« Ses prières sont interminables », « Elle part au quart de tour », « Il prend toute la place ! » Dans l’église plus qu’ailleurs, le « vivre ensemble » est un vrai défi ! Pourquoi ? Parce que l’église locale réunit des femmes et des hommes, de l’enfant au vieillard, de tout milieu social, voire de cultures différentes. Ce qui les réunit au travers de ces particularités, c’est le Christ. Ils croient aussi que la Bible nous révèle la volonté divine. Mais alors, un nouvel obstacle se dresse contre l’unité des chrétiens : leur compréhension du texte biblique diffère souvent !
Que faire alors, sacrifier la vérité pour ne pas heurter les sensibilités de chacun ? Cela peut être tentant, notamment pour les caractères les plus conciliants.
À l’inverse, faut-il défendre toutes les doctrines bibliques de la même manière, sans faire la moindre concession ? C’est un travers que l’on peut retrouver chez les croyants qui aiment creuser la Parole, mais qui finissent par considérer leur interprétation comme infaillible.
La Bible nous présente la voie de l’unité dans la vérité. Ne fuyons pas le débat par peur du désaccord, car « tout comme le fer aiguise le fer, l’homme s’aiguise au contact de son prochain ». (Prov 27.17, S21)
Chaque membre contribue à l’équilibre global de l’église, mais chacun est appelé à progresser. Voilà le défi qui est devant nous : « Ajoutez à votre foi la vertu ou le courage de David ; au courage de David, la connaissance de Salomon ; à la connaissance de Salomon, la patience de Job ; à la patience de Job, la piété de Daniel ; à la piété de Daniel, l’amitié fraternelle de Jonathan ; à l’amitié fraternelle de Jonathan, l’amour de Jean ». (2 Pi 1.5-9 adapté par Tom Olson)