Série: Une soeur parle à ses soeurs en Christ
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1. La vie de prière de l’apôtre Paul

Une soeur médite pour ses soeurs en Christ

Sa prière est indépendante des circonstances extérieures

   Dans ses épîtres, Paul s’exprime assez souvent comme « père spi­rituel » des croyants. L’instinct maternel développé chez les femmes nous permet de mieux comprendre les soucis de l’apôtre concernant « ses enfants en Christ ». Paul exhorte ses lecteurs à le prendre comme modèle. C’est dans ce sens-là que nous voulons voir d’abord comment a commencé sa vie de prière et ensuite la façon dont il l’exerce.

   « C’est en forgeant qu’on devient forgeron », dit le proverbe. Les deux premières prières de l’apôtre « Qui es-tu, Seigneur? » et « Sei­gneur, que veux-tu que je fasse ? » (Ac. 9: 5-6) nous donnent déjà des éléments importants. Une vie de prière fructueuse n’existe pas sans une rencontre personnelle avec le Seigneur ressuscité et une soumis­sion à la volonté divine. Après l’événement sur la route de Damas, le Seigneur envoie Ananias vers Saul de Tarse en lui disant: « Car il prie » (Ac. 9: 10-12). Comme le nouveau-né crie, ainsi le nouveau-né de l’Esprit prie. La prière est à la base de toute croissance spirituelle et de la consécration au Seigneur.

   Dans la plupart de ses épîtres, l’apôtre affirme: « Je rends conti­nuellement grâces » et « je ne cesse de prier » (Ph. 1 : 3-4) pour les Eglises. Comment y arrive-t-il ? Bien sûr, l’apôtre réserve des moments précis pour prier, il se rend au lieu de la prière (Ac. 16 :13). Il nous fait penser à cette soeur en Christ qui, malgré le travail que lui don­naient ses nombreux enfants, réservait l’heure après le dîner à la priè­re. Ce moment de recueillement était sacré et aucun habitant de la mai­son ne devait la déranger.

   Paul prie et chante au milieu de la nuit dans la prison de Philippes (Ac. 16: 25). N’y a-t-il pas là un exemple à prendre quand notre travail quotidien nous paraît être une prison ? Par les Actes des apôtres et les épîtres, nous savons également qu’il voyage souvent et qu’il exerce son métier pour pourvoir à ses besoins. Comme nous, il connaît bien des distractions: le bruit sur le bateau, tous ceux qui veulent lui parler en même temps, les difficultés dans les églises et même parfois les soucis de son ménage. Les préoccupations ne lui manquent pas, mais on ne peut pas l’envier en disant qu’il a plus de temps disponible que l’homme du vingtième siècle.

   En conclusion, nous constatons que la prière est pour lui plus qu’un recueillement à des moments précis. La prière est pour lui « le souffle de ta vie », elle est aussi naturelle que la respiration. Aucune occupation ne pouvait l’empêcher de parler à son Père céleste. Nous pouvons très bien imaginer l’apôtre Paul dialoguant avec Dieu tout en tissant ses tentes. Au lieu de penser à sa propre personne, il devient un de ceux que Dieu cherche, comme Ezéchiel, pour se mettre à la brèche (Ez; 22: 30).

   La présence du Saint-Esprit habitant en lui est son secret (Ro. 8: 26-27). Il vit dans une telle communion avec Dieu que ses pensées se transforment au fur et à mesure en prières. Comme l’écrit un commen­tateur, la prière de l’apôtre est perpétuelle et son enseignement lui même devient une prière. Ainsi, une mère de famille prenant Paul com­me exemple en repassant les vêtements des siens, peut prendre sa besogne comme une excellente occasion de rappeler au Seigneur les besoins de ses proches. Quand elle raconte des histoires aux enfants, cette occupation naturelle devient même une prière.

(à suivre)
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