Série: La foi chrétienne et le retour au paganisme
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La foi chrétienne et le retour au paganisme (3)

B. Le combat de l’Eglise contre le paganisme

Introduction

La prédication de l’Evangile aux nations pour les amener à l’obéissance de la foi a pour but premier de manifester dans le monde la victoire du Seigneur Jésus-Christ à la croix du calvaire. L’apôtre Paul en écrivant aux chrétiens de Rome les exhorte à être sages en ce qui concerne le bien et purs en ce qui concerne le mal. Il ajoute ces paroles réconfortantes: Le Dieu de paix écrasera bientôt Satan sous vos pieds (Rom 16.19- 20). L’apôtre Jacques nous donne le secret de cette victoire sur les puissances des ténèbres: Soumettez-vous donc à Dieu (c’est-à-dire, obéissez à sa parole, à ses commandements); résistez au diable, et il fuira loin de vous. Et il indique le chemin à prendre pour une vie chrétienne victorieuse, tant sur le plan personnel que sur celui de l’Eglise: Approchez-vous de Dieu, et il s ‘approchera de vous. Purifiez vos mains, pécheurs et nettoyez vos coeurs, âmes partagées. Reconnaissez votre misère, menez deuil, pleurez; que votre rire se change en deuil, et votre joie en tristesse. Humiliez-vous devant le Seigneur et il vous élèvera (Jac 4.7-10).

Paul affirmait, lui aussi, la même chose. Avant de donner aux chrétiens d’Ephèse sa merveilleuse description des armes du chrétien, il écrivait: Au reste fortifiez-vous dans le Seigneur et par sa force souveraine (Eph 6.10).

Démarche qui nous permettra de revêtir toutes les armes de Dieu. Notre foi, nous dit encore l’apôtre Jean, est victorieuse du monde, car l’amour de Dieu consiste à garder ses commandements. Et ses commandements ne sont pas pénibles, parce que tout ce qui est né de Dieu triomphe du monde, et voici la victoire qui triomphe du monde: notre foi. Qui est celui qui triomphe du monde, sinon celui qui croit que Jésus est le Fils de Dieu? (1 Jean 5.3-5).

L’Eglise des apôtres et des martyrs des premiers siècles trouva la force victorieuse dans ses combats les plus difficiles dans le fait qu’elle croyait sans douter aux dernières paroles que le Seigneur Jésus-Christ adressa à ses disciples juste avant son ascension: Tout pouvoir m ‘a été donné dans le ciel et sur la terre. Allez, faites de toutes les nations des disciples, baptisez-les au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, et enseignez-leur à garder tout ce que je vous ai prescrit. Et voici, je suis avec vous tous les jours, jusqu ‘à la fin du monde (Mat 28.19-20).

Car les apôtres et les disciples avaient en fait un christianisme assez simple qui se résumait en la foi en Jésus-Christ, Fils de Dieu fait homme, foi qui se manifestait par leur obéissance aux commandements de Dieu. Ils s’attendaient en conséquence à ce que les requêtes du Notre Père s’accomplissent, que le royaume de Dieu se manifeste déjà ici-bas et que la volonté de Dieu se fasse sur la terre comme au ciel. Ils ne séparaient pas, comme nous le faisons trop souvent, le ciel de la terre, le Royaume futur de sa manifestation partielle présente. Ce Royaume, formé de ceux qui sont nés de Dieu et qui lui obéissent, n’est rien d’autre que les prémices, les premiers fruits de ces nouveaux cieux et de cette nouvelle terre que nous attendons.

Voilà en fait tout le secret de la victoire de la première Eglise sur le paganisme de l’Antiquité et sur la puissance anti-chrétienne de l’Empire romain. Ce que Dieu avait accompli sous l’Ancienne Alliance ne pouvait-il pas encore plus le faire dans la Nouvelle, maintenant que le Christ avait tout mis sous ses pieds, que Satan et son armée avaient été mis en fuite à la croix et que Dieu avait revêtu son peuple de l’autorité même du Saint-Esprit? C’est l’histoire de cette victoire du Christ à la croix manifestée par une Eglise fidèle que nous allons maintenant examiner.

Comment le christianisme a vaincu le paganisme

La rapidité avec laquelle se répandit le christianisme à travers l’Empire romain, et bien au-delà, que décrit le livre des Actes, est un spectacle saisissant. Tel un feu de brousse, le souffle de l’Esprit-Saint envoyé à la Pentecôte, en une seule génération établit la foi chrétienne de l’Espagne à l’Inde, des bords de la Mer Noire jusqu’aux confins de l’Ethiopie. Cela, rappelons-le, à une époque où aucun de nos moyens de communications modernes n’existaient. Malgré la dure persécution d’un Empire pour lequel le culte de l’empereur était le couronnement religieux et politique d’un vaste système syncrétiste et le garant de son unité spirituelle, la foi chrétienne se montra partout victorieuse du paganisme. L’Eglise surmonta victorieusement les assauts violents de Satan. Selon l’expression frappante de Tertullien, le sang des martyrs était bel et bien la semence de l’Eglise. Plus se développait la persécution, plus croissait le nombre des fidèles.

Mais l’Eglise eut également à subir les assauts spirituels du diable, de celui qui, comme nous l’a dit le Christ, est dès le commencement menteur. Le diable, désespérant d’abattre l’Eglise par la violence, l’attaqua au moyen d’hérésies. L’assaut du gnosticisme, mélange très courant à l’époque d’un pseudo-christianisme avec du syncrétisme platonisant à caractère ésotérique, fut victorieusement repoussé dès le 2C siècle par des défenseurs intrépides de la foi orthodoxe comme Irénée de Lyon. Il en fut de même pour les dangers représentés par les tendances judaïsantes dans l’Eglise qui conduisaient à confondre les croyances d’un judaïsme devenu apostat et la véritable foi biblique maintenant libérée des pratiques rituelles juives. Au 4e siècle, l’arianisme, négation ouverte de la divinité de Jésus-Christ, se brisa contre le roc inébranlable de la foi d’hommes de Dieu tels Athanase d’Alexandrie et Hilaire de Poitiers. Plus tard, au 5C siècle, ce fut un Augustin de Hippo qui se dressa vigoureusement contre l’hérésie de Pélage qui préconisait un enseignement trop flatteur pour l’homme déchu, homme qui par ses propres moyens, par ses propres oeuvres, pourrait se sauver avec l’assistance facultative de la grâce. (10)

Mais par-dessus toutes ces hérésies nouvelles, ce fut le paganisme lui-même qui dut céder du terrain partout où était prêché l’Evangile. Après la dure persécution de Dioclétien à la fin du 3e siècle, Constantin proclama la tolérance de la foi chrétienne dans l’Empire. Sous son règne, elle eut même tendance à se substituer au culte solaire alors dominant comme religion semi-officielle de l’Empire. Constantin présida lui-même au Concile décisif de Nicée en l’an 325. (11) Mais ce ne fut que lors du règne de Théodose I (379-395) et sous l’influence décisive d’Ambroise de Milan (340-397), que le christianisme fut déclaré la religion officielle de l’Empire. Théodose mit fin aux sacrifices païens et ferma les temples, mais le paganisme lui-même ne fut pas autrement l’objet de pressions. (12)

Je ne voudrais pas ici discuter les avantages ou les désavantages de l’alliance qui fut ainsi établie entre l’Empire et l’Eglise chrétienne. La manchette publicitaire que j’ai récemment trouvée dans l’ouvrage de H. Lietzmann, «Histoire de l’Eglise Ancienne» (13) est en elle-même éloquente. On y lit en grands caractères rouges: «Comment le christianisme a vaincu le paganisme.» Lorsqu’on lit l’ouvrage de Pierre de Labriolle, «La réaction païenne, étude sur la polémique anti-chrétienne du 1er au 6e siècles», (14) on est singulièrement frappé par l’attitude de plus en plus défensive de la résistance païenne à mesure que se développait le christianisme. Elle dut constamment céder du terrain face au nouveau culte. Il était évident pour tous que par son Eglise le Christ était réellement victorieux des dieux païens de l’Antiquité et de l’apostasie juive.

Mais il y a davantage encore. Au cours du Moyen Age, le christianisme qui s’était si fortement implanté dans l’Empire romain et qui avait remarquablement survécu, tant à la chute de cet empire qu’aux invasions germaniques, continua à affronter avec la même dynamique victorieuse les nouvelles nations païennes qu’il rencontrait. C’est ainsi que les mondes germaniques et slaves passèrent sous l’influence du christianisme.

Je ne voudrais pas cependant minimiser les ombres qui obscurcissent quelque peu ce tableau, en particulier les compromis avec le paganisme qui accompagnèrent cette marche victorieuse. Prenons par exemple la date de la fête de Noël fixée arbitrairement au 25 décembre. Cette date n’est autre que celle de la fête païenne du dieu qui dominait l’Empire à l’époque de Constantin, Sol Invictus, le soleil invincible. Sur un autre plan, nous devons constater le retour en force de certaines tendances judaïsantes à l’intérieur même de l’Eglise, avec la graduelle introduction dans le culte chrétien de cérémonies juives et de règles liturgiques adaptées de l’Ancien Testament. C’est le cas du sacrifice renouvelé, mais non-sanglant, de la messe, du caractère spécial de la prêtrise, de l’importance des vêtements liturgiques, de l’assimilation du pape au grand prêtre, des 70 membres du collège des cardinaux (décalque du sanhédrin), etc. Je ne voudrais pas non plus passer sous silence le fait que ce grand défenseur de la foi, Augustin, fut une excellente courroie de transmission par laquelle des éléments importants de philosophie païenne, surtout du néo-platonisme, pénétrèrent dans la pensée chrétienne. Plus tard Thomas d’Aquin, dans une réaction mal orientée contre les dangers du dualisme augustinien, qui aux 11e et 12e siècles avaient pris des proportions inquiétantes, tenta d’y remédier. Mais, au lieu de revenir à la doctrine biblique de la création et de l’ordre de cette création tel qu’il est révélé dans la loi biblique, il introduisit dans la pensée chrétienne le levain de la philosophie d’Anstote.

Tout cela n’est que trop vrai. Cependant une étude impartiale de l’Europe dans les siècles qui précédèrent et suivirent la chute de l’Empire romain nous oblige de constater l’influence ascendante, puis dominante, du christianisme sur la société et sur la culture toute entière. Tant la famille que les lois, les institutions politiques que la littérature, bref toute la civilisation témoigne du fait que c’est le christianisme qui en était maintenant l’influence spirituelle prépondérante. (15)

On commence aujourd’hui seulement à comprendre, avec l’érosion croissante et toujours plus rapide de la présence chrétienne dans nos sociétés, à quel point fut immense et bienfaisante la victoire du christianisme sur le paganisme. De nombreuses études récentes démontrent clairement quel fut le modèle premier de toute la civilisation médiévale. En effet, la vision du monde de cette période était façonnée sur le modèle biblique. Prenons quelques exemples. L’Empereur Charlemagne avait comme modèle politique et spirituel pour l’exercice de la royauté, non l’Empire romain, mais la royauté de David. Les premiers empereurs saxons du Saint Empire Romain Germanique, les Otto II et III, les Henry II et III, avaient tous une conception hautement biblique de leur fonction. Henry III, par exemple, avait l’habitude, avant de prendre toute décision politique d’importance, de chercher d’abord à se mettre en ordre avec Dieu, confesser ses péchés et prendre la cène. Comme l’écrit Siegfried Ernst dans son beau livre, «A toi est le règne»: Pour lui le besoin d’un renouvellement spirituel constant, un changement profond du coeur et la purification de ses péchés étaient préalablement requis pour avoir l’inspiration et la capacité de maintenir un ordre de gouvernement où Dieu lui-même régnerait à travers ses représentants, roi ou empereur(16)

Cette primauté de la vie spirituelle, cette valeur première du modèle biblique même dans le domaine politique, se retrouve dans toute la vie de l’époque.

Bien plus tard, dans l’immense effort d’évangélisation qui accompagna la colonisation européenne, particulièrement aux 19e siècle, on retrouvera cette puissance de L’Evangile qui renverse les fondements mêmes du paganisme. Partout où s’implantait le christianisme, on a vu reculer le paganisme. Ces victoires s’obtenaient souvent par le sacrifice de leur vie des missionnaires pionniers. Très souvent aussi cet effort d’évangélisation des païens était heureusement appuyé par le pouvoir politique de la puissance coloniale, elle-même soucieuse d’instaurer un ordre juste pour la société sous sa domination. Permettez-moi d’évoquer ici un souvenir d’enfance datant des années quarante. Il se rapporte aux meurtres rituels d’enfants, de véritables sacrifices humains offerts aux idoles pour se procurer des «médicaments» magiques, qui étaient perpétrés pour des chefs tribaux par des sorciers au Lessouto, en Afrique du Sud où mes parents étaient missionnaires. Ces sacrifices religieux d’enfants étaient vigoureusement combattus par les autorités britanniques qui les assimilaient fort correctement à des simples meurtres encore passibles, à cette époque lointaine, de la peine de mort. De tels actes criminels étaient refoulés dans les coins les plus cachés de la société par une répression juridique fondée sur des valeurs bibliques, comme l’étaient d’ailleurs, à la même époque dans nos pays encore christianisés, les avortements qui faisaient heureusement alors encore l’objet d’une répression criminelle. Aujourd’hui, tant dans les pays colonisés qu’en Europe, les choses ont grandement changé grâce à notre abandon croissant de la loi de Dieu comme norme juridique finale. Autant les meurtres rituels dans les pays décolonisés que les avortements chez nous ne sont plus guère réprimes.

Il est utile aussi de rappeler que les forces offensives les plus puissantes travaillant à la repaganisation de l’Occident, l’Islam et l’Hindouisme, sont des religions qui proviennent essentiellement de régions où les autorités colonisatrices (je pense en particulier à l’Angleterre aux Indes et à la France en Afrique du Nord) avaient adopté une politique fortement opposée à tout effort d’évangélisation de populations païennes, et cela dans l’espoir de maintenir une paix sociale à court terme. Comme l’avait si bien compris Christophe Colomb à la fin du 15e siècle, la seule vraie justification de toute entreprise colonisatrice provenant de l’Europe était de favoriser l’annonce de l’Evangile aux nations païennes. Refuser cette vocation faisait disparaître toute légitimité morale et spirituelle et ne pouvait qu’aboutir, à long terme, à la perte des colonies et à la résurgence du paganisme. Charles de Foucauld, par exemple, qui avait consacré sa vie à l’Evangélisation des Touaregs au Sahara, constatait dès avant la première Guerre mondiale que cette démission spirituelle de l’autorité politique de la métropole entraînerait inévitablement la disparition de la présence française en Afrique du Nord. Nous assistons aujourd’hui à la conséquence ultime de cette apostasie, l’invasion de nos pays par le paganisme lui-même. Nous voyons maintenant que trop clairement à quel point fut néfaste la domination exercée par une idéologie pluraliste et syncrétiste (qui était celle de la franc-maçonnerie) sur les couches dirigeantes européennes au 19e siècle. C’est toujours le refus d’évangélisation qui conduit à long terme aux reconquêtes du paganisme.

Notes

(10) Sur l’histoire de ces combats spirituels voyez:
R. J. Rushdoony: The Foundations of Social Order. Studies in the Creeds and Councils of the Early Church
Presbyterian and Reformed, Nutley, 1968
Pierre de Labriolle: Histoire de la littérature latine chrétienne
Les Belles Lettres, Paris, 1920
Aimé Puech: Histoire de la littérature grecque chrétienne
Les Belles Lettres, Paris, 1928-1930, 3 vol.
H. Lietzmann: Histoire de l’Eglise ancienne
Payot, Paris, 1936-1941, 3 vols.
Jeremy C. Jackson: No Other Foundation. The Church Through the Centuries
Cornerstone Books, Westchester, 1980
Henry Chadwick: The Early Church Vol. I: Pelican History of the Church, 6 vol.
Penguin Books, London, 1967
(11) Sur le règne, à bien des égards décisif, de Constantin:
Jakob Burkhardt: The Age of Constantine the Great
Doubleday Anchor, New York, 1956 (1852)
A. H. M. Jones: Constantine and the Conversion of Europe
English University Press, London, 1965(1949)
(12) Sur Ambroise.
Angelo Pavesi: Saint Ambrose. His Life and Times
University of Notre Dame Press, Notre Dame, 1964
Sur le débat fondamental entre le Christianisme et la culture antique voyez l’ouvrage classique de:
Charles Norris Cochrane: Christianity and Classical Culture
Oxford, New York, 1972 (1940)
(13) Lietzmann op. cit. note 10
(14) Pierre de Labriolle: La réaction païenne. Etude sur la polémique anti-chrétienne du 1er au 6e siècle
L’Artisan du Livre, Paris, 1942
(15) Sur l’influence dominante du christianisme dans la civilisation médiévale:
Henri Charlier: Création de la France
Dominique Martin Morin, Paris, 1982 (1971)
R. L. Bruckberger: Lettre ouverte à ceux qui ont mal à la France
Albin Miebel, Paris, 1985
Régine Pernoud: Pour en finir avec le Moyen Age
Seuil, Paris, 1977
Régine Pernoud: Lumière du Moyen Age
Grasset, Paris, 1981 (1944)
Christopher Dawson: Religion and the Rise of Western Culture
Image Books, New York, 1958 (1950)
Christopher Dawson: Medieval Essays
Image Books, New York, 1959 (1954)
Christopher Dawson: The Making of Europe
Meridian Books, New York, 1965 (1932)
Voyez également les ouvrages de:
Michel Villey: La formation de la pensée juridique moderne
Montchrestien, Paris, 1975
Jean Gaudemet: L’Eglise dans l’Empire romain (4e et 5e siècles)
Sirey, Paris, 1958
Jean Gaudemet: Eglise et société en Occident au Moyen Age
Variorum Reprints, London, 1984
R. W. Southern: Western Society and the Church in the Middle Ages
Penguin Books, London, 1970
Georges de Lagarde: La naissance de l’esprit laïque au déclin du moyen âge.
Nauwelaerts, Louvain, 1956-1963, 5 vol.
(16) Siegfried Ernst: Thine is the Kingdom. The Ideologies and the Kingdom of God
Europäische Arzte-Aktion, Postfaeb 1123, D-7900 Ulm, 1984, p. 26

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Série : La foi chrétienne et le retour au paganisme
Berthoud Jean-Marc
Jean-Marc Berthoud est le président de l’Association Vaudoise de parents chrétiens. Il est l’auteur de nombreux livres sur la défense de la foi chrétienne face à la montée de la sécularisation et du modernisme.