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Approchez-vous de Dieu !

II Pierre 1 :1-14

   L’apôtre présente, dans le premier chapitre de cette épître, un che­min qu’il a certainement parcouru, et il invite ceux « qui ont reçu en par­tage, une foi du même prix que la sienne » à prendre part à se course.

   Après une ligne ou deux de salutations, il entre immédiatement dans le vif du sujet et nous place en face de l’oeuvre accomplie, première­ment par Dieu lui-même et ensuite par son Fils: « par la justice de Dieu et du Sauveur Jésus-Christ ». Ce qui nous permet de poser une question: Dieu est-il juste en pardonnant le pécheur ? Ne vous semble-t-il pas que le pécheur devrait être puni personnellement pour son cri­me, pour sa faute ? Nous avons appris, par l’évangile, que le pécheur est pardonné, s’il se repent et confesse ses fautes. Nous savons encore qu’il y a une deuxième condition, celle de reconnaître devant Dieu que Jésus est vraiment son Fils, envoyé dans un corps sur cette terre, pour payer la dette de l’homme.

Oui ! C’est justement ce que l’apôtre veut nous rappeler, c’est que Dieu est juste – « par la justice de notre Dieu », non seulement par se justice, mais aussi « au travers » de l’oeuvre de son Fils, de l’oeuvre de justice accomplie à la croix: une rédemption éternelle.

   Oui, nous avons reçu une foi de même prix que celle reçue par Pierre, l’apôtre, une foi dans un Dieu Juste.


   Mais l’apôtre va de l’avant. Il s’adresse à ceux qui peuvent le com­prendre, qui ont cru et auxquels Dieu a pardonné.

   Etes-vous sûrs de votre salut ? Quelle est la preuve du salut ? Car Dieu en donne une preuve. Voici deux versets pris dans l’épître aux Ro­mains 8:15, 16: « Si l’Esprit de Dieu habite en vous… alors vous avez reçu « un Esprit d’adoption », par lequel nous crions : ABBA, Père ! » Ce n’est pas qu’une voix se fasse entendre continuellement, qui nous di­rait: ABBA, PÈRE. Mais l’Esprit nous donne une assurance qui a pris place dans notre esprit, dans notre coeur et qui demeure; une pensée qui est un don de Dieu. C’est ainsi que l’Esprit de Dieu parle à notre esprit, parle à notre cerveau, à notre coeur, ou à notre intelligence, tel­lement bien que nous le comprenons. Il nous assure que Dieu nous a donné le salut éternel. Et une paix étonnante, bienfaisante prend place dans notre être intime. C’est la preuve.

   Il est tout à fait clair que l’apôtre s’adresse à des chrétiens (si du moins l’Esprit de Dieu habite en vous) – (Ro. 8 : 9). Il continue au verset 2: « Que la grâce et la paix vous soient multipliées ». Ayant donc la paix dans le coeur, nous pouvons aller plus loin et nous saisissons que ces deux grâces peuvent être multipliées. Multipliées à la mesure de Dieu, c’est-à-dire à l’infini. Cette multiplication est en relation avec la connaissance de Dieu: « par la connaissance de Dieu ».

   Mieux nous connaîtrons Dieu, et plus nous jouirons de ce qu’il don­ne: nous jouirons d’une paix profonde. Dans l’original, le mot connais­sance est renforcé par un « préfixe », mot dont la traduction courante est « sur ». Mais comme le substantif « sur-connaissance » n’existe pas. en français, nous dirons une réelle, une vraie, ou une pleine connaissan­ce et nous avons la valeur entière du mot. C’est donc ce que nous devons rechercher: connaître Dieu. Comment ? En lisant la Parole. En no­tant ce qui est écrit de Dieu lui-même, ses qualités, sa volonté, ses dé­sirs qui révèlent ses sentiments. Voici deux exemples, pris dans la let­tre suivante, I Jean 1: 5 et I Jean 4: 8: « Dieu est lumière »; « Dieu est amour ». Il y en a d’autres. Puis, il faut penser à Dieu, réfléchir, y reve­nir. Dieu est bon, droit, juste. Il est étonnant combien la pensée qui monte vers Dieu fait de bien à l’homme d’ici-bas ! C’est ce qui s’appelle VIVRE avec Dieu, PRÈS de Dieu, en COMMUNION avec Dieu. « Et la paix de Dieu, qui surpasse toute intelligence, gardera vos coeurs et vos pensées en Jésus-Christ ». C’est une promesse (Ph. 4: 7).

   Avant de passer au verset 3, nous constatons que, ayant cru,
nous participons à la grâce de Dieu,
nous avons part à la justice de Dieu et
à son salut, nous avons appris que LE connaître mieux est dans nos possibilités et n’est point au-delà de notre portée. Ainsi, vous vous êtes APPROCHÉS DE DIEU !

   Et maintenant, nous passons au verset 3. Nous avons élevé nos voix vers LUI. Nous avons lu dans sa Parole et c’est LUI qui maintenant vient à nous. Il nous fait savoir qu’il est puissant: « sa divine puissance nous a donné – car il constate que nous cherchons à LE connaître – tout ce qui contribue à la vie et à la piété ». Cela veut dire, tout ce qui est néces­saire à notre vie nouvelle, celle du chrétien, une vie maintenant condui­te et dirigée par l’Esprit-Saint, une vie au cours de laquelle, Il nous don­ne

   Et nous retrouvons notre mot-clé: « par la vraie connaissance » ou « au moyen de la vraie connaissance » de CELUI qui nous a appelés « par sa propre (personnelle) gloire et par sa vertu » – par ce qu’il a de meilleur, il nous a donné tout ce qu’il faut pour la vie en Christ. Com­bien cela doit nourrir notre foi, notre assurance.

   Il donne tout ce qu’il nous faut, et de plus, nous venons de lire ces mots, il « nous a appelés » (v. 3). Au verset 4, il nous en donne la raison: « Il nous assure de sa part des plus grandes et des plus précieuses promesses ». Des promesses basées sur sa divine puissance – nous avons quelque peine à réaliser tout ce que cela veut dire –

Il nous assure
de sa part
des plus grandes et
des plus précieuses promesses
« afin que par elles
vous deveniez participants de la nature divine ».

   Effectivement, et la Bible le dit, l’enfant de Dieu a changé de nature. C’est une oeuvre de Dieu, invisible, une force nouvelle, spirituelle, qui permet au chrétien de résister au monde, en « fuyant la corruption ». Oui, le chrétien est « une nouvelle créature ». En raison de ces précieu­ses promesses, notre assurance est ferme et nous regardons vers les cieux, dans l’espérance de la vie éternelle.

   « A cause de cela même, faites tous vos efforts » (v. 5), car nous avons beaucoup reçu : foi, grâce, paix, une réelle connaissance de Dieu, des promesses. Le Seigneur demande maintenant notre coopération active: notre intelligence, notre volonté, pour joindre à notre foi la grâ­ce, la paix, tout ce qui contribue à notre vie spirituelle, et de plus les vertus décrites dans les versets 5, 6, 7, la vertu, la connaissance, la maî­trise de soi, la patience, la piété, l’amitié fraternelle, l’amour.

   C’est ainsi que nous sommes invités à avancer dans la course chré­tienne. Notons bien qu’il s’agit maintenant d’efforts de la part de l’homme – « Faites tous vos efforts » -. Aussi n’est-ce plus le mot « sur-con­naissance » qui est utilisé ici, mais simplement « connaissance », sans le préfixe dont nous avons parlé (dans plusieurs traductions, ce mot est traduit par « science » et non par connaissance).

   Etant devenus, dès ici-bas, des « enfants de Dieu », nous sommes invités à collaborer à la formation de notre nouveau caractère, caractère de chrétien,- collaborateurs, car nous ne serons pas seuls attachés à cette oeuvre. Le verset 8 nous en donne l’explication: « Car si ces choses sont en vous… elles ne vous laisseront pas oisifs (pas paresseux), pas stériles (pas sans fruits), mais nous permettront d’être actifs dans la « pleine connaissance » de notre seigneur Jésus-Christ ».

   Et de nouveau, nous sommes invités à connaître mieux encore notre Sauveur, en lisant, en étudiant la Parole de notre Dieu, en prenant note de ce qui concerne le Fils de Dieu, en pensant à LUI, à Celui qui mieux et plus que tous nous a fait connaître son Père. C’est cela entrer dans SA vie, car, alors, sa vie devient peu à peu notre vie.

   « Si ces choses sont en vous avec abondance », une de ces précieuses promesses deviendra réalité:

« C’est ainsi, en effet, que l’entrée dans le royaume éternel de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ vous sera largement accordée » (v. 11).

APPROCHEZ-VOUS DE DIEU
ET IL S’APPROCHERA DE VOUS !
* * *

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