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Le Mariage

(suite)

LE MARIAGE CHRÉTIEN DANS LA PRATIQUE

a) Le choix d’un conjoint

Comment rechercher une épouse (ou un époux) ? Faire la cour à différentes jeunes filles, en vue de choisir celle qui plaît le mieux ? Pour les jeunes gens d’aujourd’hui, il semble que ce soit la seule voie possible. Cependant, souvent elle est à l’origine de bien des coeurs brisés et de nombreuses fautes. Si, avec foi, le choix d’un conjoint était laissé réellement à la décision du Seigneur, le Saint-Esprit amènerait les intéressés à être convaincus que telle est bien la direction d’En- haut; cela sans qu’un flirt quelconque ait précédé cette heure.

Les personnes d’âge mûr, les parents en particulier, ont la responsabilité de faciliter la vie communautaire. Les familles et les églises encourageront des relations sociales intéressantes, de manière à éviter à la jeunesse la tentation d’aller chercher le bonheur dans un milieu non chrétien.

La promesse du Psaume 25.9 : « Il conduit les humbles dans la justice, Il enseigne aux humbles sa voie » est toujours valable, notamment en ce qui concerne le choix d’un partenaire. Celui qui se soumet au Seigneur sera certainement conduit dans la question du mariage. Il ne faut s’appuyer ni sur la sagesse humaine, ni insister sur son propre choix. Dans la pensée de nombreuses personnes, les valeurs spirituelles sont secondaires; il leur suffit que le corps et l’âme trouvent leur compte ! Ainsi en serait-il d’une mosaïque où l’on aurait utilisé tout d’abord la plus grande partie des morceaux, pour s’apercevoir finalement que les pièces les plus importantes ne trouvent plus leur place. Il faudrait alors forcer le jeu, afin d’y loger ces dernières. Quand Dieu choisit Lui-même un conjoint pour une personne, l’intéressé constate jour après jour plus clairement comment tous les rouages de cette mécanique compliquée trouvent facilement leur interdépendance, y compris ceux des valeurs spirituelles. Il va cependant sans dire que la vie ne s’écoulera pas sans problèmes. Ensemble on doit être prêt à vivre en bonne intelligence.

On peut ainsi se rendre compte que les principes de base admis dès les premiers pas d’approche permettent un parfait accord, une heureuse marche en avant dans tous les domaines.

Si nous maintenons qu’il est essentiel de s’attendre à la volonté de Dieu, nous ne disons pas que la raison de l’homme (don de Dieu) doit être mise de côté. A cet égard, l’homme doit tenir compte de tous les éléments et rester raisonnable. Nous connaissons de nombreux cas où toutes les données n’ont pas été soupesées. A la rigueur, on pourrait compter sur la bonté de Dieu et se contenter d’une entente partielle, mais cela ne donne, selon notre expérience, que rarement un bon résultat.

Pour partir sur un bon chemin, il s’agit de considérer l’esprit, l’âme et le corps comme un tout et tenir compte premièrement de la communion spirituelle, puis en seconde ligne seulement de l’âme et du corps. L’éducation donnée par les parents est primordiale; leur enseignement devrait faire ressortir que, pour un chrétien, s’attendre à Dieu va de soi.

Une fille a devant elle l’exemple de sa mère et apprend très vite comment elle doit se comporter. Le père doit apprendre à ses garçons à considérer les filles comme intouchables, inviolables. Il doit leur inculquer des sentiments chevaleresques. Les fils doivent s’apercevoir, en considérant l’attitude de leur père qu’une seule femme compte pour lui – sa compagne qui, fidèle à ses côtés, lui apporte aide en tout temps. Les parents ont la grande responsabilité d’inclure ces recommandations dans l’éducation de leurs enfants.

La Bible enseigne que la femme doit se vêtir avec modestie, d’une manière décente et avec pudeur. L’homme, dont une jeune fille rêve, même s’il est attiré un instant par une attitude provocante, méprise au fond, une telle façon de faire. C’est une attitude qui ne convient ni à une femme mariée, ni à une jeune fille croyante. Chaque homme sait qu’une telle femme ne lui resterait pas fidèle. Faisant montre de légèreté, elle perd dignité et considération.

Un homme ne doit pas faire la cour à une jeune personne, s’il ne pense pas à de futures fiançailles et s’il n’est pas certain de pouvoir, dans un proche avenir, répondre aux dépenses d’un foyer.

Il est facile de se laisser aller à flirter, de perdre toute retenue, et de faire, plus tard, l’expérience que l’amour peut être changé en haine ! Si l’on ne sait pas se maîtriser dans les contacts avec des personnes du sexe opposé, on aura peine à avoir la discipline nécessaire, lors d’une fréquentation, pour rester pur (sexuellement). Le mieux est donc de ne pas s’avancer à la légère. Celui qui se laisse aller une fois apprend que cet amour indiscipliné est en réalité une convoitise de la chair. Ce sentiment peut être transformé par la suite en haine violente (2 Sam. 13: 15). L’amour de nombreux êtres humains n’est en réalité qu’attirance envers le sexe opposé et non pas l’attachement à une seule et unique personne, à l’exclusion de toutes les autres. De nombreux animaux recherchent l’autre sexe bien qu’il en existe aussi qui sont fidèles à un seul partenaire.

En se basant sur tous les arguments avancés ci-dessus, on peut dire qu’il n’est pas recommandé à un jeune homme – marié ou pas – de se charger de cure d’âme dans l’intérêt de jeunes personnes du sexe opposé. Le centre des sentiments religieux, dans le cerveau humain, se trouve à côté du centre de l’érotisme.

Lorsqu’un jeune homme aime une jeune fille et qu’il désire l’épouser, il doit tout d’abord apprendre à connaître sa famille, cela avant d’hasarder un premier pas. On n’épouse pas seulement la jeune fille, mais on entre en relations avec les siens. S’il existe dans la famille une affection héréditaire, il serait indiqué de chercher conseil auprès d’un médecin. Le cas échéant, il est préférable d’en mesurer les conséquences possibles avant le mariage, plutôt qu’après. Si malgré les risques courus, on veut tout de même contracter mariage, on ira alors de l’avant les yeux ouverts, par amour, en acceptant l’éventualité de sérieux problèmes.

Un point encore doit être mentionné. Lorsqu’un homme épouse une femme passablement plus âgée que lui, des frottements peuvent se produire entre eux deux. En général, la femme atteint son plein développement plus tôt que l’homme, à tous points de vue. Etant plus âgée, elle peut traiter un homme beaucoup plus jeune comme le ferait une mère. Le respect qu’elle lui doit comme épouse pourrait en pâtir. Il y a certes des exceptions à cette règle, ce qui ne permet toutefois pas de l’ignorer.

b) Relations sexuelles avant le mariage

De nos jours, on ne veut plus admettre que, dans la pensée de Dieu, le point de départ des relations sexuelles est le mariage et non les fiançailles. La plus grande partie de la jeunesse pratique ce « sport » sans intention aucune de contracter mariage. Psychiquement et physiquement, les dégâts sont énormes! Celui qui, à cet égard, ne peut se discipliner perd le respect et, de ce fait, l’amour réel de l’autre personne, car l’amour vrai est toujours lié au respect. Les mariages inaugurés par des relations impures sont rarement sacrés. Si tel a été le cas, une rémission totale doit être accordée. A ce sujet, l’enseignement biblique est clair.

c) Communion spirituelle dans le mariage

Dans certaines communautés, le choix d’un conjoint a lieu comme il suit: une compagne ne peut être choisie que dans un cercle déterminé. Le couple posséderait ainsi les mêmes notions ou principes, ce qui devrait permettre d’éviter certaines frictions ou tensions. Il est estimé alors que le bonheur conjugal est en quelque sorte assuré car on admet que la communion spirituelle est présente et qu’elle forme la base de l’union.

L’expérience prouve que ce n’est pas nécessairement le cas. Les principes sont souvent transmis par tradition. Ils peuvent ne pas repré-enter les sentiments, la manière de penser des intéressés, mais être seulement des connaissances acquises ou imposées.

Selon notre propre expérience, il est infiniment plus important que les sentiments et les convictions des intéressés soient les mêmes. A titre d’exemple, nous ne nous sommes pas demandé, lors de nos fiançailles, si nous partagions les mêmes vues à propos des baptêmes, de la cène, des structures ecclésiastiques, des prophéties, etc. Nous savions que, à bien des points de vue, ce n’était pas le cas. Là-dessus, des têtes sages ont prophétisé une immanquable catastrophe – nous ne jouirions, dans les questions spirituelles, d’aucune communion et bientôt des querelles éclateraient! De plus, nous avions l’un et l’autre des opinions bien arrêtées.

Lors de nos fiançailles, nous ne nous sommes occupés que d’une chose: Avions-nous les mêmes convictions par rapport à Christ et à la Parole de Dieu; étions-nous préparés à laisser la Parole de Dieu décider de nos vies dans tous les cas ? Cette manière de penser était bien la nôtre; l’un et l’autre désiraient de tout coeur, dans la vie à deux, se conformer en toutes choses à la Parole de Dieu. Sous ce rapport, nous avons constaté que nous étions coeur et âme pleinement d’accord.

C’était et c’est encore notre voeu le plus cher, non seulement en théorie, mais en pratique, le voeu que la Parole de Dieu devienne toujours davantage en nous une Parole vécue.

Un problème se présentait-il, nous avons prié et lu ensemble ce qu’enseigne la Parole à ce sujet, puis nous avons obéi à cette Parole. Il ne suffit pas que la femme accepte sans y réfléchir la pensée du mari, ou vice versa. Cela n’a pour résultat que faiblesse de caractère. L’homme doit prouver, par sa conduite et Bible en main, la justesse de sa manière de voir les choses; il en va de même pour sa femme. Il doit (ou elle doit) la gagner à ce qui est conforme à la pensée de Dieu.

Par la mise en pratique de cette conviction, toutes les notions divergentes ont trouvé, jusqu’ici, leur solution. Souvent, l’un de nous a dû reviser sa manière de penser. Mais concorde, unité et amour demeurent. La communion, basée sur la Parole de Dieu, nous a valu une vraie base d’entente tout au long de notre vie à deux.

« Ce que nous avons vu et entendu, nous vous l’annonçons, à vous aussi, afin que vous aussi, vous soyez en communion avec nous. Or, notre communion est avec le Père et avec son Fils, Jésus-Christ. Mais si nous marchons dans la lumière, comme il est lui-même dans la lumière, nous sommes en communion les uns avec les autres » (1 Jean 1 : 3, 7).

Nous écoutons, apprenons et acceptons ensemble la Parole de Dieu dans nos coeurs, afin de l’exprimer dans la pratique, si bien qu’il en découle une vraie communion avec Dieu et entre nous.

d) Pardon réciproque dans le mariage

Lorsque deux êtres vivent si près l’un de l’autre, comme c’est le cas dans le mariage. ils apprennent rapidement à se connaître l’un l’autre – qualités. manquements, faiblesses et fautes. Même l’homme qui paraît avoir toutes les qualités a des défauts qui ne peuvent rester cachés. Les illusions du temps des fiançailles se dissipent progressivement et peuvent faire place au dédain ou même au dégoût de l’un pour l’autre.

La Bible confirme cette pensée : « Si nous disons que nous n’avons pas de péché, nous nous égarons nous-mêmes, et la vérité n’est pas en nous » (1 Jean 1 : 8).

L’exactitude de cette parole est vérifiée dès les premières semaines du mariage.

Du fait que le péché est inhérent à la nature humaine, le bonheur dépend autant de l’un que de l’autre : il faut pardonner de tout coeur, s’humilier et oublier. Si cette relation, cette exigence du pardon demandé et accordé n’a pas été apprise par rapport à Dieu, il sera difficile de la saisir au cours de la vie conjugale. Il faut prendre le temps de parler ensemble, dans un amour réciproque, de toutes les contrariétés et de tous les manquements, chaque chose étant désignée par son nom… et de pardonner .

Le chrétien, conscient qu’il est lui-même pécheur devant Dieu, ne se sera peut-être pas laissé bercer par quelques-unes des illusions notées plus haut. Il sait que, devant Dieu, son conjoint connaît aussi la joie du pardon des fautes et s’attend à retrouver la même joie au cours du mariage. Ainsi, par le pardon réciproque, l’union et l’entente dans le foyer ne sont pas constamment brisées. Toutefois, et aussi longtemps que l’homme demeure sur la terre, le bonheur ne peut être escompté que là où il y a volonté d’humiliation et de pardon. Cela doit avoir été appris dans nos relations avec Christ, car il a enseigné lui-même : « Pardonne-nous nos offenses, comme nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés ».

e) Chasteté réciproque et continence

Le mariage n’est pas une lettre de franchise qui permettrait au mari de disposer de sa femme comme d’un objet. Il est vrai que, d’après la Bible, le corps de la femme appartient à l’homme :

« La femme n’a pas autorité sur son propre corps, mais c’est le mari. (1 Cor. 7: 4). La situation opposée est de même bien définie. le corps de l’homme appartient à la femme. « et pareillement, le mari n’a pas autorité sur son propre corps, mais c’est la femme »,

si bien que sur cette base et à cet égard, il y a place pour une parfaite réciprocité.

Cependant, dans ce cas et aussi en d’autres circonstances. si le mari exige trop de sa femme, la vie de prière du couple est troublée ; les requêtes présentées à Dieu ne trouvent pas de réponse…

« Vous, de même, maris, vivez avec vos femmes en reconnaissant qu’elles sont des êtres plus faibles. Honorez-les comme co-héritières de la grâce de la vie, afin que rien ne fasse obstacle à vos prières »(1Pi.3:7).

Là est dévoilé un important secret. Souvent. des jeunes gens travaillent avec joie pendant leurs fiançailles et s’emploient avec zèle pour le Seigneur. Toutefois, après quelques mois ou années de mariage, on constate qu’ils sont devenus indifférents, peu sensibles aux choses d’En-haut. Peut-être n’ont-ils pas agi avec sagesse à ce niveau ? Des relations sexuelles exagérées ont une forte influence sur l’état physique et sur le caractère; le chrétien peut demander à Dieu la force pour dominer sa nature. Une femme a peine à respecter son mari, s’il ne s’astreint pas à une certaine discipline. Une entente préalable, un consentement mutuel sont à la base du respect. L’amour devient plus profond, plus pur, plus saint. Dieu n’a pas créé les êtres humains semblables aux animaux qui n’ont pas de règles, mais qui obéissent à leurs instincts.

C’est ainsi que des relations conjugales normales sont « sanctifiées ». Bonheur et paix sont la part du couple, lorsque l’enseignement de la Bible est respecté. Au cours de l’existence, l’entente peut se parachever en ce sens qu’il se produit une sorte d’égalisation entre les deux partenaires, et que, s’adaptant l’un à l’autre, il n’est ni trop exigé, ni trop donné.

De nombreux hommes sont d’avis que le mariage leur a acquis le droit de traiter leur femme comme bon leur semble. Ils sont persuadés que faire preuve de modération sexuelle n’est pas recommandable, mais que ce serait même mauvais pour la santé, et, de plus, que la continence occasionnelle peut avoir des conséquences fâcheuses pour le corps et l’âme! Si, dans ce domaine, un homme croit qu’il ne peut pas prendre sur lui-même de se modérer, alors, il est évident qu’il ne pourra pas se dominer par ses seules forces! Le respect dû à l’épouse (1 Pi. 3 : 7) fait un devoir à l’époux de ne pas « utiliser » le corps de sa femme; au contraire, il doit la considérer comme une personne constituée d’un esprit, d’une âme et d’un corps. Qu’il soit possible de garder la continence pendant un certain laps de temps est indiscutable (Mat. 1 : 25 ; 1 Cor. 7: 5, 9). Si les deux conjoints sont d’accord, il est suggéré de s’abstenir momentanément de rencontres sexuelles pour vaquer à la prière et à la méditation. Le verset 9 est complété par un avertissement que l’on fera bien de prendre en considération.

La Bible enseigne qu’un changement transcendant (qui s’élève au- dessus d’un niveau moyen) se produit au moment où homme et femme ont des relations sexuelles. Ils deviennent « une seule chair ». Lorsque cette union est scellée, il n’est plus possible (selon la Bible) de rompre cette unité. Le philosophe anglais C.S. Lewis dit à ce propos que l’union de deux êtres ne peut être dissoute, détruite, que par la plus grave des « opérations » psychiques. Il n’est donc pas étonnant qu’ils deviennent malades, détraqués, désaxés psychiquement ceux qui sans scrupules ont des relations intimes (deviennent un, selon la Bible). Lorsque cette liaison est rompue, que ce soit de suite ou peu après, l’âme est blessée, mutilée: on ne peut nier ce fait !

Lors de la cure d’âme, on les rencontre toujours à nouveau, ces gens-là… dans leur abîme sans fond. Ne serait-ce qu’au seul point de vue de l’équilibre de la personnalité, la fidélité conjugale est un élément essentiel de stabilité.

f) Divorce

Il est des mariages où la cohabitation des époux est rendue difficile par suite d’incompatibilité d’humeur. Quelquefois, l’un d’entre eux est croyant et l’autre ne l’est pas, ce qui peut être à l’origine d’une situation pénible. En un tel cas, on cherche parfois la solution du conflit par le divorce. Un de nos amis connaît une jeune femme croyante dont le mari a un caractère désagréable (cela est tout au moins l’estimation de l’épouse). Cet époux reconnaît le fait et ses propres fautes, mais il ne désire pas divorcer. De son côté, la femme se refuse à pardonner et insiste pour la séparation. Le résultat est que homme et femme sont psychologiquement ébranlés. N’aurait-il pas mieux valu que la femme se soit conduite en chrétienne et qu’elle ait supporté, avec l’aide de Christ, le fardeau imposé par la présence de son époux ?

Certes, il y a souvent des sacrifices à faire. Mais d’après nos expériences, le divorce est une « opération » d’une telle gravité psychologique, que tous les efforts doivent être fournis pour l’éviter. En portant notre joug, en tant que chrétiens, nous pouvons mieux glorifier le Christ, qu’en cherchant une solution apparemment plus facile. Au cours du mariage, l’amour et la fidélité sont liés à la volonté de rester fidèles l’un à l’autre et de s’aimer.

Quand du fond du coeur, l’un des conjoints veut rester fidèle et veut aimer, il demeure peu sensible aux invites de la convoitise et de l’infidélité. Dieu a créé l’homme libre; Il respecte sa volonté. Il nous prend au sérieux, à cause de la liberté qu’Il nous a confiée. Il s’attend en retour, que nous Le prenions au sérieux. Le mariage est à Ses yeux une institution infiniment sainte. C’est ce que les jeunes gens doivent soupeser avec soin, lorsqu’ils pensent à convoler. Le temps des amours, les moments où l’homme « tombe amoureux » sont décrits dans les romans et les films comme une maladie qui vous atteint brusquement, qui vous tombe dessus d’une manière totalement arbitraire et insondable. Bien! Tomber amoureux peut et doit être un feu vivace, mais dans l’obéissance à la volonté divine révélée par la Bible.

Dieu le Créateur veut le bonheur du couple et son épanouissement dans tous les domaines, y compris celui de la vie sexuelle. Lorsque le Christ est honoré de tout coeur dans toutes les particularités et les secrets de la vie de famille, le genre d’existence est tout autre. Christ est la clé de tous les problèmes – aussi dans le mariage.

« Edifiez-vous par le chant de psaumes, de cantiques et d’hymnes spirituels; louez et célébrez de tout votre coeur le nom du Seigneur… Soumettez-vous les uns aux autres dans la crainte de Dieu… Maris, aimez vos femmes, comme le Christ a aimé l’Eglise et s’est livré lui-même pour elle afin de la sanctifier… Le mari doit aimer sa femme comme son propre corps. Celui qui aime sa femme s’aime lui-même… et que la femme respecte son mari (Eph. 5: 19-33). Heureux celui qui a rencontré une femme vaillante! Son prix dépasse de beaucoup celui des perles. Le coeur de son mari a confiance en elle. Elle lui fait du bien tous les jours… Elle ouvre la bouche avec sagesse et ses lèvres expriment les lois de l’amitié » (Prov. 31 : 10-12, 26).



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