Etude biblique
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Aimer l’Eternel

Deut. 6 : 4-9 ; 12 ; 13.

Trois choses ressortent de ce texte si instructif pour nos familles :
1. Dieu est tout-puissant, et nous devons être imprégnés par Lui.
2. Dieu nous aime et, en retour, nous devons L’aimer de tout notre coeur .
3. L’éducation de nos enfants doit porter la marque de notre attachement au Seigneur.

1. Nous sommes invités à écouter l’Eternel, car Il a parlé à travers la Bible. Dieu n’est pas un personnage lointain, insaisissable, incompréhensible ou même inexistant pour d’aucuns. Non, Il entend les cris des hommes; Il parle et agit encore à travers Sa Parole, les événements, la conscience et la nature. Il n’est pas insensible non plus, car Il a un coeur pour aimer. N’est-il pas appelé Dieu, notre Père qui prend soin de nous ?

Qui est-il donc, ce Dieu de la Bible pour que nous l’aimions ? Je crois que pour aimer quelqu’un, il faut d’abord l’avoir rencontré. Et comment puis-je rencontrer Dieu ? Et bien, il faut commencer par réfléchir sur Sa Personne et sur Son caractère.

Il est premièrement le Créateur de l’univers, à la fois infiniment grand et infiniment petit. Dernièrement, une sonde spatiale envoyée dans l’espace en 1979 est arrivée à Saturne après un voyage de quelques milliards de kilomètres. Elle poursuivra son vol vers un autre satellite, Uranus, pour l’atteindre en 1986. N’est-ce pas un petit échantillon de l’étendue grandiose et infinie de l’univers ? En revanche, nous pouvons admirer dans un laboratoire une gouttelette d’eau à travers un microscope et y découvrir un grouillement intense de vie, alors qu’elle est apparemment inerte. Extraordinaire, ce Dieu infini !

La Bible nous présente aussi entre autres choses, la justice de Dieu, sa toute puissance, sa sainteté, son omniscience et sa souveraineté. Puis, comme un trait lumineux, tout ce Livre scintille de son amour intarissable pour les hommes. Et, parce qu’Il est amour, Il est aussi appelé le « Dieu Bienheureux ». Dès la création de l’homme, Il a tout bien préparé, afin que deux êtres puissent se rencontrer, s’aimer et se comprendre, cela pour toute la vie. Pourtant, combien il est triste de voir de si nombreux parents séparés parce qu’ils n’ont pas connu l’amour de Dieu, ressort extraordinaire dans le foyer. Hélas! ils n’ont pas compris que Dieu a donné le meilleur de Lui-même : Jésus-Christ, son Fils unique, pour les libérer de leur détresse.


2. Devant ce Dieu, on ne peut qu’accepter l’exhortation de Moïse d’aimer l’Eternel de tout notre coeur, de toute notre âme et de toute notre force. Notre personne tout entière est donc engagée: nos sentiments, notre intelligence et notre comportement. Je voudrais illustrer cette consécration par un récit, lu quelque part. A l’issue d’un culte dans une église africaine, on passa le panier pour prélever les offrandes. C’était une grande corbeille, en forme de soucoupe, servant à recueillir le manioc. Sur le dernier banc de l’église se trouvait un petit garçon qui observait d’un air songeur ce panier passant de rang en rang. La tristesse le gagna à la pensée de n’avoir rien à offrir au Seigneur. Le panier arriva à sa hauteur et, à la stupeur des fidèles, il s’assit dans le panier en disant: « La seule chose que je possède, je la donne en offrande au Seigneur ». Comprenons-nous que le Seigneur veut le don de nous-mêmes ? C’est donc un appel à L’aimer. Car Dieu connaît notre coeur. Il sait que nous L’oublions si facilement. Pourtant, Il éprouve le besoin d’être aimé d’un coeur non partagé. Je crois que Dieu a institué le mariage, la famille, pour nous faciliter la compréhension de son amour. Et l’amour c’est donner, comme Jésus s’est donné pour les hommes.

Au fur et à mesure que nous apprenons à connaître Dieu, nous apprenons aussi à L’aimer. Et dans cette mesure nous sommes aussi capables d’aimer notre conjoint, nos enfants, notre prochain. Mais cela nécessite une certaine discipline, pas bien difficile: passer chaque jour quelques instants avec Dieu, Le rencontrer par la prière et la lecture de la Bible. Faites-le dès aujourd’hui personnellement et en famille, et vous verrez des merveilles. Vous ferez l’expérience que l’amour n’est pas compartimenté. Si nous aimons Dieu de tout notre coeur, nous aimons aussi notre conjoint, nos enfants, notre prochain, notre église, notre travail.

Oui, l’exhortation de ce texte d’aimer Dieu est un rappel constant. Comme dans le mariage, l’amour doit se renouveler constamment. Dieu ne désire pas la monotonie, mais le plein épanouissement.


3. Puis, le texte nous dit qu’ensuite nous devons transmettre plus loin ce que nous avons appris de l’Eternel. On serait peut-être tenté de rétorquer : « Faut-il donc casser la tête de nos enfants à longueur de journée avec tout cela ? ». Pas du tout. Il faut simplement vivre devant eux et avec eux une vie épanouie dans le Seigneur; marcher résolument avec Lui, jour après jour .

Dans les Proverbes, nous trouvons pour les parents de nombreux conseils et paroles de sagesse qui leur facilitent la tâche d’éducation. Par exemple: « Donne à l’enfant une éducation appropriée aux exigences de la vie dès son jeune âge » (22.6). Or les exigences de 1982 ne sont plus celles de 1952, et les dangers non plus. Prenez par exemple la morale qui a subi une modification profonde. Compte tenu de différents facteurs d’influence sur les enfants, pour ne citer que les mass media et l’école, il faut toute la grâce de Dieu, beaucoup de sagesse, de délicatesse et de fermeté paternelles pour leur donner une éducation chrétienne appropriée.

Savoir doser la fermeté avec la douceur dans la correction des enfants est un art qu’il faut apprendre. Un autre texte dans les Proverbes rappelle la vieille vérité: « Celui qui aime son fils, le corrigera de bonne heure » (13.24). En revanche, le châtier à l’excès risque aussi de produire un résultat contraire. C’est pourquoi l’apôtre Paul exhorte les parents « à ne pas irriter leurs enfants, mais à les élever dans le Seigneur » (Eph. 6.4). L’enfant doit apprendre à se discipliner lui-même et à comprendre pourquoi il doit faire ou ne pas faire telle chose. Il doit devenir sage. Or « le commencement de la sagesse, c’est la crainte de Dieu », nous est-il dit dans ces Proverbes (1.7). Il apprendra donc à connaître et à aimer Dieu dans un foyer chrétien harmonieux et équilibré. Timothée a appris à aimer Dieu déjà comme tout petit garçon, grâce à sa grand-maman. Je m’imagine aisément cette chère grand-mère prenant ce garçonnet sur ses genoux pour lui raconter les magnifiques récits de l’A. T., par exemple ceux de Joseph, de Moïse, de Samson, de David qui s’est battu contre Goliath.

Chers parents, apprenez à votre enfant dès à présent à aimer Dieu. Vous préparerez ainsi une génération qui saura aussi aimer son prochain. Faites en sorte qu’il puisse s’épanouir dans une atmosphère de paix, d’harmonie, de fermeté et d’amour en Jésus-Christ.

N’oubliez finalement pas de lui apprendre à honorer ses parents, car une promesse de bénédiction s’attache à ce commandement de Dieu. Ainsi, comme l’exprime une fois de plus l’auteur des Proverbes, « la couronne des vieillards (ou des grands-parents), ce sont leurs petits-enfants » (17.6).

Je terminerai par une dernière citation de ce même livre que je vous recommande vivement de lire souvent: « Celui qui craint l’Eternel possède un appui solide, et ses enfants trouveront un refuge » (14.26).




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Lüscher Henri
Cofondateur de la revue, il y a 48 ans, Henri Lüscher se consacre encore à plusieurs tâches administratives et rédactionnelles en faveur de Promesses.