Série: Une soeur parle à ses soeurs en Christ - Etude biblique
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12. L’engagement de la foi ou la guérison d’une femme malade depuis douze ans

Une soeur parle à ses soeurs en Christ (12)

ou la guérison d’une femme malade depuis douze ans

(Mc 5: 25-34 / Mt. 9: 20-22 / Luc 8: 43-48)

Sur le territoire des Gadaréniens, Jésus guérit un démoniaque. Saisis de frayeur, les habitants supplient le Seigneur de quitter cette région où le miracle s’est accompli. Ainsi, accompagné de ses disciples, Jésus traverse le lac de Génésareth à l’aide d’une barque. Et là, au bord du lac où ils débarquent, une immense foule s’est rassemblée. Que se passe-t-il ? (Marc 5:1-24).

1) En détresse (Marc 5 : 25-26)

.

Au milieu de cette foule, une femme sort de l’anonymat. Nous ignorons son nom et sa nationalité, mais quelques éléments nous permettent de connaître sa situation. Cette femme est malade depuis douze ans. Elle a vu plu­sieurs médecins qui n’ont rien pu faire pour elle. Elle a dispersé toute sa fortune dans le but de trouver la guérison. Malgré tous ses efforts, son état a empiré. Elle est devenue un cas désespéré. Et nous ne pouvons imaginer toute la souffrance morale et physique qu’elle a endurée pendant ces lon­gues années. Dans l’Ancienne Alliance, un opprobre était Jeté sur cette maladie (lire Lé. 15: 25-27). Toute femme atteinte de ce mal était consi­dérée comme impure. Cette femme était donc plongée dans une profonde détresse. Ni ses propres efforts, ni ceux des médecins, ne pouvaient la guérir. Seul Jésus était la réponse à son problème, Lui, le chemin, la vérité et la vie (Jean 14: 6).

2) Le pas de la foi (Marc 5:27-28).

Cette femme ne se trouve pas par hasard au milieu de cette foule. Elle est venue parce qu’elle a entendu parier de Jésus. Ce petit détail nous montre l’importance de parler du Seigneur et du Sauveur à ceux qui nous entou­rent. La foi, nous dit l’apôtre Paul, vient de ce qu’on entend, et ce qu’on entend vient de la parole de Christ (Ro. 10 :17).

Cette femme fait preuve de beaucoup de volonté. Bravant la foule, elle se fraye un chemin jusqu’au Christ. Elle n’a qu’un désir: toucher Jésus, ne serait-ce qu’un bout de son vêtement. Elle est convaincue que son attente ne sera pas vaine comme elle l’a été auparavant. Elle discerne en Jésus, le Sauveur, le Libérateur, Celui qui peut tout.

Il est intéressant de réfléchir à la différence d’attitude de la foule et de cette femme. Deux verbes spécifiques sont employés pour décrire la foule (se presser v. 31) et cette femme (toucher). Beaucoup de gens entouraient Jésus. Certains sont venus par curiosité. D’autres poussés par les circons­tances se sont trouvés là et ont suivi le mouvement. Quelques-uns étaient peut-être là dans le but de critiquer les méhodes de Jésus. Plusieurs peut-être ont bousculé Jésus tellement la foule était dense. Mais le texte ne mentionne que la guérison de cette femme et celle de la fille de Jaïrus. Ce fait souligne bien la valeur du geste de cette femme qui a touché Jésus. Ouvrant le dictionnaire, J’ai trouvé la définition suivante concernant le verbé toucher: « entrer en contact avec » (Larousse). Voilà qui donne une dimen­sion extraordinaire à notre récit. Cette femme est entrée on contact avec Jésus. Elle a fait une rencontre personnelle avec le Sauveur, alors que la foule physiquement tout près de Jésus l’observait de loin spirituelle­ment.

Ce texte nous enseigne combien nous pouvons passer tout près de Jésus sans pour autant être entré en contact avec Lui. Nous pouvons entendre beaucoup de choses sur Lui, connaître son Evangile par coeur ou presque sans avoir accepté personnellement Jésus comme notre Sauveur et Sei­gneur. Sommes-nous du côté de la foule qui regarde avec intérêt, mais de loin ? Ou au contraire, sommes-nous du côté de cette femme ? Comme elle, avons-nous touché Jésus ? Sommes-nous entrées en contact personnel avec le Sauveur ? Si nous sommes malades spirituellement, physiquement ou moralement, si nous n’avons pas encore demandé pardon à Dieu pour nos péchés, tendons notre main vers Jésus pour Le toucher dans la foi et nous serons sauvées et guéries. Alléluia ! Gloire à Dieu !

Après avoir touché Jésus, une responsabilité nous incombe. Notre but con­siste à tout faire pour permettre à d’autres de toucher Jésus à leur tour, d’entrer on contact avec Lui. Nous pouvons accomplir cette mission par la prière et en partageant la parole du Seigneur avec ceux qui nous entourent. De nombreuses personnes ont besoin de toucher Jésus : parmi nos enfants, dans notre parenté, chez nos voisins et chez nos collègues de travail, par­tout où le Seigneur nous place pour Le servir. Mettons en contact avec le Seigneur Jésus ceux qui ont besoin de Le toucher. Le Seigneur veut nous confier ce ministère au sein même de notre foyer, de notre famille.

3) Les conséquences de la foi (Marc 5: 29-30).

Au moment où cette femme touche le vêtement de Jésus, la guérison se manifeste. Le Seigneur a vu le coeur de cette femme, Il a connu sa détresse, ses besoins et Il a immédiatement répondu à sa foi. Tout est possible à celui qui croit, disait Jésus (Mc 9: 23). Cette femme a cru et l’impossible est devenu réalité. « La foi est une ferme assurance des choses qu’on espère, une démonstration de celles qu’on ne voit pas » (Hé. 11: 1).

Aussitôt Jésus a senti qu’une force était sortie de Lui. La foi de cette femme – la nôtre aussi – permet à la puissance de Dieu d’agir. En réponse à la foi, la puissance de guérison et de salut du Seigneur est manifestée con­crètement. La foi croit à la toute-puissance de Dieu et le Seigneur atteste cette vérité par des signes concrets (miracles, guérisons, nouvelles nais­sances, etc.). Prenons au sérieux la Parole du Seigneur et il agira avec puissance.

4) Le témoignage de la foi (Marc 5: 30-34).

Une foule nombreuse entourait Jésus. Et cette femme s’est faufilée pour toucher le Seigneur sans qu’il la voie. Mais Jésus s’est tout de suite rendu compte que quelqu’un L’avait touché. Il insiste pour que la personne qui L’a touché dans l’anonymat se dévoile. Lui qui sait toute chose n’avait-il pas discerné çette femme au milieu de la foule ? Certainement, il n’avait pas besoin du témoignage de cette femme. Mais en agissant ainsi, il vou­lait insister sur l’engagement personnel de la foi. Le Seigneur n’est pas un automate dans lequel nous mettons une pièce de monnaie pour obtenir ce que nous voulons. Jésus désire établir un contact personnel avec le croyant. Dieu nous connaît par notre nom (Es. 45 : 4), nous ne pouvons donc pas rester incognito devant le Seigneur. Quand nous touchons Jésus à l’exem­ple de cette femme, Il entre alors en contact avec nous.

Nous sommes responsables de nos actes et devons les assumer, même si cela provoque des réactions. Nous devons avoir le courage d’agir ouverte­ment en dépit des « qu’en dira-t-on ? ». La foi nous engage personnellement.

Effrayée et tremblante à la suite de cette guérison, cette femme a dû affron­ter la foule et raconter à Jésus tout ce qui s’était passé. Elle s’est Jetée aux pieds du Seigneur. C’est là aussi qu’est notre place. Cette femme s’est peut-être agenouillée implorant ainsi la grâce et le pardon du Seigneur pour son audace. Jésus ne la blâme pas. Au contraire, il met en évidence sa foi et atteste la réalité de sa guérison. Comme cette femme, apprenons à tou­cher Jésus, à entrer en contact avec Lui et humilions-nous devant Lui. Ainsi, par son Esprit, Dieu manifestera sa puissance de guérison, de salut et de libération dans nos vies et dans celles de ceux qui nous entourent.

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