Témoignage
Share on FacebookShare on Google+Tweet about this on TwitterShare on LinkedInEmail this to someonePrint this page

Les prémices pour Dieu

En France les pâtisseries et confiseries sont ouvertes le dimanche, car les Français sont des gourmands de première, ils veulent leurs croissants chauds et leurs pâtisseries fraîches du jour.

Le plus gros chiffre d’affaires se réalise le dimanche. Alors, un chrétien pâtissier doit se battre pour faire admettre à ses clients que ce jour est le jour du Seigneur et qu’il passe avant la gourmandise et l’argent. Ses clients ne se privent pas de ridiculiser une attitude de ce genre.

Pendant trois années, je me suis battu pour cela, cherchant toutes les solutions au problème. Pourtant, une seule était la bonne, car le Seigneur veut nos prémices.

Dans la plupart de nos pays européens, le dimanche est le jour du rassemblement des chrétiens pour célébrer le culte et le repas du Seigneur. C’est le partage du pain de vie et du vin qui signifie notre purification, la coupe de l’alliance nouvelle et éternelle établie par notre Sauveur Jésus-Christ. Ce repas est pour moi bien plus impor­tant que de gagner de l’argent en satisfaisant les gourmands de petits pains chauds.

Nous avons décidé, mon épouse et moi, de fermer boutique le dimanche, ceci en pleine saison 1982. Avec la ferme assurance que cette parole de Paul: « Si Dieu est pour nous, qui sera contre nous? » est une promesse de Dieu, nous avons saisi par la foi que Dieu pourvoirait à nos besoins tous les jours de notre vie, de sorte que, mème si nous perdions une petite partie de notre clientèle, ce n’était pas le plus important. Nous pouvions bien faire ce a pour notre Sauveur mort sur une croix pour nos péchés, nous qui ne méritions rien, misérables avant de le connaître. Et cela en vaut à peine, car dans la semaine suivante, le Seigneur répondit d’une manière inattendue et surpre­nante. « Quand je suis faible, c’est alors que je suis fort » (2 Cor 12.10).

Voici comment le Seigneur répondit: Un coup de téléphone; je décroche; au bout du fil, mon concurrent le plus direct me demande de reprendre sa clientèle de demi-gros qu’il livrait le vendredi et le samedi, vu que lui-même s’arrêtait pour diverses raisons. Je fus tout d’abord abasourdi; puis je compris que la main de Dieu agit pour ceux qui lui font confiance dans les plus petites choses comme dans les grandes. Notre chiffre d’affaires de la saison 82 fut le double de nos prévisions. Nous remercions Dieu par Jésus-Christ, qui intercède pour tous ceux qui se confient en lui. Dieu est un Dieu jaloux, il veut que nous lui donnions nos prémices, ne l’oublions pas. Le Sei­gneur est bon et vivant. Ce que nous avons vécu en est la preuve.

J. S. T.


Note de la rédaction: Nous transmettons ce témoignage à nos lecteurs pratiquement tel que nous l’avons reçu, avec toute la fraîcheur de sa spontanéité.

Share on FacebookShare on Google+Tweet about this on TwitterShare on LinkedInEmail this to someonePrint this page