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Editorial

   Dans une capitale de l’Europe de l’Est, il y avait plusieurs groupes de protestants, la plupart d’entre eux n’ayant que peu d’adhérents. A une exception près, ils devaient leur existence au travail d’étrangers au pays. Le dimanche, leur culte avait lieu le matin, et selon la coutume des pays de l’Ouest, ils réservaient l’après-midi ou la soirée à l’oeuvre de l’évangélisation. Malgré beaucoup de prières et de zèle, le résultat était maigre, bien que nombre de visiteurs d’au­tres églises apparussent quelques fois, en curieux, lors de leur culte d’adoration.
   L’exception, notée ci-dessus, avait été le fait d’un prêtre converti à Jésus-Christ, lequel, avant d’être excommunié de son église, était connu comme un excellent prédicateur. Dès que cela lui fut possible, il fit bâtir une salle de cinq cents places et déclara ce qui suit:
   « Dans nos contrées, les gens ne vont à l’église que le dimanche matin. Nous allons nous adresser aux personnes non sauvées le dimanche matin seulement. Quant aux per­sonnes converties, elles se rassembleront le dimanche après-midi ».
   Résultat ?
   Ceux qui désiraient avoir un bon siège devaient venir à cette rencontre une demi-heure à l’avance.
   Les autres églises ont-elles suivi cet exemple ?
   Cela va sans dire, non !

Que vive longtemps la tradition…

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