Pensées sur différentes sortes de COURONNES…
a) Ps. 27 : 23-24. Il serait déjà sage de se souvenir que les couronnes terrestres ne sont pas éternelles, et que l’homme, comparé à « une vapeur qui paraît pour un peu de temps, et qui ensuite disparaît » (Jac. 4: 14) ferait bien d’y réfléchir soigneusement.
b) Et quelle est celle que le monde a décernée à Jésus ? Mat th. 27 : 29 nous dit qu’elle était composée de douloureuses épines. Mais les rachetés Le voient « couronné de gloire et d’honneur à cause de la mort qu’Il a soufferte » (Hébreux 2: 9) !
c) Certaines sont « corruptibles » et d’autres « incorruptibles » (I Cor. 9 : 24-27). Oserai-je vous demander laquelle vous intéresse le plus ? L’image des sportifs employée ici par Paul est réellement parlante; que d’efforts ils doivent déployer, à quelle discipline ils doivent se soumettre, que de temps ils doivent sacrifier! Et pourtant, poussé par l’orgueil dont sa nature est pétrie, l’homme n’hésite pas, il se bat pour être dans tous les domaines le premier.
Et nous, les chrétiens ? Luttons-nous de toutes nos forces pour la cause de Celui qui a donné sa vie pour nous sauver ?
d) « La couronne de vie » (Jac. 9 :12, v. Darby).Une question: l’épreuve, la tentation manifestent-elles notre fidélité ?
e) « La couronne de vie » (Apoc. 2: 10). Le Chef de l’Eglise la promet à ces chrétiens sous la croix, persécutés et calomniés, à condition toutefois qu’ils demeurent fidèles jusqu’à la mort.
f) Apoc. 3 : 11. Qui donc veut prendre notre couronne ? Le « lion rugissant » (I Pi. 5: 8) .Attention! Veillons et prions! Et ce lion peut se déguiser en « ange de lumière » (2 Cor. 11 : 14). Revêtons-nous de toutes les armes de Dieu! (Eph. 6 : 10-20).
g) Apoc. 4 : 9-11. Qu’il est étrange le geste de ces adorateurs qui « jettent leurs couronnes devant le trône » ! Tout orgueil et toute prétention humaine ont disparu du coeur de ces vainqueurs qui ne voient p!us que l’éclatante majesté du Tout-Puissant et l’Agneau immolé (Apoc. 5: 6).
h) « Sainteté à l’Eternel » (Ex. 28: 36-38). Cette solennelle expression se trouvait gravée sur la lame d’or qui était attachée à la tiare que portait le souverain sacrificateur. Ces mots étaient en quelque sorte inscrits sur le front d’Aaron. Cette précieuse notion de la sainteté de Dieu est-elle au fond de nos coeurs ? Il le faudrait, afin que toute notre conduite en soit influencée (IPi.1:15-16).
i) « La couronne incorruptible de la gloire » (I Pi. 5: 1-4). Paître l’Eglise du Seigneur n’est pas tâche facile; il faudra à l’ancien bien des qualités, entre autres: un dévouement sans limite et un réel amour pour les âmes. Qui aspirera à cette charge ? (I Ti. 3 : 1). Les Assemblées n’ont-elles pas besoin de véritables bergers ? Le chemin est certes rude, mais la récompense n’est-elle pas glorieuse ?
j) « Notre couronne de gloire » (1 Th. 2: 19). C’est Paul qui avait amené à la foi les Thessaloniciens et ces convertis étaient autant de pierres précieuses formant la couronne du grand apôtre. Qu’en sera-t-il de la nôtre ? Combien de temps consacrons-nous à l’évangélisation de nos contemporains ? Quelques brefs instants de temps à autre… Quelles sommes faisons-nous parvenir à l’oeuvre missionnaire ? Ce qui nous reste quand toutes nos convoitises sont satisfaites… Avons-nous compris l’extraordinaire valeur d’une seule âme ?
k) La couronne de justice (2 Ti. 4: 6-8). Paul a écrit la deuxième épître à Timothée peu de temps avant sa mort et on regarde cette lettre comme le testament spirituel de l’apôtre des Gentils. Un jour notre course terrestre sera achevée, pourrons-nous alors dresser un bilan aussi positif ? C’est aujourd’hui qu’il faut y réfléchir.
