Livres
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Chronique de livres

« INSOLITE » par Jean Taubenberg-Savoy, ancien pilote
de Messerschmitt, ornithologue.
124 pages : diffusion : Editions TASA, Case Postale 20, CH-1852 Roche
(SUISSE)
prix : 30,00 F.

Un livre passionnant écrit de la main d’un savant ornithologue qui fait part de ses expériences et résultats obtenus après 40 ans d’activité dans la biologie. Très jeune déjà, il prend à coeur le désir implanté en lui par son père: « Observe le monde des oiseaux et tu ne seras lamais seul ». Il raconte différents épisodes de sa vie, depuis ses aventures durant la Seconde Guerre mondiale comme pilote jusqu’à celles du Maghreb. Avec son avion, il suit les grands oiseaux nordiques, p. ex., traversant la France, et fait des découvertes sensationnelles sur le mystère de leur orientation.

Marié depuis 1958 à une Suissesse de Vevey, il tourne avec elle des films documentaires sur des observations ornithologiques extraordinaires. Leur films « A la découverte des flamants roses » a été primé au Festival du cinéma de Cannes.

Celui qui lit cet ouvrage captivant ne peut s’empêcher de regarder avec reconnaissance vers notre Dieu Créateur et de Le louer pour sa sagesse infinie. Tout au long de ces pages, la doctrine évolutionniste est démantelée par un savant ornithologue averti, intrépide, aux arguments solides. Ses idées sont claires. Ses affirmations à ce sujet sont scientifiquement vérifiables. « Insolite » ose affirmer que « l’évolution n’existe pas ». Il en donne de multiples preuves dans son ouvrage. Ainsi, la transformation physiologique de la chenille en papillon renverse la théorie de « l’instinct progressif ». Déjà à l’âge de 17 ans, sa réflexion et ses observations le poussent à contester que le célèbre fossile de l’Archéoptéryx représente une des preuves irréfutables du transformisme. Il ne pouvait pas être le prédécesseur de nos oiseaux. « Des recherches faites sur les pigeons domestiques prouvent que cet oiseau retrouve rapidement sa forme après 3 000 ans de domestication par l’homme, s’il est en liberté ». Donc, « les prétendues mutations morphologiques influencées par l’homme sont effacées par la Nature en un laps de temps très court ». Aussi, les études faites par l’auteur sur la biologie du coucou gris, « cheval de bataille de Darwin » l’ont amené à une découverte convaincante: l’erreur du transformisme des espèces vivantes selon un processus évolutif.

Henri FORD, le célèbre constructeur d’automobiles, disait que « Réfléchir est le travail le plus difficile; c’est pourquoi peu d’hommes le font ».

Et J. TAUBENBERG a réfléchi, observé et fait des découvertes scientifiques qui contestent avec compétence le mythe de la philosophie évolutionniste.

Ce livre, facile à lire, devrait se trouver dans la bibliothèque de tout lecteur intéressé aux questions traitant de la science et de la foi. Bien que la foi n’ait pas besoin de preuves, elle se trouve néanmoins renforcée par ces découvertes qui confirment les premières pages de la Genèse commençant par ces mots: « Au commencement, Dieu créa ».

H. LÜSCHER
A PROPOS DU LIVRE « D’OU VIENT LE MONDE »
DE A.J. MONTY WHITE

Paru courant 1983 dans sa version française, ce livre est l’un des premiers ouvrages créationnistes traduits de l’anglais en français. Très récemment, en mars 1984, un séminaire sur le thème « Evolution ou création » s’est tenu en France, à Longjumeau près de Paris, avec, parmi les conférenciers, l’auteur de ce livre. L’une des conclusions de ce séminaire a été de reconnaître le manque d’informations et de littérature créationniste en langue française, alors que nos voisins allemands disposent d’une large collection de traductions sans compter les auteurs allemands eux-mêmes. Aussi cette traduction française de « What’s about origins ? » est-elle particulièrement la bienvenue sur les comptoirs de librairie de nos églises.

Ce livre est très intéressant et accessible à tous malgré certaines discussions scientifiques très poussées qui témoignent du souci de l’auteur d’examiner toutes les grandes hypothèses et théories scientifiques actuelles. Le premier chapitre est un simple rappel du texte de la Genèse (1.1 -2.3). Le second présente Dieu le Créateur, le Souverain de l’univers à travers de nombreuses citations bibliques de l’Ancien et du Nouveau Testament qui témoignent et attestent d’une création divine de la matière et de la vie. Ces textes bibliques entrent bien entendu en contradiction avec la position scientifique officielle qui s’appuie sur une théorie émise par Darwin, la théorie de l’évolution. L’auteur montre que le texte biblique n’est pas de la poésie ni une fable, comme le prétendent certains théologiens, et que de nombreux faits permettent d’affirmer que la création divine s’est bien faite en six jours, suivis d’un jour de repos (Gen. 2.1-2).

L’auteur répond ainsi dans le troisième chapitre aux critiques et affirmations des évolutionnistes théistes qui ont orienté la pensée de beaucoup de nos contemporains.

Le quatrième chapitre apporte de nombreux témoignages scientifiques de la véracité du texte biblique, en particulier dans les trois aspects les plus importants et controversés de la théorie de l’évolution: l’origine de l’univers, l’origine de la vie, l’origine des espèces. Nous ne développerons pas ici les arguments scientifiques avancés par l’auteur et dont le lecteur prendra connaissance, mais force est de remarquer que toutes les disciplines scientifiques – la biologie, la géologie, la paléontologie, la physique, l’astronomie, les mathématiques – viennent contredire et saper les fondements mêmes de la théorie de l’évolution. Plus la science progresse et plus cette théorie devient une philosophie et non un fait scientifique. Beaucoup de savants le reconnaissent. N’a-t-on pas parlé récemment de crise du Darwinisme ou de crise de l’évolutionnisme dans de multiples revues de vulgarisation? L’un des derniers refuges des évolutionnistes reste celui du temps chiffré en milliards d’années contre quelques milliers dans la Bible et pour les créationnistes scientifiques. Même les méthodes de datation radioactives sont critiquables et donnent des temps que tout le monde reconnaît comme trop longs. Ces méthodes de datation sont le sujet du dernier chapitre. L’auteur propose de nombreuses autres méthodes tout aussi valables sur le plan scientifique et qui donnent des temps beaucoup plus courts allant jusqu’à 6.000 à10.000 ans pour les roches les plus anciennes et donc pour l’origine de la terre. Seulement, les évolutionnistes passent sous silence ces méthodes qui ne permettent plus d’échafauder de belles théories ne pouvant se baser que sur des temps très longs. Ils continuent donc à utiliser les méthodes critiquées par tous, mais compatibles avec leur théorie.

La conclusion du livre est courte puisqu’elle consiste à citer le verset il d’Exode 20. Les appendices d’origine et ceux de la version française sont très intéressants et permettent au lecteur de se documenter sur de nombreux ouvrages en langue française.

Pour conclure, il me semble que chaque chrétien se doit de lire ce livre et de réfléchir à cette grave question: faut-il croire la Bible, écriture inspirée de Dieu, ou les hommes avec leur pseudoscience qui n’est souvent qu’une philosophie athéiste ? La science est-elle aussi objective qu’elle le prétend, lorsque sa finalité est de prouver que le hasard a conduit toutes choses depuis le « bigbang » jusqu’à l’homme en l’absence de Dieu, auquel il est ridicule et antiscientifique de croire? Ou est la véritable foi dans ce domaine? Ce livre fera donc réfléchir plus d’un chrétien et même les non-chrétiens qui ne s’étaient jamais posé ces questions. Monty White y répond clairement, scientifiquement, et à la lumière de la Parole de Dieu.

A. DESCHAMPS, biologiste
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