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Les affirmations chrétienne sur la création divine

1. Le premier fait attesté par l’Ecriture Sainte est, qu’au commence­ment, Dieu créa les cieux et la terre.
Une affirmation semblable se trouve dans le prologue de l’Evangile de Jean.

Ce même fait, la création de tout ce qui existe par la seule volonté du Dieu Tout-Puissant et par sa Parole, est réaffirmé dans les plus anciens symboles de notre foi, soit le symbole des apôtres, et, en 325 après Jésus-Christ, celui de Nicée (1er Concile général de l’Eglise). Ce dernier confesse que Dieu, le Père Tout-Puissant, est le créateur de toutes choses, visibles et invisibles.

2. La priorité accordée – et par l’Ecriture Sainte et par les grandes confessions de foi chrétiennes – à la doctrine de la création divine, nous convainc d’une chose : de l’importance capitale, pour la pensée et la vie de tout chrétien, de l’assertion du fait de la création de l’univers par la volonté de Dieu.

3. Dans la mesure où elles progressent dans la découverte du réel, les sciences ayant pour objet l’étude des structures de l’univers vont à la rencontre de cette vérité théologique. Les sciences ne peuvent que bénéficier de la Révélation. Elles ont tout à gagner de situer leurs recherches dans ce cadre.

Du fait que l’Ecriture Sainte, Parole même de Dieu, ne contient ni erreur ni contradiction, il s’ensuit nécessairement que ses assertions, droitement comprises, correspondent aux vérités découvertes par les sciences naturelles.

4. La foi chrétienne n’a donc aucune raison de craindre les progrès de la science aussi longtemps que celle-ci n’outre-passe pas ses limites propres et celles de la finitude humaine. Si un conflit semble exister entre une vérité scripturaire et des faits mis en lumière dans un ou plusieurs domaines scientifiques, il peut seulement avoir pour origine, ou une fausse interprétation de l’Ecriture, ou des données scientifiques inexactes, ou une conclusion erronée tirée de faits exacts, ou un cadre inadéquat conduisant à ne pas prendre en considération certains faits.

5. De manière générale, les soi-disant conflits entre la Bible et la foi chrétienne d’une part, et les sciences naturelles d’autre part, sont la conséquence d’une extrapolation injustifiée des connaissances scientifiques ou de la doctrine biblique. L’état d’esprit de la majorité de nos contemporains, la faible connaissance du contenu de la Bible et le respect quasi religieux voué à la Science donnent l’impression que la science contredit la foi. C’est contre cette fausse impression que nous devons prendre position.

6. Le point de départ de toute pensée vraiment biblique et chrétienne, c’est la Parole de Dieu elle-même, telle qu’elle nous a été transmise – avec une parfaite fidélité par rapport à son divin auteur – dans l’Ecriture Sainte.

7. Même si la pensée humaine, toujours faillible par définition, s’est déjà, et plus d’une fois, gravement trompée dans sa compréhension et son interprétation des Ecritures, et qu’elle continue à le faire, nous devons affirmer avec conviction que ces erreurs procèdent invariablement de notre propre faiblesse et ne compromettent en rien l’autorité absolue de la Parole du Dieu de vérité. Quant aux sciences naturelles et humaines, bien qu’elles soient en mesure, en vertu de la grâce commune accordée à l’humanité pécheresse, de découvrir des vérités impressionnantes et de grande portée, elles sont pour leur part sous la constante menace d’être sérieusement compromises par la faillibilité et, souvent, la malhonnêteté humaines. Aussi voulons-nous affirmer notre confiance en l’infaillibilité de la Bible avant même d’aborder toute question où les données bibliques sont touchées et pourraient être mises en cause ou même contredites au nom de quelque conclusion scientifique.

8. Nous reconnaissons qu’un théologien ou un simple chrétien peut aisément tomber dans des erreurs d’interprétation. De même les fervents des sciences naturelles et humaines doivent prendre garde à la tentation qui les guette constamment de se vanter de leurs succès réels ou imaginaires et de perdre de vue les limites de leurs capacités.

9. Bien que la Bible toute entière nous parle de la création, cependant elle requiert de nous une certaine modestie dans l’élaboration de notre vision des origines du fait que peu de détails nous sont donnés quant à la création de l’univers.

10. La naissance de l’univers et du temps – à partir du néant (créatio ex nihilo) et de l’éternité intemporelle – est un événement si grand que l’homme ne peut le contempler, l’examiner et le décrire que d’une façon partielle et fragmentaire.

Vu sa volonté de tout comprendre de manière globale, c’est très naturellement que l’homme regimbe contre ses propres limitations et essaie de les dépasser.

11. Les grandes étapes de la création traitées dans le récit biblique sont au nombre de trois: la cosmogénèse (l’origine de l’univers), la biogénèse (l’origine de la vie), et l’anthropogénèse (l’origine de l’humanité).

La création est maintenue bonne et ferme malgré la corruption de la chute.

Chaque étape fait l’objet d’une ou même de plusieurs sciences spécialisées, et la confrontation entre la foi biblique et les sciences naturelles et humaines, ou – plus grave encore – une foi démesurée dans les pouvoirs de la science, exigera toujours une délimitation exacte du problème en cause et des désaccords, réels ou supposés. En règle générale, nous devons toujours réaffirmer notre confiance en la crédibilité absolue de l’Ecriture Sainte. Plus particulièrement, nous sommes tenus d’examiner chaque nouvelle question de manière appropriée.

12. En principe, toute science devrait reconnaître ses limites et s’abstenir de faire des extrapolations, de tirer des conclusions qui vont au-delà. En effet, chaque science a des adeptes prompts à se vanter de la prétendue supériorité de leur discipline par rapport à la foi chrétienne. Cette sotte vanité aboutit finalement à un assaut acharné contre la vérité essentielle de la création divine, qui constitue le fondement de la révélation scripturaire et de la foi qui sauve.

Ces attaques, bien que fondées sur des prétentions injustifiées peuvent ébranler la confiance de chrétiens mal préparés à les jauger et à les repousser.

Pour cette raison, nous voulons, dans les termes de l’apôtre Paul, exprimer quel est notre engagement: Nous renversons les raisonnements et toute hauteur qui s’élève contre la connaissance de Dieu, et nous amenons toute pensée captive à l’obéissance de Christ (2 Cor 10.5).

Association Création, Bible et Science
Case postale 4, 1001 Lausanne, Suisse.
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