la vertu de la mort de Christ, l’homme est retiré du royaume de l’Ennemi, afin qu’Il puisse accéder à une vie nouvelle, une vie spirituelle, dominée par l’Esprit.

v. 4 :

Afin que comme Christ est ressuscité des morts, par la gloire du Père, de même nous aussi nous marchions en nouveauté de vie.

Quoique vivant encore sur la terre, le chrétien est vu par Dieu comme étant entré, dès lors, dans le Royaume de son Fils. Comme Christ, il est passé de la mort à la vie; comme Christ, il est ressuscité avec Lui, pour une vie destinée à être conforme à sa vie de résurrection.

v. 5 :

Une même plante avec Lui.

Une même plante – si bien greffée que nous sommes un… Nous ne le voyons pas de nos yeux, mais Dieu nous voit tels. C’est son oeuvre, non la nôtre.

v. 10:

Car il est mort, et c’est pour le péché qu’il est mort une fois pour toutes.

v. 6 :

Sachant que notre vieil homme a été crucifié avec lui, afin que le corps du péché soit réduit à l’impuissance, pour que nous ne soyons plus esc1aves du péché ;

v. 7 :

Car celui qui est passé par la mort a été libéré du péché.

Pour mourir une fois comme Fils de l’homme, Christ est venu pour abattre le péché, le virus implanté dans la race humaine et les conséquences de cette maladie, les nombreux péchés dont nous avons à supporter la responsabilité. Il a donc vaincu le Mal originel et le « corps du péché », notre nature pécheresse. Ce « vieil homme » ou ce « corps du péché » représente ce que nous étions avant le jour de notre conversion à Dieu et à Christ. Mais ce jour-là, beaucoup de choses ont changé. Si, apparemment, notre corps n’a pas changé, en réalité nous sommes liés à Christ et à sa vie. Nous ne sommes plus liés à notre être et à ses dispositions innées à faire le mal. Nos yeux regardent vers le ciel et vers une nouvelle patrie où la mort n’est plus.

Au chapitre 7 de l’épître aux Romains, l’apôtre, conduit par l’Esprit-Saint, s’étend sur les points que nous venons de présenter. Cependant, nous passerons au chapitre 8, les explications données au ch. 7 n’étant pas utiles pour la question du baptême.

CHAPITRE 8

Nous répétons que seule la repentance envers Dieu et la foi en l’oeuvre de Christ nous amènent au salut éternel. Le chemin vers Dieu est celui de l’humiliation d’a- bord, puis il est joie. De plus, apprenant ce que Dieu, en Christ, a fait pour l’homme, nous saisissons que Dieu a créé pour nous une. justice », et que selon les termes de cette justice, Il est juste en justifiant celui qui vient à LUI en Christ, au travers de l’oeuvre de Christ.

En parcourant ce chapitre 8, nous découvrons encore d’autres faits: ce qui s’est passé au moment de notre conversion à Dieu et à son Fils, notamment ce qui est demeuré totalement invisible aux yeux des humains, l’oeuvre du Saint-Esprit.

L’incrédule, le païen, ne croient pas à la puissance réelle de Dieu. Or, nous avons ici décrit, au verset 16, ce que Dieu opère en faveur du croyant – ce que le croyant réalise tout aussitôt : v. 16 :

L’Esprit lui-même rend témoignage à notre esprit que nous sommes enfants de Dieu !

La conversion n’est pas un vain mot. L’Esprit divin entre en relations avec l’esprit de l’homme, et le chrétien s’en rend compte. Il possède donc une assurance intime (non visible), mais réelle que Dieu a répondu à son approche, à sa requête, à sa repentance. Dieu fait sa demeure dans le coeur de l’homme et ce fait (qui n’est pas un sentiment) est présent à l’esprit de l’homme: une preuve que Dieu existe.

Ac.1 : 8 :

Vous recevrez une puissance survenant sur vous. Vous serez baptisés du (immergés dans) Saint-Esprit.

(voir Jean 15: 26; 16: 13; 14: 15 ; 16: 30).

C’était la promesse d’En-Haut.

Ro. 8: 9 :

Vous vivez. selon l’Esprit, si du moins l’Esprit de Dieu habite en vous.

La réalisation présente.

Il ne saurait donc être question de passer par les eaux du baptême si nous n’avons pas reçu d’En-Haut l’assurance du salut. Dieu fait des hommes qui s’approchent de Lui ses enfants. Vu que Dieu est Esprit, c’est par l’Esprit que les enfants pourront communiquer avec leur Père céleste.

v. 8: 10 :

Et si Christ est en vous, le corps il est vrai, est mort à cause du péché, mais l’Esprit est vie à cause de la justice.

Par ces lignes, l’apôtre bâtit son raisonnement sur les faits dévoilés au chapitre six. Vous vivez selon l’Esprit… si Christ est en vous… l’Esprit est (pour vous) vie à cause de la décision de Dieu qui, pour vous, est justice.

v. 11 :

Et si l’Esprit de celui (celui = Dieu) qui a ressuscité Jésus d’entre les morts habite en vous, celui qui a ressuscité Christ d’entre les morts rendra la vie aussi à vos corps mortels par son Esprit qui habite en vous.

Tout est oeuvre de Dieu. Nous constatons l’oeuvre du Père, du Fils et du Saint- Esprit. Le baptême est donc l’image de tout ce travail divin, de chacune des personnes de la, Déité. Toutes ces transformations ont eu lieu lors de la conversion. Le baptême est ainsi un tableau de ce qui s’est passé dans le nouveau-né dans la foi. Aux yeux des hommes, rien n’est changé. L’intéressé ne sent rien, mais Dieu a chargé son Esprit d’une mission: l’intéressé sait qu’il est pardonné. Il sait que le poids de son péché est enlevé, qu’il a la paix dans son coeur !

* * *

De ces chapitres six et huit de l’épître aux Romains, nous n’avons cité que les versets qui se rapportent au jour de la conversion. Il est de toute importance que nous sachions ce que Dieu, dans sa miséricorde, a voulu pour l’homme, par AMOUR pour lui. C’est un miracle; ce sont de multiples miracles chaque fois qu’un être passe de la mort à la vie éternelle, des ténèbres à la lumière. « Dieu a tant aimé le monde… ». Aujourd’hui, Dieu cherche des adorateurs. Aujourd’hui, Dieu cherche des hommes qui veulent l’aimer « de tout leur coeur, de toute leur âme, de toute leur pensée ».

Serait-ce trop demander à celui qui a été l’objet d’un si grand amour – d’un si grand miracle – d’une si étonnante naissance dans un autre règne – d’un accueil si plein de miséricorde – dans les lieux célestes – en Christ; serait-ce trop proposer que prendre la Parole pour règle ? Dieu a tant aimé… En retour, voulons-nous L’aimer en obéissant, en entrant dans la connaissance de Sa volonté ?

En fait, le baptême symbolise, plus que cela, il célèbre l’oeuvre glorieuse de Dieu, dans le ciel et sur la terre: des hommes reviennent à Dieu et à la vie.

Gloire à son NOM.

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