Etude biblique
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Le chrétien-palmier

   « LES JUSTES CROISSENT COMME LE PALMIER… Plantés dans la maison de l’Eter­nel, ils prospèrent dans les parvis de notre Dieu; ils portent des fruits dans la vieil­lesse, ils sont pleins de sève et verdoyants, pour faire connaître que l’Eternel est jus­te » (Psaume 92:13-16).

   Lors d’un récent séjour en Afrique, je contemplais de splendides palmiers au tronc magnifiquement droit. J’ai pensé qu’il y avait là un premier enseignement pour les chrétiens, celui de mener une vie droite, juste et honnête. « L’homme droit affermit sa voie », nous dit le livre des Proverbes, et il est encore précisé dans les Psaumes: « Dieu sauve ceux dont le coeur est droit ».

   On a entendu parfois que la parole est utilisée par l’homme afin de déguiser sa pen­sée ! Il ne doit pas en aller ainsi des croyants. Il faut que les oeuvres de leurs mains correspondent aux paroles de leur bouche. Si la Bible nous exhorte à une vie pratique droite, elle nous exhorte aussi à demeurer dans la saine doctrine, dans la vérité. Si nous dévions du bon fondement, nous nous égarons et égarons les autres. Dans le désert, une fausse piste conduit à l’égarement et à la mort; il en va de même spiri­tuellement.

   Le palmier a de profondes racines que l’on ne voit pas, mais qui sont le secret de la force de l’arbre, de même que le secret de la force du chrétien est dans sa vie ca­chée de communion avec Dieu, comme le dit le prophète Jérémie: « Béni soit l’hom­me qui se confie dans l’Eternel, et dont l’Eternel est l’espérance ! Il est comme un arbre planté près des eaux, et qui étend ses racines vers le courant; il n’aperçoit point la chaleur quand elle vient, et son feuillage reste vert; dans l’année de la sé­cheresse, il n’a point de crainte, et il ne cesse de porter du fruit ».

   Le palmier a un tronc rude, mais son coeur est tendre, de telle sorte que l’on peut manger des « coeurs » de palmiers. La Bible enseigne que Dieu veut ôter notre coeur de pierre et nous donner un coeur de chair, c’est-à-dire tendre et compatissant. Par la nouvelle naissance Jésus vient habiter en nous et nous donne un coeur nouveau et aimant. Dans la mesure où nous serons remplis de Christ, son amour sera manifesté au travers de nous.

   Cet arbre tire sa vie du centre du tronc et non pas de l’écorce. L’eau apportant la vie aux feuilles et permettant que des fruits soient produits, par exemple pour le pal­mier-dattier, vient de l’intérieur. Le chrétien ne dépend pas des circonstances exté­rieures pour sa Joie et sa prospérité spirituelle, mais son secret, c’est Christ en son coeur.

   Le palmier qui croît dans le désert ne se nourrit pas des grains de sable. De même Jésus nous dit « Vous êtes dans le monde, mais vous n’êtes pas du monde ». Il est notre pain de vie dans le désert spirituel du monde qui nous environne.

   Le palmier donne naissance à d’autres arbres. Le chrétien-palmier doit par son té­moignage en amener d’autres à s’ouvrir à la vie de Christ et les gagner à l’Evangile. L’apôtre Paul disait « Malheur à moi si je n’évangélise pas ». La Parole de Dieu nous exhorte à être zélés et ardents pour faire connaître le salut en Jésus au plus grand nombre possible de personnes.

Le palmier prospère d’autant mieux qu’il est près de la source d’où il tire sa vie. Le chrétien, de même, prospère dans la mesure où il recherche et se tient près de la source des eaux vives, Jésus-Christ.

   Dans le désert, il est le guide du voyageur en lui indiquant par sa présence verdoyan­te la présence de l’eau qui désaltère et qui là signifie la vie. Le chrétien qui marche dans la victoire spirituelle est comme un palmier indicateur de la vie pour ceux qui l’entourent, et il est une source de rafraîchissement.

   Une autre caractéristique de cet arbre intéressant, dont il existe d’ailleurs de nom­breuses espèces, est que si on le blesse en coupant un morceau de son écorce, il se guérît très vite. Aucun être humain ne peut vivre sans recevoir des blessures, que ce soit en perdant un être cher, par la maladie, les difficultés de la vie et toutes les rai­sons que l’on peut imaginer. Celui qui a reçu Christ comme Sauveur et Seigneur est au bénéfice de cette promesse du Ressuscité qui a dit aux siens: « Je suis avec vous tous les jours, Jusqu’à la fin du monde ». Le chrétien a aussi reçu le Saint-Esprit qui est appelé le Grand Consolateur. Sous cet aspect, l’Esprit de Dieu opère la guérison des blessures de l’âme et de l’esprit, et nous pouvons compter sur son ministère béni de réconfort et d’encouragement.

   Le palmier est aussi un symbole de victoire, c’est pourquoi il figure sur certains étendards ou drapeaux. Dieu veut que son peuple soit victorieux de la chair, de Satan et du monde, et Christ a déjà remporté la victoire pour nous, de telle sorte que nous pouvons et devons lutter pour lui et avec lui, avec l’assurance de la victoire finale et définitive. Le chrétien est engagé dans le combat de la foi; il est un soldat du Roi des rois qui ne doit jamais relâcher se vigilance, sachant qu’il a à faire à un ennemi rusé et résolu. Le croyant doit se tenir rigoureusement séparé de tout mal doctrinal et mo­ral, veiller sur lui-même et dans l’Eglise pour le maintien de ce que Dieu lui confie Il doit aussi, sous l’inspiration du Saint-Esprit et conduit par lui, passer résolument à l’offensive chaque fois que l’occasion se présente, « saisissant l’occasion », selon l’ex­pression même de l’apôtre Paul.

   ­Le palmier a toutefois un ennemi redoutable, le singe. Un seul de ces animaux peut causer des dégâts considérables; en nombre, l’effet peut être désastreux. Nous avons aussi un ennemi redoutable: le diable. Il se présente commele tentateur. Lorsqu’il nous tente afin de nous amener à pécher, la Bible nous invite à « fuir les convoitises de la Jeunesse ». Lorsqu’il se présente comme Satan, l’adversaire, nous avons alors à lui faire face sans crainte, au nom de Jésus. Jacques nous dit dans son épître: « Ré­sistez au diable et il s’enfuira loin de vous ». Ce sont les démons, les esprits mé­chants qui doivent fuir devant Jésus qui les a vaincus. Gloire à Dieu pour cette certi­tude bénie !

   On entend dire parfois que, compte tenu des différentes espèces de cet arbre, le palmier peut être utilisé pour 365 usages différents. N’y a-t-il pas là encore un ensei­gnement merveilleux à dégager, qui est que le croyant doit pouvoir être utile dans la main de son Maître 365 jours par an ! Qu’étant ainsi dociles à sa voix, nous nous lais­sions, jour après jour, conduire par lui jusqu’au jour bienheureux où nous entendrons sa voix nous dire: « entre dans la joie de ton maître ».

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