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Baptême d’eau

QU’EST-CE QUE LE BAPTEME D’EAU, SELON LES ECRITURES, ET COM­MENT DOIT-ON BAPTISER ?

   Le verbe « baptiser » vient du grec « baptizô », qui signifie « plon­ger, immerger, submerger ». L’histoire de l’Eglise et les baptistères datant des premiers siècles de l’ère chrétienne mettent en évidence le fait que l’Eglise du début, au moins jusqu’au troisième siècle, baptisait par immersion, sauf dans des cas exceptionnels en Orient, où l’eau manquait.

   Selon la Bible, celui qui se convertissait à Christ, le reconnaissant comme Sauveur, Seigneur et Fils de Dieu, était alors baptisé, comme nous le voyons dans le livre des Actes 8:36-38: « L’eunuque dit: voici de l’eau; qu’est-ce qui empêche que je ne sois baptisé ? Philippe dit: Si tu crois de tout ton coeur, cela est possible. L’eunuque répondit: Je crois que Jésus-Christ est le Fils de Dieu. Il fit arrêter le char; Philippe et l’eunuque descendirent tous deux dans l’eau, et Philippe baptisa (im­mergea) l’eunuque ».

   Le baptême n’est pas un acte magique qui ferait de quelqu’un un chrétien. Avec la sainte cène, il est une des deux cérémonies que Jésus a instituées. Le Seigneur lui-même a précisé qui devait être baptisé en déclarant: « Celui qui croira (1) et qui sera baptisé (2) sera sauvé, mais celui qui ne croira pas sera condamné » Mc 16:16. Cela implique clai­rement que seul celui qui est déjà croyant doit ensuite être baptisé en témoignage de vie nouvelle en Christ, et exclut donc la pratique du bap­tême de bébés qui ne peuvent se saisir de la vérité de l’Evangile. Tous les textes bibliques clairs du livre des Actes des apôtres établissent que la repentance et la foi précédaient toujours le baptême.

   Dans l’ordre de mission qu’il a donné aux disciples, Jésus a dit: « Allez, faites de toutes les nations des disciples, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit ». Le baptême chrétien au nom de Jé­sus, comme on le lit parfois dans les Actes des apôtres, est en fait un « sacrement » trinitaire. Dans l’oeuvre du Salut, dont le baptisé témoi­gne pour lui-même, c’est la Trinité qui est impliquée. En effet, le Père a donné son Fils, le Fils de Dieu est mort pour nos péchés sur la croix et ressuscité pour notre justification, et le Saint-Esprit actualise ce Sa­lut pour nous et nous permet de le recevoir pratiquement.

   Le baptême est aussi un engagement et un témoignage. Dans I Pier­re 3:21, l’apôtre écrit: « Le baptême, qui n’est pas la purification des souillures du corps, mais l’engagement d’une bonne conscience envers Dieu ».

   Il en est aussi qui disent: « Je suis chrétien, mais je ne sens pas la nécessité de passer par le baptême », que faut-il en penser ?

   Remarquons qu’il ne s’agit pas de sentir ou pas quelque chose, mais bien plutôt de savoir si oui ou non l’on est d’accord d’obéir à Dieu et de faire ce qu’il commande dans sa Parole. La Bible est parfaitement claire dans Ac. 2 : 37-38, une question est posée « Hommes frères, que ferons-nous ? », l’apôtre Pierre répond alors: « Repentez-vous et que chacun de vous soit baptisé au nom de Jésus-Christ ».

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