Série: Une soeur parle à ses soeurs en Christ
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La vie de prière de l’apôtre Paul (2)

Une soeur médite pour ses soeurs en Christ

L’apôtre Paul s’adresse à Dieu

Selon l’exemple de Jésus et de la prière sacerdotale, les prières de l’apôtre Paul sont adressées à Dieu (Ep. 1 : 3).

Dieu n’est pas pour lui un être céleste d’une certaine puissance ou un Dieu Juge, mais il est « son Dieu » (Ph. 3). On sent une relation personnelle avec celui qu’il appelle aussi « le Père de gloire » (Ep. 1 : 17), « c’est-à-dire la source éternelle de la lumière et de la gloire ». C’est à ce Dieu Créateur parfait et en même temps au Dieu de la Providence dans le monde et dans chacune de nos vies que Paul s’adresse. C’est de Lui que le prophète Esaïe parle, de Celui qui console comme une mère (Es. 66: 13). Chaque maman connaît l’effet bienfaisant de sa présence auprès de son enfant blessé ou chagriné. Cette expérience donne une petite idée de la mesure de consolation et d’encouragement qui se trouve auprès de notre Dieu.

En même temps, il l’appelle aussi le « Dieu de notre Seigneur Jésus-Christ » (Ep. 1 : 17), il rend grâces par Jésus-Christ. Il peut s’approcher librement de Dieu à cause de Jésus-Christ (Ep. 2 : 18), qui l’a réconcilié avec Dieu et qui lui assure l’exaucement de ses prières (Jn 16 : 23).

Cette façon de s’adresser à Dieu confère aux prières de l’apôtre une grande dignité. Il est conscient de parler à un Dieu Tout-Puissant et Eternel. De Lui, il attend tous les biens, tant matériels que spirituels. N’en est-il pas de même pour l’épouse qui s’attend à son mari dans le but de pourvoir aux besoins de leur foyer ? Le mari éprouve une tristesse profonde lorsque sa femme cherche de l’aide auprès des étrangers. Ainsi Dieu lui-même est attristé quand nous cherchons de l’aide ailleurs. Lui seul est en mesure de nous secourir d’après la richesse de sa gloire (Ep.3 : 16).

Il prie pour sa famille spirituelle

Relisons les différentes et nombreuses prières dans les épîtres. Nous constaterons sans peine qu’elles sont toutes prononcées en faveur des croyants, ou bien, pour reprendre les termes de l’apôtre, pour les « saints » et « fidèles » dans les diverses églises. Il prie donc tout d’abord pour ses frères et soeurs dans le Seigneur. Avant de « faire le tour du monde », il intercède pour les plus proches, ceux dont il possède le plus de renseignements sur leurs difficultés et leurs luttes. Cela nous encourage à prier en premier lieu pour les membres de nos familles. Ensuite, il faut élargir notre horizon. Là aussi nous pouvons prendre l’exemple de Paul. Il parle même d’un combat mené pour des croyants qu’il connaît par ouï-dire. N’éprouvons-nous pas souvent la difficulté de prier pour une personne connue de nom par une lettre de prière ? Regardons en Colossiens 1 et 2 et rappelons-nous comment Paul résolvait ce problème. L’expression en grec « agôna », d’où vient notre mot agonie, nous indique qu’il ne s’agit pas seulement d’une prière vague: « Seigneur, bénis cette église », mais d’une intercession fervente. Nommer ces églises selon leurs besoins dans ses prières et intercéder sans relâche pour elles est une chose admirable chez Paul. Mais agir de la même manière au sujet de Philémon et Timothée nous fait mesurer l’importance des bénéficiaires.

Regardons à 2 Timothée 1 : 3-5 pour découvrir avec quel intérêt il prie pour son enfant en Christ. Le Seigneur nous a peut-être accordé le privilège d’être des parents spirituels. Il y a une grande bénédiction à mentionner le nom de ceux que le Seigneur nous confie en Lui exposant leurs besoins. Combien de jeunes témoignent qu’ils ont été protégés en route par les prières d’un aîné !

Selon son exemple, il exhorte les Ephésiens à prier pour tous les saints (Ep. 6: 18). L’apôtre Paul recommande lui-même de prier pour tous les hommes, pour les rois et les autorités (I Tim. 2 : 1-2). Quel champ de travail s’ouvre ainsi devant celui qui veut être obéissant à cet ordre !

La prière est un ministère caché. Elle a des répercussions non seulement dans le temps présent, mais aussi dans l’éternité. Ne nous laissons pas emporter par les occupations de ce siècle. Au contraire, suivons l’ordre du Seigneur: « Veillez et priez » (Mt. 26: 41).

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