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Le sermon sur la montagne de J. Dwight Pentecost

Chronique de livres

Titre: Le sermon sur la montagne (The Sermon on the Mount) (186 pages)
Auteur: J. Dwight Pentecost
Editeur: Edition Vida, 17, rue de Bizy, F-27200 Vernon

L’ouvrage de J. Dwight Pentecost est une interprétation sobre du Sermon sur la montagne, interprétation qui éclaire bien le contexte historique de cet appel à suivre le Seigneur, en tournant le dos à l’hypocrisie de ceux qui se contentent des apparences de la piété (les pharisiens et les docteurs de la Loi contemporains de Jésus-Christ) et qui fait l’application pratique et actuelle des principes de vie spirituelle que ce Sermon inimitable met en valeur. Tout ce qui est façade est fustigée.

La première partie expose le début du sermon (Matth 5:13-16) et présente les caractéristiques de la vraie spiritualité, ou le fruit de l’Esprit. Le passage de Matth 5:17-20 permet à l’auteur de répondre à cette question redoutable: «A quel point un homme doit-il être bon pour aller au ciel?» Cette question est aussi un défi en rapport avec l’impossibilité pour l’homme de répondre aux exigences de la Loi par ses propres moyens. Vient ensuite l’exposé des normes morales divines qui placent l’homme pécheur devant sa vraie condition et l’obligent à reconnaître que I ‘apparence de la piété ne peut tromper que les hommes. Dieu voit au-delà des apparences et juge ce qui est caché au fond du coeur (Matth 6:21-6:18).

L’homme doit faire un choix: quel trésor veut-il acquérir, quel maître veut-il servir en qui et en quoi veut-il mettre sa confiance? (5:19-34).

Le chap. 7 est la conclusion du Sermon. Il attire l’attention sur le danger de mal juger les autres et de se tromper sur soi-même. Il exalte l’esprit de grâce qui donne et l’esprit de foi qui demande avec confiance. La règle d’or est décrite dans les v. 12-20 qui soulignent l’importance de l’amour, de la sainteté, de la vérité. Le chemin qui mène à la vie est étroit mais droit, alors que celui qui conduit à la perdition est spacieux. Finalement, le critère suprême ne réside pas dans les belles paroles, même religieuses («Ceux qui me disent: Seigneur, Seigneur, n’entreront pas tous dans le royaume de Dieu . . .» v. 21), mais dans l’obéissance à la vérité révélée: . . . «mais celui-là seul qui fait la volonté de mon Père qui est dans les cieux» (v. 21). Voulons-nous bâtir sur le roc de la Parole ou sur le sable d’une piété factice? Matthieu 7:24-29. Question solennelle!

Livre excellent, surtout pour les chrétiens.

J.-J. Dubois
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