Share on FacebookShare on Google+Tweet about this on TwitterShare on LinkedInEmail this to someonePrint this page

Que faut-il penser de l’avortement, du point de vue biblique ?

   Pour tenter de répondre à cette question très actuelle et brûlante, nous nous référerons tout d’abord aux versets 22 et 23 du chapitre 21 du livre de l’Exode. Il y est indiqué que si des hommes se querellaient et frappaient une femme qui accouchait alors, mais sans que l’enfant en ait subi de préjudice, ils n’étaient condamnés qu’à payer une amen­de. La Bible ajoute que s’il y avait accident, c’est-à-dire si la femme venait à avorter, suite aux coups reçus, le ou les coupables étaient alors punis de mort. L’avortement provoqué était assimilé à un meur­tre, quel qu’ait été l’âge du foetus dans le sein de sa mère.

   Les versets 13 à 16 du psaume 139 montrent que la vie est person­nalisée, individualisée, bien avant la naissance; en réalité depuis la conception. Ce passage dit notamment: « C’est toi qui as formé mes reins, qui m’as tissé dans le sein de ma mère… Quand je n’étais qu’une masse informe, tes yeux me voyaient; et sur ton livre étaient inscrits les jours qui m’étaient destinés, avant qu’aucun d’eux existe ».

   Les versets 34 à 44 du chapitre 1 de l’évangile de Luc sont, dans le sens de notre préoccupation, particulièrement intéressants. Nous y lisons qu’Elisabeth, enceinte du sixième mois, portant Jean-Baptiste, a été visitée par Marie, dans le sein de laquelle Jésus venait d’être conçu par le Saint-Esprit. Il est écrit qu’alors, remplie du Saint-Esprit, Elisabeth s’est écriée: « Comment m’est-il accordé que la mère de mon Seigneur (Jésus) vienne auprès de moi ? Car voici, aussitôt que la voix de ta salutation a frappé mon oreille, l’enfant (Jean-Baptiste) a tressailli d’allégresse dans mon sein ».

   Ce texte met aussi en évidence le fait qu’il y a vie humaine person­nalisée dès la conception et que le foetus est déjà un homme, ou une femme, dans la pensée de Dieu.

   En conséquence des versets mentionnés, nous pouvons dire, et sans porter de condamnation sur qui que ce soit, qu’un avortement provoqué volontairement équivaut, sur le terrain de la révélation bibli­que, à l’interruption ou la suppression d’une vie humaine. Il s’agit donc d’un meurtre avec préméditation.

   Il est clair que Dieu seul est juge. Il connaît les intentions des coeurs, Il sonde toutes choses et peut comprendre la détresse de fu­turs parents qui, suite à un examen médical, apprennent que l’enfant à naître sera anormal. Généralement, le médecin conseillera alors l’a­vortement. La grande inquiétude de parents placés devant un dilemme particulier et douloureux, n’enlève toutefois rien à l’enseignement bi­blique qui établit que, dans ce principe, une interruption de grossesse provoquée est un crime.

* * *

Share on FacebookShare on Google+Tweet about this on TwitterShare on LinkedInEmail this to someonePrint this page