Share on FacebookShare on Google+Tweet about this on TwitterShare on LinkedInEmail this to someonePrint this page

Le pardon de Dieu

Ses deux aspects

Dieu nous appelle à entrer dans sa présence « parce que Jésus est no­tre Sacrificateur et non pas notre ennemi ». Notre pardon est déjà ac­quis. Dieu ne reviendra pas sur sa Parole.

Il y a une condition qui s’attache à la libération de notre conscience. Le Nouveau Testament nous fait comprendre clairement que la seule base du pardon de Dieu est le sang de Jésus; mais il y a deux aspects de ce pardon.

LE PARDON JUDICIAIRE DE DIEU

Avant le jour de ma nouvelle naissance, Dieu était mon juge et moi, j’étais l’assassin de son Fils, poursuivi par la Loi. Mais ce jour là, Dieu en tant que juge pardonna tout mon péché, passé, présent et futur. Depuis, il ne voit plus mon péché; à ses yeux, je suis Juste comme Jésus est juste. Il considère mon péché comme appartenant à Jésus et sa mort comme étant la mienne. La justice de Jésus est devenue ma justice. Mon coeur est maintenant à Jésus et sa résurrection est deve­nue ma vie nouvelle. Par cet acte de Dieu, que Paul appelle, dans Ro­mains 6: 3-4, le baptême spirituel (dont le baptême d’eau est le sym­bole), j’ai été identifié avec Jésus-Christ dans sa mort et dans sa résur­rection. Puisqu’il me considère maintenant comme étant mort avec Christ, il peut enfin me pardonner, ce qu’il ne pouvait faire auparavant.

C’est grâce à son pardon que je peux dès lors recevoir sa vie de résur­rection ; elle m’est donnée à l’instant même où son Esprit est entré en moi. La nouvelle naissance est donc le résultat direct du pardon judi­ciaire de Dieu et ce pardon est définitif. Heureusement que notre salut dépend d’un acte de Dieu et non pas de notre ténacité !

LE PARDON PATERNEL DE DIEU

A partir de cet instant, Dieu n’est plus mon juge, il devient mon Père. Je ne suis plus à ses yeux un criminel, je deviens son enfant. Je l’ap­pelle ABBA, papa. Quand je suis conscient d’avoir péché, je n’ai plus affaire avec lui sur le plan judiciaire, maie j’ai affaire avec lui comme l’enfant vis-à-vis de son père, Dieu en tant que Juge ne voit plus mon péché, mais ma conscience le voit bien et me tourmente. Un gros nuage noir monte entre moi et le soleil de sa présence. Je suis toujours son enfant et il est toujours mon Père, mals je ne vois plus sa face. J’ai perdu, non pas mon salut, mais ma communion avec Lui.

Jésus raconte l’histoire du « fils prodigue » pour illustrer cette vérité. Le fils était toujours fils de son père, mals il était en révolte, loin de la maison, dans la misère parmi les pourceaux. Il avait peur de revenir vers son père ; il se faisait sans doute une fausse idée de lui, croyant qu’il le rencontrerait avec le fouet et les chiens. Bien au contraire, quand il est rentré en demandant pardon, son père l’attendait, l’a em­brassé et l’a réinstallé dans la famille.

Ainsi, à chacune de mes faillites, je dois revenir à mon Père céleste et lui confesser ma faute. Satan essaie de m’en empêcher, en me fai­sant croire que le Père me chassera de sa présence. Il veut me voir rester au loin parmi les pourceaux. Tant que Je ne crois pas au pardon de Dieu, il me tient dans un état de dépression et d’impuissance spiri­tuelle. Tant que ma conscience est souillée, le Saint-Esprit est attristé et cesse de me remplir.

Pour avoir le pardon judiciaire de Dieu, il y a une seule condition, répu­tée plus de cent fois dans le Nouveau Testament: « Crois au Seigneur Jésus ».

Pour avoir le pardon paternel de Dieu, il y a également une seule con­dition : « Si nous confessons nos péchés, Dieu est fidèle et juste pour les pardonner et pour nous purifier de toute iniquité ». Ce passage, comme toute la première épître de Jean, est adressée aux croyants.

Comme nous avons obtenu le pardon judiciaire de Dieu par la seule foi en Christ, ainsi nous obtenons son pardon paternel par la foi sur la base du même sacrifice de Christ une fois pour toutes.

Ce que Dieu demande de nous,
c’est la véracité, l’honnêteté absolue.

Dieu exige une confession. Nous devons reconnaître ce que nous avons fait. Ce qu’il ne tolère pas, c’est que nous essayions de nous justifier, de nous excuser ou de nous esquiver. Il faut appeler le péché par son nom. A l’instant même, nous recevons le pardon paternel de Dieu. Le pardon judiciaire, nous l’avions déjà; maintenant Dieu nous pardonne aussi en tant que Père toujours pour la même raison: « le sang de son Fils » fut versé pour notre péché. « Il est fidèle », car Il l’a promis « Il est juste », car Christ est mort et ressuscité; il nous pardonne et nous purifie aussi de tout péché – si nous le CONFESSONS.

La condition, la seule, pour obtenir le pardon de notre Père céleste, c’est la confession du péché. Nous ne pouvons rien faire pour l’expier. Nous n’avons même pas besoin de le faire, puisque Christ l’a déjà fait. Il nous faut simplement nous présenter devant Lui tels que nous som­mes, comme le lépreux dans Mt. 8 : 2, que Jésus guérit instantanément. « Dieu est lumière ». A la lumière de sa face, toute imperfection est immédiatement mise à nu. « Si nous marchons dans la lumière, nous sommes mutuellement en communion et le sang de son Fils nous puri­fie de tout péché ».

A ma confession, Dieu répond : « Mais, mon enfant, la question fut déjà réglée par mon Fils, il y a deux mille ans, sur la croix; nous n’avons plus besoin d’en parler ». Il tourne la page de mon dossier, il ne revient plus jamais sur cette question. Cependant, il me place à nouveau de­vant la croix. Elle est vide, mais j’entends la voix de mon Père me di­sant: « Mon enfant, souviens-toi du sang de mon Fils ! Voilà le prix de ton pardon, voilà pourquoi tu es de nouveau en communion avet moi ».

Par cette discipline, je me relève purifié après chacune de mes failli­tes, mais aussi avec une haine accrue pour le péché. Je comprends mieux l’amour de Dieu pour moi, son incalculable générosité, son éton­nant pardon envers le misérable que je suis.

Extrait de « Si tu veux aller loin » Editions Telos.

De Billy Graham :

Ce n’est que quand nous en arrivons à la vouloir (la repentance) que nous trouvons la vraie repentance. Il y faut cette détermination d’abandonner le péché, de changer d’attitude envers le moi, le péché envers Dieu, de chan­ger de sentiments, de volonté, de disposition, de but… Il n’y a pas un seul verset de l’Ecriture qui laisse supposer que vous puissiez être un chrétien et vivre à votre fantaisie.
(Dans «La paix avec Dieu »)

Share on FacebookShare on Google+Tweet about this on TwitterShare on LinkedInEmail this to someonePrint this page