Note concernant l’expression « Bonne Nouvelle »

On appelle ainsi les pièces de monnaie et les médailles antiques que l’usage et les années ont polies et dont elles ont presque effacé les reliefs: tel est le cas de certaines expressions de la Parole de Dieu, auxquelles il convient de rendre leur vigueur, leur fraîcheur originelles. L’Esprit-Saint les a voulues percutantes; ne les laissons pas affadir…

Le préfixe grec « eu », fréquemment employé, a un sens fort, agréable. Les rois de l’ancienne Egypte se faisaient appeler, par exemple, EVERGETES (le bienfaiteur). Le préfixe rendu par la syllabe « ev » dans le mot « évangile » devrait être traduit par un terme énergique comme « heureux ». Notre expression française qui s’efforce de rendre le grec « evangelion » (évangile) deviendrait alors: « l’heureuse nouvelle », plus expressif, alors que « bon » – « la bonne nouvelle » semble assez médiocre.

Note concernant le mot « espérance » dans I Cor. 13: 13

Mais voici plus grave. Dans ce verset, les « choses qui demeurent » sont définies comme suit: « la foi, l’espérance et la charité ». Or, « l’espérance » est une médaille fruste aussi.

En effet, le mot latin, qui a donné « espérer » comme le grec « alpis », employé par l’apôtre Paul, n’exprime nullement une idée de probabilité, ni d’incertitude. Les mots latin et grec signifient en effet: l’ATTENTE d’un événement CERTAIN (bon d’ailleurs ou mauvais). C’est là le sens fondamental, celui des dictionnaires anciens.

Conclusion :

Comprenons le dessein glorieux de Dieu le Père: « Dieu nous a donné la vie éternelle, et cette vie est dans son Fils (I Jean 5 : 11). Ce don précieux ne se manifestera dans nos corps qu’au jour de son retour. Cela, nous l’ATTENDONS ( = nous l’espérons) avec une pleine assurance.

Les choses qui demeurent sont ainsi : la foi, la ferme assurance, la charité ».

Une soeur parle à ses soeurs en Christ

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