Livres
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Le Dieu qui libère de J.M. Boice

Chronique de livres
Titre: Le Dieu qui libère (God the Redeemer) (216 pages)
Auteur: J.M. Boice
Editeur: Editions Emmaüs, 1806 St-Légier

Après «Le Dieu souverain», cet ouvrage confirme l’excellence de l’auteur qui puise des illustrations dans l’actualité. Il présente un Dieu qui libère le pécheur mais sans aucune complaisance envers le péché.

1ère partie: La chute du genre humain, sujet articulé en 3 ch.: la chute, ses conséquences et l’esclavage de la volonté ou serf-arbitre.

La 2ème partie traite de La Loi et la Grâce. Dans le ch. 4. l’auteur s’attache à définir la loi et son but. Si la loi limite le mal et le révèle, il faut aussi constater qu’à travers les sacrifices et la sacrificature, elle montre le moyen et le chemin du salut. Tout cela préfigure la venue de l’Agneau de Dieu. Le ch. 5 aborde le sujet des dix commandements. Les quatre premiers expriment comment Dieu veut être aimé et révéré; les six derniers (sujet du ch. 6) décrivent comment se manifeste l’amour du prochain.

Le sujet de la colère de Dieu (ch. 7): colère dans l’AT, colère dans le NT, et colère de Dieu apaisée introduit l’exposé du ch. 8: Le salut dans l’AT. L’auteur montre pourquoi et comment des hommes et des femmes ayant vécu avant Christ étaient sauvés. Ils l’étaient par l’élection, par la grâce de Dieu, sur la base de l’oeuvre substitutive du Rédempteur qu’ils attendaient par la foi, dont ils avaient vu et salué le jour longtemps avant la Croix.

La 3ème partie (ch. 9-11) présente la Personne de Christ sous trois aspects. La divinité de Christ, l’humanité de Christ et pourquoi Christ est-il devenu homme?

La distinction entre la divinité et l’humanité de Christ est magnifiquement traitée, dans un équilibre remarquable. En tant que Fils, Jésus-Christ a été «envoyé», car il a toujours été le Fils de Dieu. Il est cependant «né» d’une femme, sous la loi, et est ainsi devenu un homme. La Bible n’hésite jamais à présenter ensemble les deux vérités de la pleine divinité et de la pleine humanité de Jésus. Le Père donne le Fils, son unique, son bien-aimé. Dieu devenu homme règle la dette. Non seulement il a pris la place de l’homme coupable, mais il a été son représentant (p. 123).

La 4ème partie (ch. 12-18) concerne l’oeuvre de Christ. Le ch. 12 décrit Jésus-Christ en tant que prophète, prêtre et roi, trois offices qu’il récapitule en sa personne. Cela étant posé, l’auteur parle de propitiation ou comment Dieu apaise sa propre colère (ch. 13), ensuite de rédemption ou comment il paie toutes nos dettes (ch. 14). Il n’y aurait pas de rédemption sans amour de Dieu, un amour éternel qui donne, qui choisit, qui sauve pour le temps et l’éternité (ch. 15). Intervient alors une question: A quoi aurait servi la mort de Christ si elle n’avait été suivie de la résurrection? Dans le ch. 16, Boice parle de la résurrection de Christ comme du pivot central. Qu’est-ce qui est le plus important pour la théologie chrétienne: la mort de Christ ou sa résurrection? Il est impossible de répondre à cette question. La mort de Christ représente le but essentiel de sa venue ici-bas, mais le fait historique de sa résurrection revêt une égale importance pour prouver la véracité de ce qu’il a prétendu être.

Le ch. 17 expose les preuves de la résurrection et le livre se termine en dirigeant nos regards vers Celui qui est monté au ciel (l’Ascension) où il nous prépare une place dans la position d’honneur qu’il occupe à la droite de Dieu et d’où il reviendra pour juger les vivants et les morts (ch. 18). Conclusion de majesté!

J-J. Dubois dans «Le Témoin», avec autorisation
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