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La mission de la souffrance

La mission de la souffrance

Je crois à la mission de la souffrance. – Je crois à son oeuvre secrète dans les tréfonds de l’âme. – Je crois que ses labours sont suivis de moissons magnifiques. -Je crois à l’enrichissement par la souffrance. – Je crois quelle comble le coeur qu’elle dépouille d’abord, qu’elle le fait plus grand, plus large, plus aimant, plus humble surtout… Je crois à l’élévation par la souffrance.

Nous détachant des choses secondaires pour nous attacher aux choses essentielles, elle nous fait monter à la recherche de cet absolu, de cet infini dont l’âme est affamée. Elle nous pousse à cette ascension de l’âme vers le parfait, vers la lumière.

Je crois à la transfiguration de la souffrance, par l’amour. L’amour pour Dieu, quand le coeur voit en Lui son Père et son Consolateur, son Maître et son Ami. Alors la souffrance est transfigurée par la certitude que s’Il la permet, ce n’est jamais en vain, jamais injustement, jamais inutilement.

Au-dessus de l’inexplicable et de l’incompréhensible, il y a cette affirmation qu’Il sait pourquoi… et que le jour viendra, le jour de la révélation et des réparations, car le mot de la fin est à Dieu.

La souffrance est transfigurée aussi par l’amour pour autrui. Il vaut la peine de souffrir pour apprendre à comprendre et consoler. Tenir bon pour aider d’autres à tenir… Se perdre de vue pour voir d’autres douleurs que la sienne…

Je crois que ta souffrance est amie ou ennemie. Amie, si elle est acceptée avec Dieu. Ennemie, si elle est subie sans Lui.

Lorsqu’elle ouvre le coeur pour que le Maître y pénètre largement, sa mission s’accomplit. Elle révèle à l’âme, de plus en plus, les richesses enfouies qu’elle ne connaissait pas. Mais si le coeur se ferme à sa vie, l’âme perd les plus précieux trésors qui puissent jamais lui être communiqués.

Elle reste seule, aigrie, durcie, sans fleurs et sans récolte. Je crois qu’il vaut la peine d’apprendre qu’elle est une puissance amie dont nous ne comprendrons toute la signification qu’au delà du voile.

Jusque là je crois que La réponse à tout pourquoi est:
CONFIANCE… en ton DIEU.

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