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Bilan et prévisions

«Considérez bien vos voies» (Aggée 1 , 5/7; 2, 15/18)
Il est bon, au seuil d’une nouvelle année, de se recueillir un instant et de se demander ce qu’a été, pour nous, celle qui vient de s’écouler, et ce que sera la suivante.

1968
Il est permis de se poser la question: avons-nous progressé dans la connaissance de Jésus-Christ?
Quels ont été les progrès spirituels par rapport à l’année 1967?
Peut-être avons-nous travaillé individuellement et dans nos églises, sans voir de fruit. Serions-nous en danger de nous nourrir d’abord de nos activités pour le Seigneur avant de rechercher sa communion et sa volonté dans la prière et l’humilité?
Nous sommes-nous laissé gagner par le matérialisme ou par notre ambition d’accéder à une bonne situation? Notre vie spirituelle en a souffert. La lecture de la Bible, la prière et la fréquentation de notre église sont devenues plus rares. Relisons d’ailleurs l’avertissement que l’apôtre Jacques adresse à ceux qui pensent que le lendemain leur appartient (Jacques 4,13-17).
Avons-nous peut-être, par notre tempérament, notre jalousie, notre peur de la rivalité, notre médisance, etc., provoqué du trouble dans notre église locale?
Ce serait grave; le Seigneur veut nous aider à nous dépouiller de nos mauvaises habitudes qui nuisent à l’église.
Peut-être sommes-nous tombés et n’avons-nous pas eu la force de nous relever? Alors, il nous faut absolument prendre la décision, à l’instar du fils prodigue, «d’aller» vers notre Père céleste pour lui confesser tel péché, et l’abandonner (1 Jean l, 7; Prov. 28, 13).
Beaucoup d’entre nous ont progressé en Jésus-Christ, ce qui est normal pour le chrétien. Alors, restons dans l’humilité et remercions le Seigneur de sa miséricorde et de sa longanimité envers nous.

1969
Ce sera peut-être l’année de la délivrance finale de l’Eglise, celle où le Seigneur reviendra chercher les siens.
Joie et humiliation en même temps. Joie, parce que nous serons touours avec lui, et humiliation parce que nous sommes conscients de n’avoir donné le maximum de notre vie.
Considérons donc bien nos voies pour cette nouvelle année, qui sera peut-être encore une année de grâce.
Les puissances de ténèbres sont là et il faut compter avec elles. Mais nous devons lutter contre elles (Eph. 6). Dieu nous a donné les armes pour cela.
«Sonde-moi, ô Dieu! Connais mon coeur! Eprouve-moi, connais mes pensées. Regarde s’il y a en moi quelque voie de chagrin et conduis-moi dans la voie éternelle» (Ps. 139,23-24).
Prions beaucoup, car prier c’est travailler. Méditons la Bible, car Dieu nous parle par son moyen.
Soyons des témoins dans nos familles. Elles devraient refléter la bonne odeur de Christ.
N’abandonnons pas nos églises, mais excitons-nous à la charité et aux bonnes oeuvres (Hébr. 10, 24-25).
Faisons aussi l’oeuvre d’un évangéliste. Demandons à Dieu de sauver des âmes autour de nous.
Mettons plus de temps et plus d’argent à la disposition de Dieu. Il a tout fait et tout donné pour nous; ne pourrions-nous pas lui consacrer notre temps et nos biens?
Purifions-nous de toute souillure de chair et d’esprit, achevant la sainteté dans la crainte de Dieu (2 Cor. 7, 1).
Cette année nous apportera peut-être des souffrances, des persécutions, la maladie, des deuils. Sachons alors que notre Seigneur nous a précédés dans la souffrance et ne nous abandonnera jamais. Nous trouverons toujours du secours auprès de lui, au moment opportun (Hébr. 4, 15-16).




Le christianisme est un bastion de la liberté pour autant qu’il enseigne que le royaume de Dieu n’est pas de ce monde!




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Lüscher Henri
Cofondateur de la revue, il y a 48 ans, Henri Lüscher se consacre encore à plusieurs tâches administratives et rédactionnelles en faveur de Promesses.